Voitures anciennes par François Clerget
Me revoici, après une petite absence sur ce blog, avec un article un peu plus long, mais tellement intéressant que je vous laisse découvrir. Merci François ! et que les mordus de voitures anciennes n'hésitent pas à assister aux prochains événements....
Sollicité par la Municipalité, je dois organiser pour le 7 juin le 1er rassemblement de voitures anciennes à Croissy sur Seine, la ville où j’habite, dans le cadre de la traditionnelle fête de la Grenouillère et sur le thème des Impressionnistes. Nous sommes dans le haut lieu des impressionnistes, il fallait être à la hauteur car ici on ne plaisante pas avec cette référence culturelle !
La difficulté essentielle par rapport à l’organisation d’un rassemblement normal de voitures anciennes est donc la nécessaire forte présence d’autos de la fin du 19ème et début du 20ème siècle. Car elles sont peu nombreuses à rouler, ne peuvent faire que de courts trajets et sont très capricieuses coté mécanique ! La plus ancienne des voitures inscrites date de 1898, et roule toujours gaillardement, au grand plaisir des spectateurs.
C’est devant la cour d’honneur du château Chanorier que seront alignées ces vénérables ancêtres, tandis que les voitures après-guerre (jusqu’à 1985 puisque la règle veut qu’une voiture soit considérée comme « de collection » à partir de 30 ans d’âge) seront disposées dans le parc à l’arrière.
A part les voitures, d’autres animations pour petits et grands sont prévues, toujours sur le thème des impressionnistes : ateliers peinture et concours, danse quadrille et polka, animation théâtrale, croisière sur la Seine, « silhouettiste », jeux anciens (course en sac, tirage de corde, pèche a la ligne, etc.), voitures à pédales, sulkys, ateliers de maquillage, carrousel retro, ambiance jazz musette.
Dès 9h30 les 1ères voitures inscrites arrivent, et je reste en même temps attentif à la grille d’entrée pour voir les arrivées et accroché à mon téléphone pour recevoir les appels de ceux qui seraient tombés en panne, dont la voiture n’aurait pas démarré ou qui se sont perdus. Au final, sur les 15 voitures fin 19ème jusqu’aux années 20 inscrites, 13 arriveront à bon port. Coup de chance !
Par contre, 1ère anecdote de la journée, une des toutes premières voitures à arriver, une superbe De Tomaso Panthera, va tomber en panne juste devant le château, soit à quelques mètres de son point d’arrivée final. On finira par pouvoir la faire rouler jusqu’à son emplacement pour la journée, mais ensuite c’est sur une dépanneuse qu’elle quittera Croissy le lundi matin.
Dans le parc, les voitures arrivent en bon ordre et vers 11 heures le spectacle commence à être magnifique. En tout une petite centaine de voitures de toutes sortes (populaires, sportives, prestigieuses) et de toutes origines (France, GB, Allemagne, USA, Italie, …) prend place sur la pelouse, face à la verrière du château.
Coté grille et cour d’honneur, les ancêtres arrivent également régulièrement, soit sur des remorques pour celles qui viennent de loin, soit en roulant, au grand plaisir visuel et sonore des spectateurs.
Les applaudissements les plus nourris ont été pour cette Clément de 1898. Elle appartient à un docteur à la retraite qui l’a reçue de son oncle lorsqu’il avait 14 ans, il y a une cinquantaine d’années, et l’a précieusement gardée et entretenue depuis plus de 50 ans.
Parmi la centaine de voitures exposées, je vous en présente quelques-unes parmi celles qui nous ont fait rêver ou qui sont exceptionnelles :
Bugatti type 37 Grand Prix de 1926 : fabriquée de 1926 à 1930, développée par le constructeur automobile français Bugatti, elle est une variante de la 35, conçue à partir de 1924.
Forte d'un palmarès toujours inégalé, avec plus de deux mille victoires en compétition dont cinq succès consécutifs à la Targa Florio, elle est non seulement la Bugatti la plus célèbre mais compte également parmi les voitures ayant le plus marqué l’histoire de l’automobile. La naissance du mythe des « Pur-Sang » Bugatti date d’ailleurs de cette époque.
Aujourd’hui, une Bugatti de ce type se négocie au prix d’un très bel appartement dans les quartiers très chics de Paris …. Et pourtant la plupart des propriétaires roulent souvent et vite avec, il y a même des courses organisées au cours desquelles ils pilotent toujours à la limite de la voiture, et n’hésitent pas à prendre des risques incroyables ! Des passionnée de voiture avant-guerre, de vitesse et de sensations …. et au portefeuille bien garni !
Cette Talbot K78 de 1930, surement moins sportive, mais peut être plus belle, est arrivée sur un plateau mais fonctionne à merveille. La souplesse et le silence de son moteur sont justes incroyables, le tout dans un luxe et un confort typique « années folles ».
Les voitures françaises construites à Suresnes deviennent suite au rachat par Anthony Lago, des Talbot-Lago.
LA fameuse Aston Martin DB5, celle de James Bond ! Voiture mythique, qui n’a pas rêvé d’en conduire une un jour !
L'Aston Martin DB5 est produite de 1963 à 1965 et réalisée par le carrossier Italien Touring Superleggera. Remplaçante de la DB4, sa devancière, elle est plus connue pour être la voiture de James Bond dans Goldfinger, Operation Tonnerre ou plus récemment dans Goldeneye, Demain ne meurt jamais, Casino Royale et Skyfall. La DB5 se décline en coupé ou en cabriolet dès sa sortie en 1963, et une série très limitée en version break est proposée plus tard. 1 021 exemplaires en ont été vendus.
Si cette auto vaut aujourd’hui une petite fortune, il faut savoir que dans les années 90’s, donc il n’y a pas si longtemps, on pouvait s’en offrir une pour le prix d’une voiture neuve haut de gamme française. Certains passionnés ont fait de belles plus-values ….
Jaguar Type E, la encore nous avons tous rêvé un jour devant cette voiture au capot impressionnant et à la ligne intemporelle. Dotée d'un fort tempérament grâce à ses moteurs à fort couple, elle représentait l'archétype des voitures de sport des années '60'.
La Jaguar Type E est présentée au Salon international de l’automobile de Genève de 1961, elle succède à la série des XK. La production s’étend de 1961 à 1975 et se décline en trois modèles (cabriolet, coupé et 2+2), trois séries et deux éditions limitées.
La Type E, bien que rappelant la Jaguar D-Type du point de vue de sa ligne, est pour l’époque d’une conception très moderne. 72 584 exemplaires de Type E seront produits, constituant ainsi l’un des plus grands succès commerciaux de Jaguar.
Et pour terminer, une voiture « populaire » que tout le monde connait, qui fait partie de l’histoire de l’automobile française : la fameuse Citroën Traction (ici une 11cv).
La Citroën Traction Avant est produite de 1934 à 1957. Son histoire est liée dans la mémoire collective à l'Occupation, tour à tour voiture de la Gestapo et icône de la Résistance. Elle est également le véhicule préféré des gangsters, le fruit de qualités routières exceptionnelles pour son époque.
Cette automobile dispose alors d'une particularité rare sur les automobiles de sa catégorie : les roues motrices sont celles du train avant. La Traction est l'innovation première de cette voiture. Cette technique est rapidement associée en France à la Citroën, ce qui lui vaut son surnom, « Traction », et plus tard le pléonasme « Traction avant ». La vraie nouveauté est d'associer sur un même véhicule les solutions les plus modernes de l'époque : en plus du mode de transmission, une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes sur les 4 roues. Toutes ses qualités lui valant une longue carrière et une production de 760 000 exemplaires.
Sortir à Paris et ailleurs... avec Didier Bouchard
C'est toujours avec un grand plaisir que nous recevons le programme de notre conférencier.Inscrivez-vous pour une ballade entre amis et vous passerez un moment riche et intéressant.
CONFÉRENCES DIDIER BOUCHARD
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne
Ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière
75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69
Dimanche 2 août
15h Ménilmontant insolite, au fil des hameaux fleuris et des jardins
Insoupçonnés : la maison des saint-simoniens, le pavillon carré de Beaudouin
(1771), la bellevilloise, l’immeuble Borel, le passage des soupirs…
Rendez-vous. Métro Gambetta, sortie côté rue des Pyrénées. 11€
Sur inscription au 0143070969
Lundi 3 août
15h les salons de l’hôtel de Ganay (visite intérieure):un palais de la belle époque prés des Champs-Elysées, et son voisinage : les hôtels de Caraman et de Wagram (ext.). (Une visite par an)
Rendez-vous : angle av. George v et rue de la Trémoille. (Métro le plus proche : alma-marceau) carte d’identité.11€
Sur inscription au 0143070969.
Jeudi 27 août
14h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés. Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne. Histoire de Lauzun et de la grande-mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .
Sur inscription au 0143070969
http://www.arnaudfrich.com/photographe-du-patrimoine-arnaud-frich.html
Vendredi 28 août
15h jardins et salons des hôtels de Varangéville et Amelot, escalier de l’hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave doré. (une visite par an)
Rendez-vous : 217, boulevard saint-germain. 11€. Carte d’identité
Samedi 29 août
15h le village des Batignolles, foyer de l’impressionnisme, sur les traces de Mallarmé, Manet, Zola, Bazille, et Sisley.
Rendez-vous. Sortie du métro Rome. 11€.
Sur inscription0143070969
Lundi 31 août
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée.
Inscription au 0143070969
Mardi 2 septembre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Jeudi 3 septembre
15h salons fermés au public et œuvre de le Corbusier a la cité internationale universitaire. Quatre pavillons spécialement ouverts, dont la fondation suisse de le Corbusier. Peintures murales par le Corbusier, décors de Foujita, et deux décors de fresques art-déco, dont celui de la fondation Biermans-Lapôtre.
Rendez-vous. 19 boul. Jourdan, entrée principale (par le RER cité universitaire). 11€+entrée. (20pers.)
Avant-programme : automne et hiver 2015
Mercredi 7 octobre :
14h30 le château de Maintenon (appartements de Mme de Maintenon, jardins à la française et viaduc de Vauban), et le jardin médiéval de Bois-Richeux. (28) Eure et Loire
15€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Quelques places disponibles en autocar, au départ de paris, renseignements au 0143070969.
Vendredi 9 octobre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Lundi 26 octobre
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée. Inscription au 0143070969
Jeudi 29 octobre
14h30 forteresse de Chateau-Gaillard, églises et maisons anciennes du petit et du grand Andelys.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement
15€+entrée (accès possible par les transports en commun SNCF Gaillon+bus ligne 200)
Vendredi 30 octobre
11h15 (visite à 11h30) exposition « Fragonard amoureux » au musée du Luxembourg : l’amour au siècle des lumières, dans les tableaux et les dessins de l’auteur du verrou, prêtés par les plus grands musées européens et américains. (20pers.) (Autre visite : le 7-12 à 16h)
Rendez-vous. 19 rue de Vaugirard. 11€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre Matinée
10h50 (visite à 11h) exposition de Manet et Van Gogh à Bonnard et Matisse : la collection privée Hahnloser-Bühler, au musée Marmottan.
Les chefs-d’œuvre d’une grande collection suisse de Winterthur, exceptionnellement prêtés au musée Marmottan-Monet.
Rendez-vous. 2, rue louis Boilly. 11€+entrée (20 pers)
Sur inscription : 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre après midi
15h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés.
Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne .Histoire de Lauzun et de la grande-Mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .Sur inscription au 0143070969
Lundi 9 novembre
15h45 (visite à 16h) exposition « Florence, splendeur des portraits a la cour des Médicis ». Au musée Jacquemart-andré. Bronzino, Pontormo : le 16e siècle florentin.
Prêts exceptionnels des musées florentins : palais Pitti, musée des offices…
En savoir plus :
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/florence-portraits-cour-medicis
Rendez-vous. 158 boul. Haussmann.11€+entrée.
Quelques places sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Vendredi 13 novembre
14h30 (Rendez-vous. à 14h15) le Chanteau d’Anet, chef-d’œuvre de Philibert de l’orme (1550).Joyau de l’architecture de la Renaissance.
Chapelle du château, appartements meublés. Puis chapelle funéraire de Diane de Poitiers, et tombeau de la favorite d’Henri II.
15€+entrée.
Quelques places, sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Jeudi 19 novembre
14h30 le château d’Asnières et ses récentes restaurations.
Quelques places. Rendez-vous sur inscription au 0143070969. 11€+entrée
24 heures à GRUISSAN en AUDE , par JP Franssens
FLASH sur une ETAPE en pays CATHARE !
Merci Jean-Pierre pour ce superbe reportage qui nous donne envie de visiter ce village. Cet été vous qui circulez dans la région, près de Narbonne, un crochet s'impose.
De retour d'une escapade avec notre petit studio roulant. Déconnectés, instants ou nos pas ne sont guidés que par le temps-météo. Le lieu et l'envie et ou nos points de chute ne sont décidés que quelques heures auparavant.
De ce fait, pas de rendez-vous précis ce qui nous donne l'effet d'une relative liberté. La seule date fixée étant celle du retour. Cette soirée là....nous sommes dans le secteur de la côte languedocienne...vers le retour!
Plusieurs possibilités d'accueil sont notifiés sur nos catalogues de la fédération camping-caristes à Gruissan ….Sortie 37 sur l'A9, le hazard a fait que cette sortie est celle notifiée par Christian Vérant, que je salue, lors de son article sur Narbonne.
Nous trouvons un emplacement au Camping Barberousse près du Cercle Nautique Barberousse et son port qui jouxte le village au pied de la butte de la tour Barberousse quelque peu ruinée.
GRUISSAN et sa Tour du XIIIème siècle
La montée de 35 mètres afin de découvrir le panorama à 360°. Là nous voyons bien la circulade du XIème siècle mais aussi l'extension depuis les année 70-80 (du XXème) de cette bourgade, devenue un site de vacances et Tourisme, principale station balnéaire de l'Aude.
Le château est du début XIème, ainsi que les cabanes des pêcheurs.. Il est fortifié, à la fois pour accueillir les habitants en cas d'invasions et surveiller la côte contre les barbaresques. Au Moyen Age et Renaissance le château est agencé et renforcé par les archevêques de Narbonne, le dernier étant Arthur Richard Dillon. Ensuite le château a donc été principalement militaire et la tour souvent une prison. Après diverses luttes, le château est abandonné, le village dévasté et Richelieu ordonne sa démolition. Les pierres ont servi à la construction de maisons du village et autres édifices dont la cathédrale St Just de Narbonne.
Seule la TOUR Barberousse qui a été construite en 1247 par Guillaume de Broa est restée debout et domine le littoral.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse.
Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse. Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée...les meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin , le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN et sa plage aux chalets fréquemment remis en question, voir démolition mais finalement conservés....Là fut tourné 37°2 le matin film de JJ Beineix sorti en 1986 et primé 8 fois,
GRUISSAN et sa pétanque club hissée championne de l'Aude en doublette masculine.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ; A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant........... et un tribunal.....une ancre...et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Le PAYS CATHARE , les Corbières, le Minervois que de belles incursions et excursions à prévoir.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée, ses meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin, le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN : c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ....A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant...........
et un tribunal.....une ancre...
et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Mémoire du BHV : exercices Incendie par Alain Dégranges
Alain Dégranges a eu l’occasion de nous raconter quelques anecdotes du BHV. Voici à nouveau une page « Mémoire » : L’exercice Incendie. (dans les années 1970)
Comme dans toutes les grandes entreprises et les grandes surfaces, nous avions régulièrement des exercices d’incendie qui se déroulaient le plus souvent avant l’ouverture du magasin. Nous arrivions un peu plus tôt. Chaque membre du personnel avait un chemin d’évacuation à connaître ou un rôle à jouer pour diriger la clientèle, vers les sorties disponibles. Ces jours là, l’un des accès au magasin était supposé en feu et devait être proscrit.
Au cours de ces exercices, mais dans la journée, nous montions sur le toit par petit groupe, par sous rayon ou par service, pour apprendre à maitriser les flammes à l’aide d’extincteurs, à éteindre par étouffement une bassine d’huile en feu ou, comment éteindre de l’essence ou d’autres produits inflammables. Ce qu’il faut faire ou ne pas faire…
J’ai souvenir d’avoir participé à l’un de ces exercices où l’on devait évacuer depuis le toit du magasin, côté Verrerie en fixant sur un cadre métallique, solidaire du toit, un long tuyau de tissus qui descendait jusque sur le trottoir.
On y entrait par un Sas en toile également et l’on devait s’asseoir au bord du tube de tissus en y introduisant les jambes ; après quoi, il suffisait de faire le geste de se lever pour glisser dans le tube en position verticale.
Auparavant chacun des volontaires avaient été briefé et nous avions appris que pour freiner notre descente, il fallait simplement écarter les genoux et les coudes. Je me suis donc à mon tour assis au bord du toit dans le Sas et suis descendu en contrôlant ma chute jusque devant la porte par laquelle j’entrais tous les matins. Ce fut une expérience intéressante que je n’ai jamais eu l’occasion de renouveler.
Merci à Alain Dégranges et à Jean-Baptiste G, pour ses photos et son commentaire ci-dessous qui permettent le souvenir aux anciens et la découverte d'une époque ....pour les personnes arrivées après cette période.
"Ici se trouvait autre fois les anneaux pour installer la chaussette d'évacuation.
Cette chaussette servait à évacuer les personnes des étages. Ces personnes arrivaient au dessus de la marquise.
Comme les normes ont changé, ce type d'évacuation est interdite de nos jours. C'est pourquoi après avoir effectué un ravalement de la façade les anneaux ont été retirés. Un ancien pompier toujours de service m'a raconté, il se souvient très bien de cela, car il participait à cette exercice en ce temps là. Malheureusement, il n'existe plus de photo de cette période." JBG
Une nouvelle Cathédrale à Créteil, par Cécile Pierard de Maujouy
Bonjour Cécile,
Nous avons entendu parler de la nouvelle Cathédrale de Créteil. Peux-tu nous en dire un mot ?
Certains nous diront que la Cathédrale se redéploye… Pour moi, c’est plutôt une nouvelle Cathédrale.
Vous êtes sans doute venus à Créteil sans la voir. C’était une Cathédrale moderne, peu visible, implantée dans une … ville multiculturelle, multi confessionnelle : synagogues, églises catholiques, mosquées, temples protestants etc. . Ne cherchez pas à retrouver une cathédrale… à la silhouette bien connue comme celle de Paris, Chartres ou Laon dont Christine vous a parlé sur ce blog.
Ici, notre diocèse est tout jeune puisqu’il date de 1966, lorsque les nouveaux départements d’Ile de France furent créés et que Créteil devint la préfecture du Val de Marne… (1,342 millions d’habitants).
Pour agrandir et repenser la Cathédrale, le cabinet « Architecture-Studio » a conçu une forme particulière de 2 coques en bois, en lamellé-collé, qui se rejoignent comme les mains en prière. Les 2 coques sont reliées par un vitrail.
Elle sera inaugurée le 20 septembre, en présence de toutes les autorités civiles et religieuses, avec, comme il se doit, une œuvre musicale nouvelle : un « Te Deum » de Richard Dubugnon, créé pour l’occasion dans l’esprit de la Cathédrale (avec orchestre et choristes ).
Tout se veut résolument contemporain. Le clocher, l’intérieur en mezzanine avec ses gradins.
Photos de la Cathédrale par Cécile
Des sculptures originales!
Nous avons pu découvrir par la presse que sur le parvis va être installée une sculpture du « Christ accueillant » de Benoit Mercier, prix Pèlerin du Patrimoine 2014.
Dans le chœur est déjà installée la statue en bronze de Marie de l’Apocalypse de Françoise Bissara-Fréreau .
(Peintre et sculpteur, née au Caire et d’origine Grecque, membre élu de l’Académie des Arts du Dessin de Florence, section sculpture, et de la Royal British Society of Sculptors, Londres.) Cette artiste est à découvrir, je citerai… un passage d’une interview : L’Art est un combat pour protéger la vie car « chaque être humain est une source de richesse qui doit être protégée » (Saint Bernard).
La reconstruction de cette Cathédrale a pour but de la rendre « + visible, + vaste, + lumineuse, + accueillante. » nous dit Michel Santier, Evêque de Créteil.
La première messe paroissiale devrait être célébrée le 12 juillet ; pendant les travaux une cathédrale éphémère avait été installée sous une tente, sur un parking voisin.
Merci Cécile pour cette information culturelle.
Que ceux qui passeront à Créteil, n’hésite pas à aller la voir et nous envoyer des photos de l’intérieur.
Marciac, ma ville, Capitale du Jazz par Jean Bourlon
Au cœur du Gers, au sud-ouest d’Auch, à côté de Mirande, une jolie petite ville retient toute notre attention, c’est celle où habite Jean Bourlon qui se nomme Marciac.
Jean nous en parle : J’adore mon village, Marcianais par ma mère et parisien par mon père…lorsque je me promène dans Marciac et ses environs, je dis : Merci mon Dieu pour ces racines gasconnes.
Marciac est une ville Bastide mais cette cité historique déboutée de sa position historique à la fin de la guerre de Cent-ans est aujourd’hui une merveilleuse ville d’où s’élancent des remparts l’été des folles et heureuses notes de musique de son festival de Jazz.
Vous ne le saviez pas ? Et bien, c’est ici qu’il faut venir pour appréciez le Jazz. Les Marcianais en sont si fiers !
De la fin juillet à la mi-août, en matinée, l’après-midi, jusqu’au soir, Vous entendrez des orchestres étonnants. Ici la Louisiane rencontre Cuba, pour embraser le jazz plus moderne ou contemporain.
Ce sont de grands virtuoses, Saxo : Kenny Garret, piano…des Chanteuses comme Virginie Teychene ou Lisa Simone (fille de Nina), (je vous laisse découvrir sur internet le programme.)Ils sont là pour vous faire vivre des moments exceptionnels avec des tendances pour tous.
Je crois que je commence à vous faire aimer Marciac.
A l’année c’est un village tranquille, un peu plus de 1200 habitants, mais l’été 2014 nous avons accueilli 225 000 visiteurs au Festival de Jazz !
Vous ne serez pas déçu, si vous passé en période plus calme. La Bastide de Marciac remonte à 1298.
Photo : Place de l’Hôtel de ville: à g: maison des abbés de La Caze Dieu (fondateurs) au centre: maison du Roi (Philippe Le Bel , fondateur)...aujourd’hui Mairie, à droite: Office de tourisme
L’abbé de la puissante abbaye de la Case Dieu, le comte de Pardiac et le roi de France Philippe IV le Bel y conclurent un acte de paréage.
Une charte des coutumes fut avalisée par le roi en 1300, réglementant par une cinquantaine d’articles la vie de la commune, dont l’existence d’un marché une fois par semaine qui subsiste encore.
Caractéristiques :
Le plan de la Bastide est un plan en damier de plus de 600 m sur plus de 400m, ovalisé aux extrémités. Une grande place entourée d’arcades appelées : « Garlandes » (Guirlandes). C’est la plus grande place du Sud-ouest, (des 350 bastides), ainsi pouvait se tenir le Padoüen : le marché à Bestiaux. C’est sur cette place que se tient le festival de Jazz.
Le 1er étage des couverts qui ceinturent la place sur ces quatre faces décrit mon ami historien est soutenu par 85 piliers, les uns en pierre de taille et les autres en bois. Ces arcades constituaient un espace de vente avec étal pour les commerçants.
Marciac est une ville très marquée par le courant religieux. Vous y verrez encore certaines églises : Saint Pierre du XVIIème siècle, Notre-Dame de style gothique, deux couvents, quatre hôpitaux ou Hospices qui accueillaient les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, deux clochers dont un de 87 m. Vous serez ravis de vous promener dans ses huit rues principales, bien larges et d’époque ! Vous aurez plaisir à découvrir le chemin de ronde. Bien sûr, une marque de notre région : les arènes rénovées en 1900 sont le théâtre de courses landaises.
Je ne vous en dis pas plus… il faut voir !
J’adresse à mes anciens collègues mon amical souvenir.
(Sources : de mon ami Historien Maurice Serres qui a en plus contribué aux photos de cet article et le livre J.d’Arnouin : le fabuleux destin de Marciac)
J’en connais dans ce réseau qui adore le Jazz…
Notez bien ce lieu et si vous ne pouvez pas cet été, prévoyez d’y passer à un autre moment!
Nos amis plus historiens pourront contacter Jean pour en savoir plus.
Merci Jean de nous faire vivre un aussi beau coin de France !
Aimé Calandri rend hommage à Jean Pieters
Notre doyen Jean Pieters a fêté ses 95 ans en mai dernier.
Ils étaient 56 autour de lui, à dire à renouveler leur amitié.
Aimé Calandri nous dit : « Ce fut un grand moment que j’aimerais faire partager aux membres du réseau car beaucoup l’ont connu. »
Oui Aimé, Jean avec son expression joviale qui donne l’impression de toujours sourire à la vie est « Un grand ! »
En novembre 2014, je vous signalais la sortie du livre qui raconte des faits historiques, mais surtout les fabuleuses aventures de Jean et d’Aimé Calandri. Ce que fit Aimé au Vel d’hiv, je n’en parlerai pas ici…Lisez le livre (p 126 & plus…).
Quant à Jean, c’est un Titi de Belleville, avec son franc parlé. Après avoir enthousiasmé le public du Vel d’Hiv, il rentrera au BHV où il soutiendra avec force l’US BHV.
Au temps du Vel d'Hiv. Auteur Dominique Grandfils. Edition Gremese.
Formidable livre où nous apprenons des choses bien sympathiques sur ces deux personnages qui firent carrière au BHV
Jean Pieters et Dominique Grandfils étaient présents à la rencontre du Réseau de fin 2014
Place à Aimé !
Jean Pieters et Dominique Grandfils
A mon Ami Jean
Soixante-sept ans !!! Ce n’est hélas plus notre âge à l’un et à l’autre. C’est le nombre d’années qui me séparent de mes premières rencontres avec Jean.
A cette époque, adolescent, je trainais dans les vélodromes parisiens en quête de petits boulots. Lui avait 28 ans. Il était au faîte de sa gloire sportive, une vedette au Vel’ d’Hiv.
Ses adversaires dans les courses à l’américaine se nommaient : Shulte-Boein, Kint-Vanstembergen, Bruyland-Adrienssens, Rigoni-Teruzzi, Koblet- Vonburen, Carrara-Goussot, Seres-Lapebie. Une victoire sur tout ce beau monde lui ouvrira les portes des célèbres « 6 Jours ».
A ce moment-là je ne me doutais pas que je serais un jour son équipier et ferais quelquefois la course en tête avec lui.
Son équipier à l’époque était Georges Roux qu’il surnommait « le séminariste » tant il était ascète dans sa préparation sportive.
Jean sacrifiait volontiers une victoire contre une nuit d’amour ; il aimait raconter ses « safaris » avec un luxe de détails !!!
J’évitais son premier cercle afin d’échapper à ses railleries mais néanmoins j’écoutais avec attention pensant que çà pourrait me servir un jour
Si Jean avait un gros cœur de cycliste, il a toujours eu un grand cœur d’homme. La vie ne l’a pas ménagé : des chutes à vélo, des accidents, des deuils tragiques et douloureux dont le dernier le laisse encore ébranlé.
Toujours digne et courageux il fut pour ses proches en difficulté toujours prêt à apporter son aide : une démarche pour l’un, un transport et des courses pour tant d’autres… « C’est normal de rendre service » répondait-il !
Tous ceux qui sont ici aujourd’hui sont heureux de t’avoir rencontré un jour ou l’autre et ne peuvent que te dire
MERCI MONSIEUR JEAN PIETERS
Ils ont du talent...suite, Guy Claud ... par Michel Bindault
Comment as-tu découvert le sport cycliste ?
A cette époque le vélo était un moyen de transport très répandu et j'ai vite remarqué que j'étais plus à l'aise que mes camarades de promenade.
Tu as connu des succès aussi bien sur piste que sur route.
Laquelle des deux spécialités préférais-tu ?
Bien qu'ayant plus de qualité sur la piste que sur la route je préférais la route, jugeant beaucoup plus agréable l'entraînement dans la campagne plutôt que de tourner sur une piste.
La piste et la route me semblent bien différentes.
Quelle était ta méthode d'entraînement pour réussir dans ces 2 spécificités ?
C'était bien là le problème, j'ai été obligé de mener conjointement ces 2 entraînements, ce qui ne m'a vraisemblablement pas aidé à devenir un vrai spécialiste dans l'une ou l'autre de ces 2 disciplines.
Enfin quels sont les coureurs qui t'ont le plus marqué dans ta carrière ?
En carrière professionnelle, indéniablement JACQUES ANQUETIL sur la route et sur la piste MICHEL ROUSSEAU champion Olympique et champion du Monde en vitesse.
Enfin quels sont tes meilleurs souvenirs de sportif ?
Je n'en citerais qu'un : Ma deuxième victoire dans la première année de compétition : la Finale des Espoirs de France qui était une course fin d'année réservée aux coureurs qui avaient acquis au moins une victoire dans leur première année de compétition.
J'ai reçu comme prix une coupe en métal argenté. J'en ai gagné de nombreuses autres, mais c'est la seule que j'ai conservée et que je possède toujours.
Merci Guy, à-travers cet article et tes réponses à nos questions, de nous avoir permis de connaitre un moment intense de ta vie de sportif de haut niveau.
Tu nous as ainsi révélé ton grand talent.
Michel B
Nous te remercions Michel de nous avoir fait découvrir Guy Claud sous un côté que nous ignorions.
Bravo à ce grand sportif !
Ils ont du talent... Guy Claud ... par Michel Bindault
Voici plus de 7 ans que Christine D. anime avec compétence et talent le réseau des anciens cadres du BHV.
Le succès de ce groupement ne se dément pas et il faut souligner ce remarquable phénomène de continuité et de participation.
Le bulletin annuel et les nombreux articles que beaucoup d'entre-nous font paraître sur le blog permettent de découvrir d'anciens collègues dans un contexte nouveau où leur expression libre et spontanée révèle des personnalités riches dévoilant de réels talents dans des domaines variés.
Ainsi nous avons pu remarquer que nombre de nos amis possédaient des talents de poètes, écrivains, peintres, critique littéraire, comédiens ou encore miniaturiste, spécialistes culinaires, grands collectionneurs etc...
Dans cet esprit je voudrai vous parler aujourd'hui d'un ancien collègue, talentueux, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler pendant plus de 10 ans : Guy CLAUD.
Vous connaissiez son dévouement à notre Entreprise, ses compétences, son sens de la diplomatie. Mais ce n'est pas de cette époque dont je vais vous entretenir mais d'une période, précédant son arrivée au BHV durant laquelle il a exprimé un grand talent dans le domaine du sport de haut niveau.
Guy m'a manifesté quelques hésitations lorsque je lui ai confié mon intention de rédiger un article, avec son assentiment, sur une partie riche et passionnante de sa vie que beaucoup ignorent et que sa discrétion lui interdisait de mettre en avant.
Seuls quelques initiés savaient...
Aussi merci, Guy, de me permettre d'écrire quelques lignes sur ces quelques années de ta jeunesse durant lesquelles tu as été un talentueux coureur cycliste de niveau international.
Deux faits me semblent importants pour situer ton talent et ton rang dans la hiérarchie nationale cycliste de l'époque : tout d'abord ta participation aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 dans le tournoi de poursuite par équipes de 4 coureurs.
L'équipe de France est battue en demi-finale par le team russe qui remportera la finale et l'Or Olympique. Mais vous terminiez l'épreuve à 3 coureurs contre 4 Russes, votre équipier Nédélec ayant décroché à mi-parcours sur crevaison !
Elle n'était pas loin la médaille...peut-être d'Or !
Egalement ta sélection au championnat du monde cycliste à Zandvoort (Pays-Bas) où une chute, hélas, brisa ton élan.
J'ai retenu ces deux épreuves pour préciser que tes talents cyclistes s'exprimaient aussi bien sur piste que sur route.
Citer ton palmarès tiendrait du marathon tant il est fourni.
Aussi j'indiquerai, par année, le nombre de victoires et places d'honneur avec quelques commentaires.
1955- 1ere inscription à un club cycliste : l'U.V du XIVe. 2 victoires dans cette première année de compétition
1956- Amateur 2e catégorie.
Déjà une moisson importante de succès : 5 victoires et 3 places d'honneur 3e-4e-6e.
1957- Amateur 1ere catégorie.
L'année est prolifique :
- 3 titres de champion de France des Sociétés : route, poursuite et vitesse.
- Champion d'Ile-de-France des Sociétés.
- 2 titres de champion d'Ile-de-France : vitesse et poursuite (devant Michel Vermeulin ).
- 1er de 2 américaines à la Cipale (Vincennes).
- 1er de Paris-Forges-les-Eaux (devant Camille Le Menn, une « pointure »).
- 1er du tournoi de vitesse au Vel d'Hiv.
- 2 succès en poursuite Olympique.
- 2e du championnat de France de poursuite.
- 2e de la Médaille au Vel d'Hiv.
- 2e de 2 courses en ligne- 3e de Paris-Evreux.
- 4e du critérium de poursuite par équipes de Leipzig ( ex R.D.A ).
- 4e et 6e de 2 courses en ligne.
1958- Champion de France de vitesse par équipes.
- 2e du championnat de France individuel de vitesse.
- Sélectionné pour les championnats du monde de vitesse .
1959- Champion d'Ile-de-France sur route.
- Champion de France de poursuite par équipes.
- Champion d'Ile-de-France de poursuite des Sociétés.
- Vainqueur de Paris-Rouen, Prix de Zaandam (Pays-Bas ), Puteaux, Houdan, Chartres.
- 1er du kilomètre et de l'Américaine de Sofia (Bulgarie ).
- 2e de l'épreuve préolympique, 2e du championnat de France militaire de poursuite (derrière Joseph Velly, un « avion » à l'époque).
-2e du championnat d'Ile-de-France des Sociétés sur route et de la poursuite olympique aux Jeux Méditerranéens.
- Finaliste de la Médaille au Vel d'Hiv.
- 2 places de 4e, 3 places de 6e en courses en ligne.
- Participe au championnat du monde sur route à Zandvoort ou une chute le contraint à l'abandon.
1960 - Remporte les Prix de St Maur et Fontenay.
- 2e de Paris-Verneuil, 3e du G.P de Boulogne.
- 4e de la poursuite par équipes aux Jeux Olympiques de Rome avec Delattre, Nédélec et Suire.
1961- Débuts professionnels dans l'équipe ACBB-HELYETT.
Et déjà de belles performances : 3e du GP de Grasse et du critérium de Felletin, 5e du critérium de Ploerdut et du Prix de Plougastel. - 7e du GP du Parisien ( contre la montre par équipes ).
- 10e du GP d'Orchies, 12e du GP d'Antibes.
Participe à Rome-Naples-Rome, Critérium National, ainsi qu'aux classiques Paris-Tours, Paris-Bruxelles et à la course par étapes des 4 jours de Dunkerque.
1962- Intègre l'équipe HELYETT-St RAPHAEL dont le leader était
Jacques Anquetil.
- 4e du critérium de Montceau-les-Mines.
- Participe aux GP d'Aix-en-Provence et de Monaco.
1963- Participe au Critérium National et au Championnat de France de vitesse.
Ce brillant palmarès, probablement incomplet, illustre le talent de Guy aussi bien pour les courses sur route que les épreuves sur piste. S'il n'avait décidé d'arrêter sa carrière en 1964, nul doute qu'il aurait pu glaner d'autres victoires, titres et places d'honneur pendant quelques saisons encore...
Trop beau ce palmares! On reste admiratif!
Suite demain avec l'interview de Michel à Guy.
Crazannes en Charente par Jean-Pierre Franssens 4/4
Sur « le chemin de la pierre » Le final sculpté dans la masse....
Ce visage sculpté, comme sortant de son socle de pierre... de Crazannes, Après le château, nous avons emprunté le chemin qui mène au village de Crazannes, puis, après nous avons pris le chemin des carrières, 3500 pas séparent le port de La Touche, des carrières.
Le conseil général de Charentes maritimes a souhaité en 2005 la création d'un
« Pôle Pierre ».
La pierre grandit sur les 1800m qui séparent les carrières d'un site nommé « Les chabossières ».
Sur la dernière ligne droite, en bord de route, espacées d'environ 300m, le visage sculpté, puis une épaule qui se dégage et enfin les bras d'un homme entrain de se sculpter,. Cette « auto-sculpture » de 2 mètres annonce la fin du parcours et l'ouverture de ce site exceptionnel que les initiateurs, dont Alain Tenenbaum le sculpteur des 3 bornes précédentes, ont appelé ;
« Les Lapidiales »
Les Lapidiales est une association fondée en l'an 2000 par notre sculpteur pré-cité. Région, département, pays, communauté et mairie ont appuyé et soutenu le projet, Lequel ?...son but ; accueillir des sculpteurs en résidence, du monde entier pour qu'ils créent leurs œuvres à même les fronts de taille de la carrière des « Chabossières », C'est un succès avec plus de 40 sculpteurs, Les visiteurs durant ces années ont pu regarder et voir travailler ces artistes à ciel ouvert,
Ce qui est extraordinaire, c'est que ce site est libre, ouvert jour et nuit et très important, il est respecté, Un grand salut à ces organisateurs qui de plus ouvrent des sessions de jours d'ateliers de formation à ciel ouvert et pour tous. Ils ouvrent des rencontres sur pierres, des visites scolaires et des jours de fêtes avec un superbe barbecue géant (en matériaux naturels, mais pas en pierre).
Je cite Alain Tenenbaum « Les thèmes proposés à l'inspiration des artistes devraient donc traduire notre genèse : L'eau, la terre, l'air, le feu et...le temps ». PHOTOS 67, 64
Je vous propose des images qui vont vous donner l'aspect général de ce site en pleine nature,
Sélection d'oeuvres
Le bout du chemin de pierre et d'eau.
Je ne pourrai pas expliquer chaque œuvre ou citer chaque artiste, mais si ces photos arrivent à vous passionner, vous aurez en fin de récit, tous les éléments qui pourront vous permettre d'aller à la découverte. Les sculpteurs ont presque tous un site perso. Ils ne sont pas tous cités à travers mes photos, qu'ils me pardonnent.
Il y a les sculptures sur les fronts de taille et cavités des carrières, mais aussi des sculptures sur socle composant un théâtre de pierres.
« Les Lapidiales » n’arrêtent pas.
En 2007, un thème sur l'aspect que pourrait prendre les mégalithes de la « galaxie des pierres levées ». Deux sculpteurs se sont mis à l’œuvre et il me reste aujourd'hui à les découvrir, Vous voyez, je n'ai pas encore tout vu de ces artistes créateurs et c'est tant mieux.
Je vais vous citer l'idée levée en 2011-2012.
Je lis « Les Lapidiales travaillent à la création d'un champ de 365 mégalithes dédiés à la diversité des peuples de la terre, Ces hautes pierres seront implantées en spirale autour d'une agora qui sera délimitée par cinq pierres-mères, représentant les 5 continents. Ainsi naîtra « La Galaxie des pierres levées »..Le rêve continue .
Un p'tit coup de Barbecue, promis depuis l'entrée en texte et puis je terminerais par ce que raconte une pierre ;
« Qu'il fait froid quand,sous les arbres dénudés, les feuilles humides et mortes de décembre tapissent les Chabossières ».
Ces extraits proviennent d'un livre « Les Lapidiales » Le livre des 10 ans. J'y ai trouvé les thèmes et les noms des artistes, encore que, sur place ils aient leurs plaquettes,
Ce livre présenté par Alain Tenenbaum est superbe, avec un maximum de photos, I
l a été achevé d'imprimer en avril 2011 sur les presses de Bordessoules imprimeur, France, ISBN 978-2-7466-3426-8.
Sur la toile demandez simplement « Les Lapidiales ».et continuez à découvrir,
Sur l'autoroute des oiseaux A837, de Saintes à Rochefort, La Rochelle, vous trouverez, au niveau de Crazannes, une aire de service, Sur cette aire, un espace muséographique, avec documentations, vidéos et du 15/02 au 15/09 des départs guidés pour la visite des carrières. Mais, vous serez dans l'obligation de reprendre les routes intérieures pour atteindre Port d'Envaux, le village, le château ,les Lapidiales et bien sûr, les carrières,,