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Le blog du Réseau Bazar BHV
Articles récents

Joyeux Noël

24 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons

Crèche vivante à Varsovie. C WJ

Crèche vivante à Varsovie. C WJ

Joyeux Noël,

Avec des crèches du monde entier.... si jolies à regarder.

Merci Chantal Wayolles-Jacquillat et Margit Hagauer pour leurs photos.

Nous vous avions déjà parlé de cette fête Chrétienne connue et célébrée dans le monde entier.

 Le  mot Noël vient du mot « natalis » (relatif avec la Naissance) tout en sachant que cette célébration s’est substituée à une fête païenne du solstice d’hiver.

Crèche à Cracovie C WJ

Crèche à Cracovie C WJ

Crèches du monde C WJCrèches du monde C WJCrèches du monde C WJ
Crèches du monde C WJ

Crèches du monde C WJ

En célébrant la fête de Noël, nous sommes saisis par la joie et l’espérance.

Ce petit bébé si petit, si fragile dans la crèche a bouleversé l’avenir des hommes.

Les chrétiens préciseront que Jésus parlait le langage de l'amour et de l’espérance.

Noël est un moment de joie en famille et il peut être aussi un moment émouvant pour certains qui seront seuls car leurs proches seront éloignés  en ce jour de fête ; Il arrive aussi que Noël soit un moment de tristesse après la disparition de personnes chères dont les paroles contribuaient à rendre notre vie plus agréable.

Nous voulons vous dire que nous sommes prêts de vous et nous vous présentons nos meilleurs vœux de Paix.

Joyeux Noël.

Crèche au Tyrol MH

Crèche au Tyrol MH

Crèches au Tyrol MH
Crèches au Tyrol MH

Crèches au Tyrol MH

 Doris et Michel Bindault souhaitent à tous les anciens collègues du BHV :

un joyeux Noël et une année 2016 heureuse et sereine.

   Avec leur meilleur souvenir.

Marché de Noël de Strasbourg. MB

Marché de Noël de Strasbourg. MB

Merci, Chantal, Margit et Michel pour votre participation.

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Le siècle de l'Union portive au BHV... 2 par JP Franssens

22 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar

Le siècle de l'Union portive au BHV...  2 par JP Franssens


A partir de début 1980 un match de football était organisé tous les hivers opposant les cyclistes aux « anciennes gloires » de la section foot.

Restons sur le football avec la «Coupe du Président » qui était- ou est?- un championnat inter-établissements avec 8 équipes sur un tournoi d'une journée en juin.

Le siècle de l'Union portive au BHV...  2 par JP Franssens

En 1978 j'ai organisé avec les chefs de sections un championnat inter-sections devenu très vite inter-Etablissements. Championnat Omnisports qui se déroulait tout d'abord au stade Charletty pour les épreuves extérieures avec rapatriement en cours de matinée au gymnase Buhlier (Port-Royal) et repas au CROUSS voisin.

Ensuite une ou deux éditions eurent lieu au gymnase du Lycée Paul Valéry ( Porte Dorée), piscine voisine et repas au centre international d'accueil de Paris.

Enfin, ce que j'ai appelé « le Nirvana », l'accès à l'INSEP. Je ne saurais préciser la date, mais je pense qu'après 4 ou 5 organisations précitées, cela nous mènerais en 82/83.

Après Jean-Pierre, tu pourras poursuivre les articles et anecdotes car tes premières participations avec tes équipes Montlhériennes ont du se passer en 85/86.

Je salue tous nos adhérents du réseau, lecteurs et narrateurs assidus et je reste à disposition pour d'autres précisions si nécessaire.

 

- « Messages reçus, Aimé et nous te remercions. Pour peaufiner et terminer cette introduction je rejoins Miche Bindault, acteur pratiquant au sein de l'US BHV.

- « Bonjour Michel, nous allons te retrouver au sein des différentes sections, mais aussi en tant que Président de L'US nommé par Monsieur Jean-Pierre Boulot et ce, avant l'arrivée de Monsieur Jean-Luc Plouzeau. Nous avons œuvré en co-secrétariat Général jusqu'au début du XXIème siècle et avec l'apport de deux vice-présidents Rémi L. et  Charles B. .

Alors avant les récits anecdotiques tant en Tennis dont tu étais responsable de la section, Tennis de table, avec François Clerget, cyclisme, toutes distances et catégories, foot, courses à pied, peux-tu nous ouvrir les « portes mémoires » ?

Le siècle de l'Union portive au BHV...  2 par JP Franssens

«- Avec le recul, Jean-Pierre, on constate que l'US BHV avec ses 600 sociétaires (+- dans le temps) répartis dans une vingtaine de sections très diverses dans tous les domaines du sport, permettant à qui le souhaitait de pratiquer une activité compétition ou loisir.

C'était une force et une dynamique d'entreprise extraordinaire que tout responsable avait le devoir de pérenniser. De plus, elle favorisait la solidarité dans les établissements, les contacts inter-magasins et participait à la renommée extérieure du BHV.

Gérard et Jean-Pierre Boulot l'avaient tout à fait compris.

 A ma connaissance ; Dommage que cette institution unique par son importance dans le domaine du commerce et animée par des dirigeants super motivés et compétents soit disparue si rapidement au début du XXIème siècle et,( ce qui suit est mon impression) par manque de conviction d'une relève bien timide malgré les noms.... »

- Merci Michel pour ces paroles qui sentent une certaine déception par rapport a une situation passée. Je peux préciser toutefois que la cession s'est effectuée pour ma part en 2003 et que ensuite avec ce qui restait comme section cycliste, en l'occurrence, Alain C . de Morigny (près d'Etampes) : 30 cyclos portant encore le maillot vert blanc dans les cyclos du dimanche matin. J'ai été 2 fois en réunion de l'Assemblée annuelle ou  Evelyne, notre secrétaire dévouée faisait ce qu'elle pouvait dans une ambiance sportive qui déclinait. Les crédits alloués étaient proportionnels aux entrées, donc réduits et Alain C . m'a informé sur sa séparation de l'US BHV, un sponsor local étant plus généreux. Ce devait être l'année 2005 ou 6. Depuis, je n'ai plus aucun élément et me pose aussi la question sur le mot disparition. ?...

Alors, d'autant plus, ouvrons la « Porte Mémoire ». Le Bazar de l'Hôtel de Ville est toujours présent. Quant à l'Union Sportive ... est-elle dans « le Marais » GL ?

Si quelqu'un a des nouvelles nous sommes tout ouïes.  En attendant.....

 

Place au « Tour des sections »  en commençant par le Tennis de Table sur lequel Serge Roussard et François Clerget nous ont apporté un contenu intéressant.

Le siècle de l'Union portive au BHV...  2 par JP Franssens
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Le siècle de l'Union portive au BHV... 1 par JP Franssens

16 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Merci Jean-Pierre, et nos amis de l'US pour cette merveilleuse histoire de l'union Sportive au BHV.

Qu'en reste t'il aujourd'hui ? BHV Marais et GL ont-ils encore une Union sportive ?

Nous aimerions bien le savoir...

« telle est la vie, il n’y a que deux choses à faire : ou bien pénétrer sur le terrain et vous mêler hardiment aux joueurs, ou bien demeurer sur la lisère avec les spectateurs qui regardent immobiles et applaudissent. Les français ont assez regardé ; il est temps qu’ils jouent ». P. de Coubertin, Les sports athlétiques,  1892

Le siècle de l'Union portive au BHV...  1 par JP Franssens

Début octobre la section « Athlétisme et marche sportive a été mise à l'honneur à l'occasion de la journée contre la mucoviscidose.

Cet exposé débutait une série d'articles relatifs aux différentes sections sportives de l'US BHV.

Depuis les années 20 le BHV a connu dans ses rangs des sportifs de qualité nationale, voir international et par la suite un développement du corporatisme. Ces points seront l'objet du prochain exposé sur le tennis de table.

Ensuite sont arrivées les compétitions inter sections et inter magasins.

Mais avant de démarrer ce programme il m'a semblé naturel (-ainsi que Michel Bindault et François  Clerget avec lesquels je suis en contact pour vous présenter ces premiers programmes) de contacter Aimé Calandri afin qu'il nous ouvre la porte mémoire de l'US BHV.

Le siècle de l'Union portive au BHV...  1 par JP Franssens

-Aimé, bonjour, au cours de ton activité au BHV, professionnelle et sportive à travers le cyclisme, à quel moment as-tu été en mesure de prendre en main l'Union Sportive.

Avant de poursuivre, je vais profiter de cette annonce pour répertorier les sections pour mémoire et  remercier les animateurs pour leurs actions et leur disponibilité, ce qui n'était pas toujours aisé dans le contexte professionnel. Par discrétion- internet- je ne citerais que leur prénom.

Aimé C. le cyclisme puis Jean-Pierre à partir de 98, Serge R. le tennis de table, Michel B. le tennis, Myriam V. la gymnastique holistique, Catherine B. la Gym tonic, Christine L. le yoga-relaxation, Gisèle G. culture physique liée a Catherine B. et Marion P. les professeurs , Philippe G. pour l'Athlétisme, Didier T. le roller skating, et patinage, Evelyne P. puis Jannik M. le golf, Gilles L . L’équitation, Nicole K. la randonnée pédestre, Moncef M. le football, Fabrice L. la musculation, Didier T. pour sports aquatiques avec Christophe L.le professeur, Jean-Loic P. le Tir, Marc S. pour les Sports d'hiver, Martine L. (Jean-Luc P.) pour une section Voile et depuis 98 une section plongée.

 

La passion d'Aimé... alors ? Raconte nous.....

Le siècle de l'Union portive au BHV...  1 par JP Franssens

-Merci Aimé pour ces précisions. Nous avons bien noté le succès dans le temps de ces brevets cyclos qui sont devenues un rassemblement annuel important, convivial et qui permettait aux différents membres de la société, dispersés dans les magasins de chaîne de se rencontrer, se découvrir, partager, communiquer et bien entendu s'affronter lors des différentes épreuves. 

Peux-tu Aimé nous apporter quelques indications sur ces confrontations inter-magasins et inter sections ?

Le siècle de l'Union portive au BHV...  1 par JP Franssens

- « Pour commencer, il faut préciser que la section cyclisme se distinguait aussi au sein des organisations FFCT. Celles-ci étaient nombreuses et je pense que dans le cadre du Rézo il y aura probablement des récits et anecdotes concernant les flèches de France : Exemples « Paris vers Dieppe, Le Havre, Mont St Michel, La Rochelle mais aussi des Paris-Nice, Roubaix-Alpes d'Huez, Paris-Mont Ventoux. Il y a eu aussi plusieurs Paris-Brest-Paris qui obligeaient la réussite des brevets 200, 300,400 et 600 kilomètres. Je citerais en complément, en 1982, un tour de France cyclo de 4800 kms réussi par Philippe B. et Bernard M. Pour terminer s'ajoutait à tout cela les organisations du dimanche matin FFCT à différents points de l’île de France, dont le RDV de l'organisation de la section sportive du BHV Montlhéry, et des épreuves tout terrain en VTT.

A suivre.....

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BHV : 160 ans… en 2016

15 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Vous avez l’occasion de participer à la préparation de l’anniversaire des 160 ans du BHV.

Vous êtes un ancien collaborateur, employé, cadre, démonstrateur et vous détenez chez vous des objets souvenirs avec le logo BHV, des photos du BHV, des gadgets publicitaires, des tee-shirts 6 jours et autres, les broches BHV, les blouses, les sacs des années 1960-1970  ….

Vous pouvez aider à l’exposition  des 160 ans du BHV en 2016, en prêtant ou donnant, vos objets ou même en racontant vos anecdotes.                          

Une question ? Vous connaissez mes coordonnées ou vous utiliserez la zone commentaire de cet article ou le formulaire de ce blog

Ci-dessous le communiqué de la Direction du Patrimoine et ses coordonnées.

Remerciements

Christine D

Communiqué du BHV

La direction du Patrimoine et des Archives historiques initie une grande enquête fondée sur la mémoire orale de l'entreprise qui vise à retracer l'histoire du magasin BHV/MARAIS depuis la seconde moitié du XIXe siècle.

Du Grand Bazar de l’Hôtel de Ville au BHV/MARAIS, l’héritage de notre magasin et de ses transformations est riche et pluriel. Au moment de fêter ensemble les 160 ans de l’enseigne, son histoire reste à écrire. Les personnes l’ayant vécue et souhaitant apporter leur témoignage sont invitées à prendre contact avec le département Patrimoine.

Vos souvenirs et vos anecdotes enrichiront l’histoire du magasin en lui donnant toute sa dimension humaine. N’hésitez pas à en parler autour de vous, à vos collègues, à vos anciens collègues...

Les enregistrements seront conservés aux archives historiques du BHV/MARAIS, dans le respect de la confidentialité.

Nous recherchons aussi des documents (photographies, catalogues commerciaux, journaux du personnel, objets, etc.) pour matérialiser ce récit, et, peut-être les exposer.

CONTACT

patrimoine_bhv@bhv.fr
Tel: 01 42 74 91 36

 
BHV  : 160 ans… en 2016
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Antoine Eminian a lu : 2084 La fin du monde de Boualem Sansal

9 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Nous avons demandé à Antoine de nous conseiller dans le choix d’un livre, à ajouter à la liste des Cadeaux de Noël. Un roman a porté toute notre attention. Ce n’est bien sûr qu’un roman… mais, il a quelque chose de plus !...

L’écrivain Boualem Sansal, vous l’avez certainement vu à la TV, sur BFM TV avec Ruth Elkrieff ou à la Grande Librairie sur FR5, fin septembre.

Place à Antoine qui nous présente toujours merveilleusement et avec grand intérêt le livre et sa critique. Merci Antoine.

Boualem Sansal 

Boualem Sansal, né en 1949 dans un petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien d'expression française, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie. Ses ouvrages, en France et en Allemagne particulièrement, ont reçu de nombreux prix. Son dernier roman, 2084 La fin du monde, vient de paraître et a obtenu le Grand prix du roman de l'Académie française. 

Boualem Sansal

Boualem Sansal

2084 La fin du monde

L’Abistan est un immense empire, au cœur d’un désert, dont le système politique – en fait une dictature religieuse - est fondé sur l’amnésie et la soumission à un dieu unique. Toute pensée personnelle est interdite et un système de surveillance pointu permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, la population vit dans un bonheur serein. Un homme pourtant va s’interroger. Ati, le héros de ce roman, revenu dans la capitale après deux ans d’absence, exilé au loin pour soigner une tuberculose, a rencontré lors de son périlleux voyage, Nas, un ethnologue qui vient de découvrir un village antique parfaitement intact mais qui risque de remettre en cause les fondements de la religion dominante…

Le titre du roman n’est pas un clin d’œil discret à celui de George Orwell (1984) mais une référence carrément assumée et complétée par différents éléments éparpillés dans le texte. Ici aussi nous avons, dans un avenir pas si lointain, une utopie qui vire au cauchemar. Boualem Sansal entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie ou d’une pratique religieuse radicale présente à notre époque. Pas une seule fois dans ce roman, vous ne lirez les termes : Coran, Allah et Mohamed son prophète, pourtant ils sont là partout présents mais sous d’autres noms, Gkabul, « Yölah le tout-puissant et Abi son Délégué ».

L’intrigue est assez complexe à suivre si on s’attache aux détails mais dans ses grandes lignes disons qu’Ati, poussé par une saine curiosité intellectuelle qui l’amène à penser qu’il y aurait une autre vie, hors des règles et des lois en vigueur en Abistan, va se retrouver impliqué dans une conspiration entre membres de l’élite gouvernante. 

Antoine Eminian a lu : 2084 La fin du monde de  Boualem Sansal

Le roman est magnifique, répondant parfaitement aux critères qualifiant un bon livre pour Bernard Pivot (notre maître à tous) que je cite approximativement de mémoire, « Une histoire, une écriture, une ambition ». J’ai rapidement évoqué le scénario, je ne manquerai pas de signaler la qualité de l’écriture qui joue sur une contradiction, une « douceur » dans la narration qui pourtant nous peint un monde épouvantable. Des mots choisis, un rythme empreint d’une certaine langueur, une écriture particulièrement travaillée qui s’accommodera assez mal d’une lecture dans le métro ou de ruptures trop fréquentes. Quant à l’ambition, elle n’est pas mince, puisqu’il s’agit de dénoncer les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties. Je ne vous fais pas un dessin.

Roman ou pamphlet, on y trouvera aussi une réflexion sur le lien croyant/croyance « Le croyant doit continûment être maintenu en ce point où la soumission et la révolte sont dans un rapport amoureux » et sur la religion, « la religion s’appauvrit et perd de sa virulence si rien ne vient la malmener. » Enfin j’ai adoré cette idée romanesque d’un musée du XXème siècle qu’Ati aura l’occasion de visiter et vous avec lui, ce que je souhaite.   

« Il découvrit aussi, perçues par tous très tôt, mais minimisées, relativisées par lourdeur, peur, calcul, porosité de l’air ou simplement parce que les alerteurs manquaient d’acuité et de voix, les prémices de ce que serait le monde avant peu, si rien n’était fait pour remettre les choses à l’endroit. Il avait vu arriver 2084, et suivre les Guerres saintes et les holocaustes nucléaires ; plus fort, il vit naître l’arme absolue qu’il n’est besoin ni d’acheter ni se fabriquer, l’embrasement de peuples entiers chargés d’une violence d’épouvante. Tout était visible de chez prévisible mais ceux qui disaient « Jamais ça » et ceux qui répétaient « Plus jamais ça » n’étaient pas entendus. Comme en 14, comme en 39, comme en 2014, 2022 et 2050, c’était reparti. Cette fois, en 2084, c’était la bonne. L’ancien monde avait cessé d’exister et le nouveau, l’Abistan, ouvrait son règne éternel sur la planète. » 

Antoine Eminian a lu : 2084 La fin du monde de  Boualem Sansal
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Anecdote au BHV par Michel Bindault

2 Décembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Voici bien longtemps que nous n'avons pas raconté une ancienne anecdote du BHV Dans cette période difficile, un peu d'humour nous fera du bien!

Michel Bindault nous conte cette petite anecdote des années 1970, bien sympathique et innocente,qui l'a bien fait rire,  en connaissant la personnalité de la démonstratrice dont nous taisons le nom. 

Images internetImages internet
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Images internet

Samedi, veille de la fête des Mères, intense activité au rayon ménage où j'étais acheteur.

Le stand Mélitta réputé pour son café, ses cafetières et sa démonstratrice Melle M... était à la limite de la rupture en fin d'après-midi.

Melle M... régnait, dans une enceinte fermée appelée " bergerie ", sur plusieurs " extras " débordées par la clientèle du moment.

Une cliente achète à Melle M... une cafetière et lui demande un bel emballage cadeau " c'est pour ma Mère ".

Pendant que la cliente munie de son ticket se dirige vers la caisse pour régler son achat Melle M... missionne une extra pour confectionner le paquet cadeau.

Celle-ci apporte grand soin à son travail qu'elle agrémente d'un admirable bolduc aux multiples volutes !

Son paiement effectué, la cliente revient au stand. La démonstratrice lui remet son achat avec force remerciements.

A la fermeture du magasin un cri fort et angoissé émane du stand Mélitta : " où sont mes chaussures " ?

Je reconnais sans peine la voix de Melle M... et je savais que pour travailler confortablement, elle avait l’habitude d'échanger dans la journée ses chaussures contre de douillettes charentaises, la bergerie fermée cachant cela.

Eh bien dans sa précipitation et l'exaltation de l'activité Fête des Mères, l'extra avait emballé par erreur

les chaussures de sa collègue au lieu de la cafetière !

Il faut dire que Melle M... était bien imprudente de ranger dans la journée ses chaussures dans un carton de cafetière !

Imaginez la surprise de la Maman lors du déballage du cadeau " Fête des Mères " !

Je ne me souviens plus de la suite mais je suppose que le lundi suivant on a dû procéder à l’échange insolite d'une paire de chaussures contre une cafetière !

Vous  avez, enfoui, au fond de votre mémoire d'autres petites histoires... à partager, j'en suis sûre. Racontez-les nous.

Il est évident que l'on ne peut imaginer le BHV Marais d'aujourd'hui avec de telles péripéties, pourtant, combien de cuisinières ont été livrés avec des blouses ou des chaussures!...dans leur tiroir!... Mais ça, c'était hier!

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La Haine : poème de Monique Lahoste

25 Novembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Voici un poème très bien écrit par Monique en 2011. Au fil de l'actualité, il nous semble tout à fait intéressant de le publier . Chapeau Monique! Il est superbe ce poème.

La Haine :  poème de Monique Lahoste

                 LA HAINE

  

Dans les plaines arides des cœurs en souffrance,

Brûlées par le vent de vives pulsions malignes,

Dans ce jardin en friche où l'amour se résigne,

Fleurit sournoisement une étrange semence.

 

Dans l'ombre le grain hostile croit et s'élance,

Se gorgeant de rancœur et, tel pampre de vigne,

Répand ses fruits fielleux et ses provins indignes,

Bien insidieusement sur des murs de silence. 

 

Un jour, jaillit la haine en toute démesure,

Comme un geyser brûlant, comme un abcès trop mûr

Sur un monde étonné, ébahi, sans méfiance.

 

Il est déjà bien tard, mais est-il toujours temps,

De juguler le mal ou d’agir autrement

Pour que ne germent plus les graines de violence

La Haine :  poème de Monique Lahoste
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La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

17 Novembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 2 Nord Normandie

Les vêtements de dentelle

La première occasion de porter un tel vêtement,  c’est bien entendu, lors du baptême. De tradition, la parure : robe et bonnet est soigneusement rangée car elle servira à tous les enfants d’une même famille.

La robe était portée indifféremment par les filles et les  garçons.  A ce sujet, il faut préciser qu’on mettait une robe aux garçons jusqu’à l’âge de cinq ans. On pensait ainsi  conjurer le mauvais sort : la mortalité infantile des garçons étant plus importante que celle des filles, on croyait qu’une robe de fille les protégerait…… 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

La seconde, c’est la communion. Là encore, les  croyances  et les traditions sont bien présentes. Ne disait-on pas que les tenues de communion marquaient la fin de l’éducation des enfants  (c’est vrai qu’ils partaient travailler très tôt) préfigurant les tenues de mariage .

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

La robe  de mousseline blanche pour les jeunes filles et le costume trois pièces pour les garçons.

C’est encore le mariage avec plus ou moins de tissus  précieux et de dentelles   selon la richesse et la classe  sociale des parents, avec omni présentes, les fleurs d’oranger naturelles ou artificielles, symboles par excellence de la virginité et de fécondité ; lesquelles étaient mises ensuite sous globe. La symbolique véhiculée est fonction des divers objets, motifs qui y trouvent place.

Le miroir, c’est le reflet de l’âme, la vérité et selon le nombre et la forme est significatif. Pour exemple : le nombre de miroirs rectangulaires indique les années qui ont séparé les fiançailles des noces- le triangulaire est porteur  de fécondité- Les miroirs ovales sont des porte- bonheur  offerts par les demoiselles d’honneur- Les losanges symbolisent l’union des deux sexes – Le miroir trapèze symbolise l’entente parfaite. 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

Pour les motifs en métal doré : La feuille de chêne symbolise la longévité du couple, la feuille de tilleul, la fidélité, la feuille de lierre, l’attachement   «  je  m’attache ou je meurs » la grappe de raisin, l’abondance et la prospérité – La colombe qui tient une couronne de laurier dans son bec , la paix dans le foyer- Le couple de martin –pêcheur, la fidélité conjugale- L’oiseau était comparé à la femme  «  comme l’oiseau  fait son nid la femme fonde la famille »

Enfin, quand une femme accouchait d’un enfant mort –né, elle ajoutait un ange en porcelaine dans son globe.

Le deuil

Beaucoup de femmes portaient des habits noirs, qui les faisaient paraître  «  vieilles «  même si ce n’était pas le cas. Il faut dire que les règles  du deuil étaient strictes : voile de crêpe, vêtements sans aucun élément de couleur pendant la période de grand deuil, plus ou moins longue suivant le degré de parenté, et pouvant aller jusqu’à un an. Le deuil de la veuve dit  «  de grand deuil »   dure un an et six semaines. Les hommes portaient un crêpe. 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

Pour les hommes, la pièce la plus répandue était la blouse ou blaude vêtement plus ou moins court, mais ample, en toile de lin bleue, tissée très serrée, et traitée de manière à être imperméabilisée.

Le nettoyage se faisait dans une décoction de lierre ou dans une dilution de fiel de bœuf qui avait la réputation d’entretenir l’apprêt.

La blaude bleue sera remplacée par la noire, sans motifs,  broderies qui deviendra la tenue de maquignons, reconnaissables sur les marchés. Le mouchoir de cou, souvent de couleur rouge complétait la mise, de même que la casquette à pont soie. 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
Les accessoires

Pour les dames certains accessoires sont à mentionner qui ne les quittaient guère dans leurs déplacements, à savoir : le parapluie noir qui, à l’occasion faisait office d’ombrelle. Les crosses et pommeaux pouvaient être des plus simples aux plus ouvragés et travaillés dans des  matières   plus ou moins onéreux  comme l’argent, l’ivoire par exemple.

Et le panier noir en rotin appelé :   « le rustique « qui fit son apparition sous Napoléon III. Il s’est avéré si pratique, qu’il a été utilisé bien longtemps   Il en existait de différentes tailles les activités liées à l’habillement parmi celles –ci

La lingère à la fois blanchisseuse et repasseuse qui entretenaient les belles pièces  de linge qui étaient souvent amidonnées.  

Elles utilisaient de nombreux fers à  braise ou à tuyauter, pour les coiffes, cols, volants, bonnets mais encore des fers à plats pour les chemises des hommes, les plastrons, et les cols qui étaient glacés.                                                                                                                    

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

La modiste qui fabriquait et vendait des coiffures féminines et le chapelier plutôt des masculines en feutre, paille ou tissu, hauts de forme et chapeau claque                               

Le sabotier : Il fabriquait les sabots portés à la campagne car le bois était omniprésent et pas onéreux.  Leur solidité et rigidité s’imposaient pour certain travaux de la terre  (la  semelle permet d’enfoncer la bêche par exemple) et l’hiver c’était chaud.

Par contre, les sabots avaient pour désagréments d’être lourds, de se fendre facilement et de provoquer des blessures sur le coup de pied.

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

Le Cordonnier

Il réparait les galoches usées et fabriquait des chaussures sur mesure. Les galoches présentaient un avantage sur les sabots car elles étaient à la fois en bois et en cuir : elles étaient donc plus souples plus légères, ne blessaient pas le coup de pied et étaient plus élégantes. De ce fait, on les chaussait pour la maison et la ville.

 

La poterie

La poterie constituait l’essentiel des objets de la vie quotidienne dans nos campagnes alors très peuplées. Sa fabrication avec la matière première locale, la terre argileuse, en faisait un accessoire accessible ;

Les fors de cuisson des potiers étant alimentés par le bois trouvé lui aussi à proximité.

Elle servait à la préparation et à la conservation des aliments et des boisons tout comme à leur transport.

Les objets spécifiques aux boissons étaient les bouteilles, les cruches et les cruchons, les pichets et buires, les dames jeanne, les fontaines, les brocs, les réservoirs les pots ansés et les moques.

L’élément indispensable était le charnier, il servait au stockage de morceau de viande de porc qui séjournaient dans la saumure  (mélange de sel et d’eau) c’était le principal moyen de conservation avec la graisse.

Le saloir, autre contenant de conservation est lui en bois et le sel recouvre directement les aliments.

Le mahon par contre est un saloir plus ou moins grand, utilisé pour le transport du beurre.

Au nombre des poteries utilisées on peut encore citer les vinaigriers, les pots à café de plusieurs tailles selon les besoins, ou bien de la famille ou bien de la clientèle.

Pour les aliments, on se servait de terrines et pots, de toutes sortes de plats, d’écuelles de tripières (surtout faits à Malicorne)

Les cruchons à calvados spécialité de Noron.

La poterie de Ger de couleur grise ou rougeâtre en surface mais noire en épaisseur était très présente en Sud-Manche, car la plus proche.

Les villages potiers de Ger ont cessé leur activité en 1926. On y trouve maintenant un musée établi au cœur de ces villages :mémoire de ce temps où  l’artisanat était florissant. 

Les principaux autres centres potiers de la Manche étaient : Vindefontain – Néhou – Sauxemesnil (partie nord du département.)

Le calvados comme le cidre étaient présents sur la table au quotidien.

 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

Les étains

L’âge d’or se situe au 17 ème siècle ils servaient de mesures aux liquides et jusqu’au  début du 20 ème siècle.

Ils étaient utilisés dans les estaminets pour le cidre et le vin ou le calvados.

Une série d’étain se composait : du double litre, du litre, du pot, du petit pot, de la demoiselle et du misérable. Moins utilisé que les poteries on trouvait malgré tout,  des pichets, des écuelles mais aussi d’autres objets, en cuivre par exemple étamés à l’intérieur, l’étain résistant à la corrosion.

 

REHABILITATION

Nostalgie,Nostalgie, 

Certains objets de l’ancien temps s’empilent dans un coin du grenier. Ils sont moches, rouillés et ne servent plus à rien. Il faudrait les jeter mais ………on ne peut s’y résoudre une solution : la réhabilitation pour une nouvelle vie. 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 2/2

Encore bravo à Georges pour ce reportage très précis et très illustré. Merci.

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Réseau et Blog en deuil !

17 Novembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

RECTIFICATIF : En ce 17 novembre, nous tenons à rectifier cet article :

Aucune personne travaillant au BHV n’est décédée et nous en sommes soulagés.

Les propos rapportés par notre collègue sont ceux d’une jeune personne travaillant au BHV qui aurait du être présente, avec ses amis au Bataclan ce soir-là. Dans les pleurs et l’émotion, elle s’est très mal exprimée… en racontant la perte de ses amis. 

Réseau et Blog en deuil !
Nous sommes peinés, bouleversés dans nos consciences, nous nous sentons proches des familles des victimes de ce13 novembre.

Dans cette période de deuil et de recueillement, nous exprimons toute notre compassion aux familles des victimes, nous espérons qu’elles puissent trouver réconfort et espérance. Que Dieu  leur vienne en aide.

Prions pour la paix, pour Paris, pour la France.

Christine D

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La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2

11 Novembre 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 2 Nord Normandie

Georges vient nous faire vivre, ici,  la Normandie su XIXéme siècle, à travers ce reportage sur une exposition où il participa à SAINT HILAIRE DU HARCOUET.... Etonnant! passionnant! ....

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
Habits et costumes

Les costumes comme ceux présentés sont pour la majeure partie apparus au 19 éme siècle

C’est en effet à cette période   (vers  1825) que les habits de base se différencieront par régions, hormis les vêtements de travail qui resteront sensiblement les mêmes.

La composition du costume reste cependant la même partout avec jupe,  corsage, tablier, fichu de cou.

En Basse-Normandie, le droguet est le tissu le plus courant, uni ou rayé avec la couleur rouge dominante.

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2

L’indienne plus légère se porte l’été. 

Très répandu   le châle est tissé en indienne, en cretonne en soie,  où en toile. C’était le cadeau traditionnel offert par le fiancé à sa promise. Il est de taille variable et peut être imprimé ou broché de fleurs.

En ce qui concerne les grands châles en cachemire, inconnus avant la campagne d’Egypte, et qui étaient portés en cape leur mode est apparue vers 1830 – 1840.

Aux débuts réservés aux dames de l’aristocratie de par leur coût (la première à le porter fût l’impératrice Joséphine), celui–ci devint plus abordable quand il fût fabriqué en série à Reins et Amiens notamment.

La Normandie  porte aussi un tablier, avec ou sans bavette appelé «  devantier » ou « devanteau ».

 La coiffe

L’accessoire le plus symbolique de la tenue est la coiffe qui varie d’une région à l’autre.

Avant elle, donc avant la révolution, le bonnet porté  au niveau  national  s’appelait : la Cornette.

La façon dont la coiffe est ornée, avec plus ou moins de dentelle, de broderie, de bijou, indique le rang social de la femme qui la porte.

La coiffe de  notre  région (d’Avranches) était « le Papillon d’Avranches.

Les coiffes
Les coiffes
Les coiffes
Les coiffes
Les coiffes

Les coiffes

Les formes de base sont les mêmes pour toutes les coiffes : Pour certaines, un fond monté sur une passe avec des barbes  (pans  qui retombent de  haut de la coiffe) qui peuvent, parfois être repliées sur le dessus ce sont alors des coiffes dites «  à rencontres » ou bien,  fond et passe avec des ailes pour d’autres.

Les matériaux employés sont :   La toile, le carton,

Le fil de cuivre,  avec  suivant le modèle : de la mousseline brodée ou non, du velours, de la dentelle, des rubans, du tulle.

S’ajoutent à cela : des fleurs en bouquets, en guirlandes, des bijoux : broches au milieu des rencontres et épingles, parfois  elles aussi, ont parfois la forme de fleurs  (souvent des pensées)

Après le deuil national de la guerre de 1870 pendant lequel on a porté des vêtements austères, le plus souvent noirs, tout a changé.

En  effet, les coiffes ont été remplacées par des bonnettes. 

Les dentelles

C’est Colbert, alors ministre des Bâtiments, Arts et Manufactures qui dès 1664 fait venir des dentellières  vénitiennes   à Alençon, Argentan, Bayeux- Venise étant considéré comme le berceau de la première véritable dentelle.

Sous Louis XV  le dentelle est toujours très   en vogue  et s’améliore pour devenir plus fine et plus légère notamment avec l’utilisation du tulle.

A la révolution beaucoup de manufactures devront fermer, mais la dentelle réapparaît sous Napoléon. Le point d’Angleterre est de plus en plus utilisé de même que le point «  Blonde de Caen » pour la confection des grands châles  très à la mode à cette époque.

Au 19 ème siècle, les  machines apparaissent au détriment de la dentelle à main qui subsiste cependant dans certaines villes comme Bayeux.

La dentelle au fuseau : Elle apparaîtrait pour la première fois au Puy en Velay et on la doit à Isabelle Mamour, jeune brodeuse, qui sollicitée pour le grand jubilé du 25 mars 1407, à (l’idée d’attacher à des épingles plusieurs navettes de fils d’où finesse et transparence.

Au 17 éme  siècle la dentelle connait un succès considérable. On la trouve sur les vêtements, sur les meubles, dans les carrosses etc…. et  son usage est tel que Louis XIII le réglemente par édits en 10 ans (de 1629 à 1639) peu respectés mais repris par le parlement de Toulouse.

Les dentellières s’en plaignent auprès du père Jean François  REGIS DES PLAS qui les prend sous sa protection. Lors de sa canonisation, les dentellières le prennent pour Saint Patron. 

 

La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
La Normandie rurale au XIXème siècle par Georges Guyot 1/2
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Les différents styles de dentelles :

La Blonde, dentelle au fuseau du 18 ème siècle, réalisée de fils de soie écrue ou de fils d’or ou d’argent très fins pour donner de la brillance aux fleurs et aux feuilles.

Elles étaient destinées à la confection de cols et de châles. 

Le Chantilly, dentelle noire ou blanche faite au fuseau à fils continus avec un fil de soie dont les motifs représentent des corbeilles, des vases ou des fleurs  Le Cluny  fils continus aux dessins géométriques.

C’est la dentelle la plus connue.

La dentelle chimique,  apparue au XIX ème siècle par brûlure de certaines fils à la soude caustique imite la dentelle à l’aiguille.

Régions françaises connues pour les dentelles : Dentelle d’Alençon, d’Argentan, de Bayeux.  Blonde de Caen.  Dentelle de Calais, Chantilly, Luxeuil, Lunéville, Mirecourt.   Neuchâtel, du Queyras, Sedan, Valenciennes,  du Puy  en Velay où deCluny. 

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A suivre pour la deuxième partie de cet article , impressionnant par sa richesse et ses photos.

" Chapeau! Georges"

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