Omer Zerguine nous présente Fellini
7 Décembre 2009 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture
La grande Parade : Federico Fellini d’hier et d’aujourd’hui
Omer Zerguine, nouvel ambassadeur du 78,
est venu renforcer l'équipe.
Il a vu pour nous, cette exposition Felinienne qui vient nous remémorer ce XXéme siècle qui vit naître le cinéma, la télévision....en bref, l’image !
Merci Omer de venir nous
faire partager cette rencontre avec Fellini qui met en lumière la construction de son œuvre.
Né en 1928 à Rimini, Il a exercé les métiers de journaliste, dessinateur, interprète, assistant et réalisateur.
Pour ses contemporains, il symbolise la force de la création.
A travers son œuvre le musée du jeu de Paume rend hommage à Federico Fellini. Cette exposition thématique effleure toute la vie thématique du Maestro Italien.
De Luci del Varieta (Les feux du Music hall 1950) à la
Vocé della Luna (La voix de la Lune 1990) Federico Fellini nous a laissé une immense œuvre graphique et cinématographique, tant sur papier que sur Pellicule : Une œuvre à la dimension de ses
rêves. Tout au long de l’exposition, le maestro nous conduit dans son imaginaire, à la fois drôle, humaniste, paradoxal ou fantasmagorique. Il nous entraîne dans les dédales d’une kyrielle de
mythes, comme l’amour, la grâce, la femme, la jeunesse, la foi, la mort, le vent. Ce vent symbolique est toujours présent dans ses films. Son
imaginaire est en perpétuel mouvement.
Par le jeu de sa caméra, il nous renvoie toujours vers l’itinérant où le cirque(de la vie) prend toute sa dimension :
-De Julietta Massina, émouvante Gelsomina en clown androgyne dans la Strada aux
expérimentations narratives
-d’ "Otto Mezzo »,
-de la Dolce Vita , ruine de la Jet set romaine d’après guerre) à
-Amacord où Fellini se raconte dans son autobiographie à travers ses souvenirs d’un temps révolu dans sa ville natale de Rimini.
Cette exposition : La Grande Parade, nous donne différents modes d’apprôche pour le comprendre et apprécier cette œuvre du Maestro du crayon, de la plume et de la
caméra.
On y apprend aussi que Fellini fut un visionnaire de la fin des années 50, alors que la télévision n’en était qu’à ses balbutiements, il se disait convaincu qu’à l’avenir les médias et l’image seraient les piliers du pouvoir et de la postérité.
Souvenons nous dans la Dolce Vita, le terme de
« Paparazzi » est le nom du jeune photographe agité qui accompagne partout Marcello Mastroianni en mitraillant avec son focus super zoom toutes les célébrités. Ce nom propre est entré
dans le vocabulaire, tout comme le nom « Fellinien ».
Au programme de cette exposition des extraits de films connus ou inédits, des affiches originales, des scripts, des dessins de l’artiste et bien d’autres documents.
C’est beau, c’est instructif, c’est La Grande Parade,
hommage à Fellini,
c’est au Jeu de Paume-Concorde, jusqu’au 17 janvier 2010.
(Fermé le lundi et
les matinées, ouvert tous les jours l'après-midi et toute la journée du samedi et dimanche)
Les films qui ont marqué :
1950- Les Feux du Music Hall spectacle entre le circle et le cabaret sur la condition sociale .
1953- Les Vitelloni ( Les inutiles) Peinture de la bourgeoisie Italienne : Ennui , amour, sexualité.
1954- La Strada (Le grand chemin) L’amour impossible de l’innocence avec la force à l’état brut. Oscar du lion d’argent à Venise, et l’oscar du meilleur film
étranger.
1960- La Dolce Vita Palme d’or au Festival de Cannes ; Le film évoque les parcours existentiels de la vie, laissant le choix de l'innocence ou de la déchéance à un jeune homme doué :
mariage et famille, la foi et facilité de l'hédonisme.
1969- Satyricon : Histoire de la jalousie et de l’homosexualité dans la rome antique.
1973- Amarcord : Autobiographie du cinéaste par lui-même, à travers ses souvenirs.
Ginger et Fred : Hommage aux légendaires danseurs à la sauce Berlusconienne
1990- La voce della Luna( la voix de la lune) Dénonciation de la Société actuelle. Son dernier film.
Il meut
en 1993.
Fellini par lui-même
Merci Omer pour ce
reportage et merci d'avoir accepter ce rôle d'ambassadeur.
Nul ne peut oublier ce film classique : La Strada (Le grand Chemin), où cette jeunefille Gelsomina qui est incarnée par Giulietta Masina(qui devint la conjointe de Fellini ), parcoure
l’Italie avec Zampano, (Antony Quin) forain, véritable bête.
Ce saltimbanque exploite cette jeune fille un peu attardée, innocente et pleine de bonté ! A voir ou à revoir !
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