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Le blog du Réseau Bazar BHV
Articles récents

2013 06 24 Le BHV devient le BHV Marais : le magasin pour tous

3 Juillet 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

2013 06 24

Marie-claire Maison

 

Depuis sa création au milieu du XIXe siècle, le Bazar de l’Hôtel de Ville, plus connu sous le nom de BHV, s’adapte à l’évolution de la société. Jusqu'en avril 2014, le grand magasin se renouvelle et repense ses espaces.

 

C’est en 1856 que Xavier Ruel, quincaillier lyonnais agrandit son commerce et s’installe sur trois étages de l’immeuble au 54 rue de Rivoli. Au début du XXe, le Bazar vend des articles de Mode et s’agrandit à nouveau. Suivront l’émancipation de la femme et l’apparition des appareils ménagers puis la décoration et le bricolage dans les années 70.

 Le BHV surfe sur la vague du changement et de l’innovation pour répondre toujours mieux aux attentes du public. L’enseigne prend aujourd’hui une nouvelle direction en élargissant son offre vers une nouvelle cible : les « Urbains Créatifs ». Ces consommateurs sont des hommes et des femmes curieux, en quête de bien-être et amateurs de bonnes choses. Ils se démarquent par leur anticonformisme et personnalisent leur style avec du « fait maison ».

 Pour répondre à ces nouvelles tendances, le grand magasin parisien ouvre de nouveaux espaces : une partie dédiée aux arts de la table et au sous-sol une offre bricolage et peinture. Côté cuisine, le BHV proposera prochainement des ateliers animés par des chefs. Dans les autres secteurs de la boutique, la sélection est plus importante, notamment pour les chaussures, les cosmétiques ou la librairie.

 

Plus qu’un point de vente, le BHV revendique son appartenance au quartier du Marais. Pour illustrer ce lien avec son environnement, le BHV distribuera à ses clients le plan du grand magasin pour découvrir le quartier de façon ludique à partir de 4 parcours différents. Changement de cap, changement de nom, BHV s’appellera désormais le BHV Marais à partir d’octobre.

 

Autre événement pour découvrir le Marais, une exposition « Marais : Pics & Spots » en immersion dans ce quartier qui témoigne du passé parisien et dévoile les nouvelles tendances, installée au 5ème étage du BHV jusqu’au 26 octobre.

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2013 06 24 A propos du Logo BHV

3 Juillet 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Lu sur www.creads.org/blog/logos

La filiale du groupe Galeries Lafayette, BHV Rivoli vient également de dévoiler son nouveau logo. En octobre 2012, le magasin avait déjà changé de nom en BHV / Marais afin d’attirer les « urbains créatifs » fréquentant le Marais.

« Nous sommes sortis du bloc vert historique du BHV pour imaginer un logo faisant plus grand magasin, explique Anne-Marie Gaulthier, directrice communication et marketing des grands magasins du groupe. ‘Nous avons choisi une police élégante, avec le BHV en corps gras. Le slash, en orange, était important. Car il fait référence aux slasheurs, ces personnes qui ont plusieurs vies en même temps. C’est le cas de nombreux ‘urbains créatifs. »

L’identité visuelle en blanc, noir et orange accompagnera la rénovation des façades prévue pour octobre 2013. La conception des magasins a également été repensée : apparition du rayon chaussure, disparition du rayon meuble et CD-DVD, arrivée de nombreuse marques comme Zadig&Voltaire et Burberry.

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2013 06 21 Le «BHV/Marais», moins bazar et plus Marais

3 Juillet 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Libération 21 juin 2013 à 12:49

Par ELVIRE VON BARDELEBEN

 

·     Pour séduire un nouveau type de clientèle, le magasin parisien se repositionne et change de nom.

 

Pourquoi se faire suer dans un grand magasin quand on peut tout acheter sur Internet? Le Bazar de l’Hôtel de ville tente de donner aux clients de bonnes raisons de venir faire ses achats en direct. Et opère, dans ce but, une discrète métamorphose. Le BHV ne se tournera désormais plus vers la rue de Rivoli, mais vers la rue de la Verrerie, c’est-à-dire le Marais. Son nom change et devient Le BHV/Marais (notez l’importance du slash: la marque s’adresse désormais à la génération de «slasheurs», dixit le service com).

Le grand magasin souhaite être perçu par les promeneurs et les touristes comme une prolongation des artères commerçantes du Marais. Afin de répondre aux attentes des «urbains créatifs», leur nouvelle cible, l’organisation du bâtiment change: plus de rayons meubles ni multimédia, où la concurrence est trop rude. Mais un agrandissement de la mode femme, un nouveau rayon chaussures. Et le maintien des espaces qui fonctionnent et sont séduisants pour«les animaux sociaux à la recherche de développement personnel»: le bricolage et la cuisine. Séduire l’urbain créatif a un prix: 35 millions d’euros (représentant deux ans de travaux)ont été investis.

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Antoine Eminian nous propose le livre de l'été : Wilderness

27 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Eminian AntoineAntoine a eu la gentillesse de nous recommander ce  livre : Wilderness de Lance Weller : 

Faisons appel à nos souvenirs, La bataille de Wilderness connue dans la guerre de Sécession (1864), opposa les armées du général nordiste Grant à celle du général sudiste Lee.  17 000 nordistes et 10 000 Sudistes perdirent la vie en deux jours.

Lance Weller L’écrivain américain Lance  Weller, né en 1965, est l’auteur de plusieurs nouvelles et Wilderness est son premier roman. Actuellement il réside à Gig Harbor, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses chiens.

 Abel Truman vit sur la côte Nord-Ouest des Etats-Unis, dans une pauvre cabane avec son chien pour unique compagnon.

Grant

Trente ans plus tôt, il a survécu à la bataille de la Wilderness, l'un des affrontements les plus sanglants de la Guerre civile américaine. Depuis, Abel est hanté par son passé douloureux, jusqu'au jour où il décide de partir pour un ultime voyage. Mais le vieux soldat ne tarde pas à être rattrapé par la violence lorsque deux hommes lui dérobent son chien.  Laissé pour mort par ses assaillants, Abel part sur leurs traces à travers les Olympics Mountains.

 Lance Weller LivreVoici le résumé du roman, tel qu’on peut le lire sur la quatrième de couverture du livre. Pourtant, même s’il est alléchant, ce n’est que la face émergée de l’iceberg, tant ce bouquin est riche, dense et bigrement plus énorme que cette mince péripétie néanmoins symbolique. Et vous le comprendrez très vite, dès les premières pages du prologue on pressent qu’on va assister à un drame terriblement bouleversant. 

Le roman court entre 1864 et 1899, mais la construction narrative, complexe tout en étant parfaitement maîtrisée par Lance Weller, n’est pas linéaire.

Le présent du roman, son épilogue, se situe en 1899 mais de nombreux flashbacks renvoient le lecteur à différentes époques antérieures, dont les dernières années de la Guerre de Sécession (1861-1865). A ce propos, le titre de l’ouvrage, Wilderness, évoque une région de forêts où eut lieu une terrible bataille en 1864, ce qui nous vaut des scènes épouvantables et atroces, d’une violence inouïe lorsque les hommes perdent tous leurs repères. 

Nous suivons Abel Truman en permanence, mais des personnages secondaires le croisent et le recroisent au fil des chapitres, Glenn Makers et Ellen, Dexter et Hypatia… Tous vont souffrir, certains, nombreux, pire encore. Roman de la souffrance, guerre, viols, ségrégation raciale, criminels minables, corps meurtris, aucun répit durant ces trois-cents pages. Roman de la mémoire aussi, quand ce ne sont pas les corps, c’est l’esprit qui trinque par le biais de la mémoire « … à peine s’était-il isolé du monde que la mémoire revenait faire ses ravages. »

 

Tout le roman est une succession de scènes, extraordinaires de maîtrise littéraire, au service d’une émotion poignante permanente. J’ai rarement été aussi bouleversé à la lecture d’un roman. Tragique, pathétique, j’enrage de ne pas trouver les mots parfaits pour vous inciter à lire ce livre.

 Je me garde toujours d’utiliser le terme de chef-d’œuvre pour parler d’un bouquin, me méfiant de ce mot trop galvaudé, mais aujourd’hui, j’avoue qu’il m’est difficile de ne pas le considérer comme tel. D’un coup, mais quel coup de maître, Lance Weller vient d’entrer dans la cour des très grands écrivains contemporains.

   « A ses côtés, le chien percevait son désespoir et savait ce que le vieil homme ignorait, il savait qu’il allait bientôt tenter quelque chose et qu’il échouerait, et qu’ils se mettraient en route peu après. Le chien savait aussi qu’ils ne reviendraient pas. Il savait ces choses de la même façon qu’un chien connaît bien le cœur de l’homme qu’il aime et comprend ce cœur encore mieux que ce que l’homme pourrait espérer. Le vieil homme caressa la tête du chien, l’air absent, et l’animal leva les yeux vers lui un instant avant de poser le menton sur ses pattes de devant et de fermer les paupières. »

 Lance Weller  Wilderness  Gallmeister

 P.S. : Au-delà de ce roman et sans publicité aucune, sachez que les Editions Gallmeister proposent un catalogue extraordinaire de romans de qualité. Pour en avoir lu une bonne part, tous leurs bouquins s’échelonnent selon mes critères, entre « bon » et « très bon ». De quoi vous satisfaire tout l’été et plus encore.

 Merci Antoine, pour la présentation de ce livre livre, que tu nous écris, avec et comme toujours beaucoup de talent!

 

 

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Les Mémoires de l’US BHV par Jean-Pierre Franssens 6/6 dernière partie

16 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Franssens JP BlogAvec Jean-Pierre, Imaginez la fête et l'election de la Reine du BHV! 

Oui ! Cela a existé!.....

DES LOISIRS POUR LE PERSONNEL.

Les fêtes et les œuvres sociales feront l’objet  d’un autre récit de mémoires. Toutefois, pour suivre l’année 1936 évoquée lors du précédent paragraphe, j’évoquerais simplement une fête de Noel 1937 qui concernait l’US BHV.

us 1933 fêtes 001us 1933 fêtes 003

us 1933 fêtes 002

Je reprends pour ce faire le texte de Jean Damien.  « …Cette fête, qui se tint le 10 janvier 1937 à la salle des Sociétés Savantes, était organisée par les membres de l’Union Sportive du BHV et voyait la distribution de jouets aux enfants des membres de l’Union Sportive. Comme pour les fêtes enfantines, les jouets distribués devaient tous avoir la même valeur.

Pour la direction du BHV cette fête avait une dimension sociale certaine, comme le prouve cette phrase extraite de la réunion du comité sportif de l’US BHV du 1er décembre 1936 : ».

Proposition de Monsieur Lemoine au point de vue œuvre sociale, il demande l’organisation d’un arbre de Noel au profit des enfants des membres actifs de l’US. »                                                      

Autres grandes fêtes mises au point  au Bazar, les fêtes d’hiver. En 1929, la fête d’hiver se déroula Salle Wagram, le 9 mars. Bien que réunissant des membres du personnel et surtout des membres de l’US BHV, l’entrée était payante (Les billets d’entrée coûtaient 5 ou 15 francs). Une tombola fut organisée, uniquement pour les sportifs du Bazar, et trois prix principaux furent mis en jeu : Un 1er prix équivalant à 1000 francs et deux autres prix qui équivalaient à 500 francs. Ces prix étaient constitués par des bons d’achat.                                                

Après la fête, les membres du comité de l’Union Sportive du magasin se regroupèrent lors d’un souper qui fut donné à partir de 2 heures du matin.   

us 1934 fêtes 001 us 1934 fêtes 002

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Nous tenons à remercier Jean-Pierre pour ce travail de recherche et de résumé sur ce qui a fait l'histoire d'une société: Notre Grand Magasin BHV.

A bientôt, Jean-Pierre pour d'autres articles.

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Impressions d'un néophyte cyclo par notre collègue François Clerget

11 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Clerget-Francois.jpgNous voici en Mai 1999 !....Quand François devient grand sportif !....

Jean-Pierre Franssens se souviendra!... Merci François.

N'oubliez pas son invitation à venir vous promener en voiture ancienne au Vesinet le 16 juin

« Comme beaucoup, ma matinée du dimanche a quelque chose de « sacré ». certains vont à la messe, d’autres à la pêche, d’autres au marché ou faire un footing… Moi, je dors !... C’est ainsi que tous mes dimanches matin se passaient tranquilles, calmes et douillets jusqu’au jour où Michel Bindault avec qui j’avais eu plaisir à travailler dans les années 70-80 m’appelle pour prendre de mes nouvelles.

Ma vie, plutôt, mon dimanche matin en fut bouleversé.  Car Michel, lui, le Dimanche, il fait du vélo. Et pas seul !.... Ils sont des dizaines à enfourcher leurs vélos dès l’aube chaque dimanche que Dieu fait, qu’il pleuve, qu’il vente ou même qu’il fasse beau.

Et comme Michel est convaincant, je me retrouvais officiellement membre de l’US BHV, faveur probablement due à ce même maillot que j’ai beaucoup porté lorsque j’étais à Rivoli, inscrit à la sortie Cyclo du dimanche suivant avec un rendez-vous à 7h30 à Saclas, petite ville absolument inconnue sauf des cyclos, située au fond de l’Essonne.

Clerget--Cyclo-1.jpg

Comme toujours, Michel et Jean-Pierre Franssens avaient bien fait les choses. J’étais préalablement passé prendre mon paquetage et c’est habillé d’un cuissard US BHV, , de gants US BHV, et d’une casquette Pastis 51, que je retrouvais mes anciens collègues, toujours aussi joyeux et sympathique ;

Clerget--Cyclo-2.jpgCe petit moment d’émotion passé, il fallait enfourcher nos montures car nous avions quand même 90km à parcourir.  Nous avions à peine fait 4 km que notre petit peloton s’engouffre dans une propriété privée pour une pause petit déjeuner.  Ce début de matinée me parut très sympathique. En fait toute la famille Franssens s’était mise en quatre  pour que nous puissions pédaler sainement alimentés et vitaminés. Toutes les bonnes choses ont une fin, il a fallu repartir et attaquer les côtes, se protéger du vent, surmonter les coups de pompe, oublier le mal aux fesses, ne pas se laisser distancer ! Une pensée sur la matinée tranquille que j’aurai pu avoir me traversa l’esprit dans cette maudite côte !

Et puis enfin l’arrivée ! Quel bonheur ! L’effort a ceci d’irremplaçable qu’il vous laisse toujours le gout de la victoire. Douche froide et repas chaud ! Ce repas bon, copieux et arrosé dans une auberge réputée de Saclas fut l’aboutissement logique d’une fantastique matinée de vélo et de fraternité sportive.

Clerget Cyclo 3

Nous sommes désolés de ne pas avoir des photos plus nettes.

Merci François d'être venu nous faire partager ce bon moment.

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Le 6 Juin 1944 par Jean-Claude Charmoy

5 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Echos des membres

Jean-Claude, notre ambassadeur mi-parisien et mi-normand a plaisir à nous rappeler cette journée dite : "Le jour le plus long".

Normands ou normands de vacances, n'hésitez pas à contacter Michel Bindault (ambassadeur : Est Nord, normandie) et Jean-Claude pour les rencontres de l'été sur place. Vous avez perdu la liste? envoyez un commentaire ci-dessous et je vous la renvoie sur votre mail perso.

Un week-end en Normandie ! Des vacances en Normandie ! bien agréable ballade et pourtant.... cette région est chargée d'histoire…

C’était, il y a presque 70 ans : En 1944, l’armée allemande occupe la France depuis déjà quatre ans. Les Alliés : les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni,  préparent en secret une opération pour libérer notre pays.

Le 6 juin 1944 : 130 000 soldats et 22000 parachutistes,  américains, canadiens et britanniques débarquent en Normandie.

 Chaque année nous rendons hommage à ces 2500 hommes tués et  9000 autres blessés, pour que vive notre France.

Le 6 juin 1944 : Américains, Britanniques, Canadiens, Polonais, Tchèques ,ainsi que 150 Français du Cdt Kieffer, débarquèrent le matin du 6 Juin sur les plages Normandes, d’Utha, d’Omaha, de Gold, de Juno et de Sword, pour libérer la France.

 6h.30 c’est l’opération Overlord  !!! (Nom de code de la Bataille de Normandie)

Batterie de Merville Allemande Blauckauss de repos

1/ Blochauss de la Batterie de Merville

2/ Blockauss de repos de Francevile-plage

Blockauss Merville pégasus le vrai 1944

3/ Blockauss de repos de Francevile-plage

4/ Pegasus-Bridge (pont de Bénouville) : le nom donné au pont qui enjambe le canal de Caen à la mer sur la commune de Bénouville.

 Mais pour que se soit une réussite, dans la nuit du 5 entre 22h et 6h.15  trois opérations aéroportées secrètes sont lancées l’une à 0h.10 sur Sainte Mère l’église (pour la préparation du port d’Arromanches, l’autre sur Pegasus-Bridge à 0h13, le pont qu’il faut tenir pour acheminer les différents ravitaillements, et l’autre sur la Batterie de Merville 0h15 qu’il fallait « Neutraliser » pour ne pas détruire les Bateaux en mer. 6h.18 Mission accomplie.

 Bunker Hilmann Juno

1/ Blockauss de commandement de la toute la côte ouest (de Ouistreham à St Mére l'église)

2/ Blockauss de la plage de Juno pris d'assaut le 6 juin 44 à 6h.30

Ohama-Beach

3/ Hommage aux troupes sur la plage d'Oahama-Beach

 4/ Prise d'assaut de la fameuse "Point du Hoc !!!

Pointe du Hoc

 Arromanches-Port

1/2-  reste du Port artificiel d'Arromanches

Port d'Arromanche

- 3/ L'église de Sainte Mère l'eglise et son para de la 101ème airborne qui fit le mort !!! après avoir reçu une rafale de mitrailleuse !!!

Sainte Mère l'église

 Souvenons-nous !!!

 Merci, Jean-Claude de ta fidèle participation.


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Les Mémoires de l’US BHV par Jean-Pierre Franssens 5/6

3 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Franssens JP BlogRendez-vous avec Jean-Pierre, comme prévu, pour la suite de cette série sur l'union sportive...

L’INTER MAGASIN SPORT 

US BHV 004

L’I.M.S était un groupement des sociétés sportives des grands magasins de nouveautés de Paris.  Sa fondation remonte à l’année 1894. Sa direction était assurée par un président qui était secondé par trois vice-présidents, un trésorier, un archiviste et des censeurs. Les différents sports étaient représentés par des présidents de commissions.

En juillet 1933, suite au décès d’un Monsieur dénommé Fras qui était président IMS et aussi dirigeant de l’Union Sportive du Louvre (magasin) et d’un vice –président, les statuts de l’organisation furent modifiés. Quatre vice-présidents au lieu de trois. L’un chargé du cyclisme, le second de l’Athlétisme, du cross et du tir, le troisième de l’escrime et du tennis et le quatrième du football et de la natation.

Le financement : Celui ci était assuré par le versement des cotisations de la part des grands magasins de nouveautés.

Lors de difficultés financières les cadres dirigeants se permettaient de faire effectuer, par qui de droit, quelques placements  pour le bien général.

 Le 2 février 1936 il est dit que : « Le trésorier fait savoir qu’il a placé 10.000 francs en bons de la défense à 2 ans 4% à la date du 28 janvier »….de façon plus intéressée fut décidé d’autorises le port de maillots publicitaires par les cyclistes, contre finances, bien que cela se soit fait après d’âpres discussions et réunion de comité de l’I.M.S du 4 janvier 1934 : « A la suite d’une controverse de Monsieur Lemoine ( tout à la fois le dirigeant de l’époque de l’I.M.S et de l’US BHV), le comité décide d’autoriser la publicité sur les maillots cyclistes. » .

On assistait à la naissance de ce que nous nommons de nos jours, pour reprendre un anglicisme répandu, le « sponsoring ».                                                                                            

En 1925, de nombreux magasins parisiens de nouveautés participaient à l’I.M.S. Le BHV, le Louvre, le Printemps, la Samaritaine, le Bon Marché, les Galeries Lafayette. Il y avait aussi la présence d’équipes sportives de, la Belle Jardinière, Esder’s, Halte-là, les Magasins Réunis, le Palais de la Nouveauté et Pygmalion.

US-GL-extrait.jpg

 En 1938, cette liste était considérablement étoffée et des équipes de Sociétés industrielles participaient alors aux compétitions. (Il serait ardu de vouloir les citer toutes en ce récit). Entre autres, Dunlop-sport, Roger et Gallet, Palmolive, Pyrex, Gibbs, Révillon…..etc……..                                                                       

 Pour encourager l’esprit de compétition, l’I.M.S, avait institué un calendrier de challenges dans tous les sports qui faisaient se rencontrer les différentes équipes sportives des grands magasins.             

Lors de ces rencontres, les sportifs défendaient l’honneur de leur employeur… A l’US BHV, chaque futur licencié avait « l’obligation morale de faire tous ses efforts pour aider à son développement » et devait «  coopérer de tous ses moyens et proposer au comité toutes les mesures qui lui paraîtraient propres à accroître la prospérité du club. »                                                                                                             Les sportifs ne recevaient pas d’argent en cas de victoire, mais ce qu’on nommait à l’époque des « breloques », à savoir des médailles, des coupes ou des maillots. Seul le sport devait compter, il était hors de question que l’argent fasse parler de lui.


Le SPORT

Par le sport l’Homme (grand H) entretenait sa forme, par l’éducation physique se faisait en quelque sorte une partie de l’éducation générale des personnes. Contrôler la pratique sportive de ses employés, c’était pouvoir influer sur une partie de leur vie privée.

On renforçait par ce biais la cohésion de son personnel. Chaque personne trouvait de la sorte sa place au sein d’un groupe et avait l’impression d’avoir une réelle utilité, d’être plus qu’un simple agent ou un simple travailleur de grand magasin.

 Pouvoir se mesurer à armes égales avec l’un de ses supérieurs donnait à une personne une autre vision de son mode quotidien, de son univers de travail. Tout à la fois on transformait un être en une partie disciplinée d’un seul corps au travers du principe de l’équipe et tout à la fois on faisait de lui une personne bien distincte, avec des qualités propres qu’on lui permettait de cultiver au travers du sport pratiqué, mais toujours dans l’optique de l’intérêt du groupe.                                                                                                                                                                      

Assurer le bien être physique revêtait donc une grande importance pour les diverses directions de grandes enseignes parisiennes. Et quand le physique ne suivait plus, que la maladie frappe, là aussi on intervenait. Choyer et soigner son personnel était un devoir moral et une obligation structurelle : un travailleur en forme est un travailleur qui va assurer une bonne rentabilité à son employeur(….)    Il valait mieux payer pour assurer la santé de ses employés que rechigner à le faire et perdre de l’argent de manière indirecte.                                                                                                                                   

 Dans le droit fil de cette volonté de faire le bien furent aussi pris d’autres types de décisions qui avaient pour but d’assurer l’éducation de jeunes personnes, de distraire son personnel, de venir en aide à des associations caritatives et de secourir les nécessiteux. Ces dernières mesures ne concernaient pas exclusivement les employés des magasins, mais assuraient une publicité certaine à ces derniers.

Se faire de la publicité tout en se donnant bonne conscience fit partie d’une politique mûrement pensée de la part des différentes directions,  politique qui faillit en 1936.

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Les Mémoires de l’US BHV par Jean-Pierre Franssens 4/6

30 Mai 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Franssens JP BlogAvec Jean-Pierre : Retouvons l'Union Sportive du BHV  : Quand on veut.... on peut!.....

PETITS MOYENS de l’US BHV mais des grands résultats.

Au cours de la réunion du comité sportif de l’US BHV en date du 2 février il est dit que : Le comité décide de faire les démarches nécessaires auprès des services du ministère de la guerre afin de faire agréer l’US BHV comme société de préparation militaire, en vue d’obtenir tous les avantages qui en résulteront. Ceci permettait d’obtenir des aides financières directes et des aides de l’état indirectes pour pouvoir entretenir les installations sportives qui étaient conséquentes.                  

Le BHV ne posséda, en propre au cours des 1920-1930 qu’une salle de musculation au 1 archive et un terrain d’athlétisme à Bourg-la-Reine.

 Au cours de la réunion du comité sportif de l’US BHV du 8 novembre 1922 : « une baraque comprenant un petit salon de réception de réception, 3 vestiaires hommes, 2 vestiaires dames et un bain-douche sera installée par les soins de Monsieur Roy, architecte du BHV. »

Pour les autres sports, le BHV s’arrangeait avec les moyens du bord. Elle bénéficia ainsi de l’aide de l’équipe de football du Red Star, qui lui prêta son stade. (PV  US BHV du 29 novembre 1920 : »…

 Le Red Star met gracieusement à notre disposition, tous les lundis, son terrain en vue de l’entraînement de nos joueurs de football. »                                                                             

Quand le BHV ne bénéficiait pas d’aides, il louait les installations sportives. Les locations étaient effectuées soit auprès de municipalités, comme à Argenteuil pour un terrain de sport « PV US BHV du 22 mars 1929 pour le cross du BHV le 3 février 1930 à Argenteuil. », à Vaujours pour une piste cycliste « PV US BHV du 11 mai 1921 pour la coupe d’encouragement du BHV le dimanche 5 juin sur le circuit de Vaujours. », soit auprès de privés, comme pour une salle d’escrime « PV US BHV du 5 juillet 1929… » Monsieur Chocol, responsable USBHV de l’escrime rend compte de son entrevue avec Monsieur Decauchy, maître d’armes rue Jacques Cœur N°15…la salle est ouverte tous les jours de 16h à 20h. », et aussi le stade Latres « PV US BHV du 5 juin 1931 « Location du stade Latres pour la réunion d’Athlétisme du 14 juillet 1931 ».     

                                                                                                             

Les magasins parisiens utilisaient leurs terrains et leurs installations sportives les plus diverses, non seulement pour permettre aux sociétaires de leurs  unions et de leurs associations de s’entraîner mais aussi pour y accueillir des compétitions avec d’autres clubs.   

us 1932 fêtes 002                                                        

Les magasins rivalisaient entre eux sur le plan des bénéfices, des résultats et bilans commerciaux, mais ils rivalisaient aussi sur le plan sportif, ce que peu de personnes savent de nos jours. Sous la direction de Serge Roussard nous avons nous-mêmes découvert cette information.

Parmi les pièces sur lesquelles nous avons eu l’occasion de travailler se trouvait un document intitulé « Cahier IMS ». Ce document contenait, et ceci du 30 décembre 1925 au 20 mars 1946, les divers programmes des réunions sportives qui eurent lieu entre les magasins, ainsi que tous les résultats et bilans sportifs de ces compétitions. Aucune information de 1920 à 1925, mais nous en avons  de 1926 à 1939, ce qui est déjà en soi quelque chose de remarquable.

us 1932 fêtes 001us 1932 fêtes 003


Vu la richesse de ces découvertes, nous avons décidé de clore la partie consacrée au sport par un chapitre consacré à l’I.M.S.

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Fête du fleuve et 44e Solitaire du Figaro Eric Bompart Cachemire à Bordeaux

27 Mai 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest

Vous aimez les bateaux, la voile, la mer!....Une petite coupure dans la série US BHV, s'impose...

Tous les deux ans Bordeaux fête son fleuve, cette année les festivités durent 10 jours.

Bordeaux,  plébiscitée par les touristes,  reconnue comme la ville préférée des Français après Paris, se doit bien d’être à la hauteur.

A la grande joie des promeneurs Bordelais qui se hâtaient Vendredi soir sur les quais, nous assistons à l’arrivée du Cuauhtemoc, nom du dernier empereur aztèque, au XVIe siècle, symbole de Liberté au Mexique.

C’est un superbe « 3 mâts » mexicain !

Il fait son entrée vers 19 h15 sous le nouveau Pont levant « Ba-Ba » ou plus officiellement « Chaban-Delmas ».

Cuauhtemoc (27)

C’est certainement l’un des plus beaux bateaux du monde ! Hélas le temps se gâte.

Cuauhtemoc (31)

Cuauhtemoc (30)

Cuauhtemoc (36)

L’estuaire accueille la 44 e Solitaire du Figaro Eric Bompart Cachemire :

 41 bateaux concurrents sont arrivés vendredi soir sous un ciel peu clément.

Nous retrouvons les grands vainqueurs :

Yan Elies (Groupe Queguiner leucémie Espoir),

Jéremie Beyou (Maître Coq) vainqueur  2011 et 2005,

Armel le Cléac’h (Banque Populaire)   vainqueur en 2010 & 2003,

Nicolas Lunven (Générali) Vainqueur 2009 et

 le bien connu Michel Desjoyaux sur TBS vainqueur  2007, 1998, 1992  et bien d’autres …

Bateaux Solitaire (10)

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Bateaux Solitaire (2)

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Dimanche 26 mai le soleil est revenu pour la fête….

Bateaux Solitaire (21)

Le 1 er juin au cœur de ce Port de la Lune, les skippers de la Solitaire du Figaro vont nous faire apprécier leur talent dans une régate…jamais vue !

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Le grand départ sera donné le 2 juin près de Pauillac.

Le village accueille de nombreux exposants, la fête dure tous les jours, avec des soirées musicales. 

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Cuauhtemoc (45) Cuauhtemoc (47)

Sous le soleil!...... Bordeaux fête le fleuve.

Cuauhtemoc (44)

2 grands spectacles pyrotechniques :

Vendredi 31 mai pour rendre un hommage aux héros des océans.

Samedi 1er juin sur le thème de la Gironde : Bordeaux et son fleuve, amoureux, heureux, en colère ….

Nous sommes heureux de partager avec vous ces quelques photos!

C‘est parti pour 1938 MILLES.....amis de Normandie et de Bretagne à vous de prendre le relais.

ETAPE 1 : BORDEAUX – PORTO 536 milles

Départ : 2 juin 2013 - 13h  Arrivée : 5 juin 2013

Attention aux eaux bancs de sable de l’estuaire de la Gironde.

ETAPE 2 : PORTO – GIJÓN 452 milles

Départ : 8 juin 2013  Arrivée : 11 juin 2013

ETAPE 3 : GIJÓN – ROSCOFF 436 milles, nous passons le relai à nos amis Bretons !

Départ : 13 juin 2013  Arrivée : 16 juin 2013

ETAPE 4 : ROSCOFF – DIEPPE 514 milles, Merci aux normands qui prendront les prochaines photos

Départ : 20 juin 2013  Arrivée : 23 juin 2013

Cuauhtemoc (45)

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