Suite de Tant attendu : Jean Pierre Franssens 2/3
Jean-Pierre nous n’ignorons pas que tu as œuvré aux activités sportives du magasin de Montlhéry, puis au sein de l’US BHV. Peux-tu nous évoquer ces actions ?
A partir de 1973, je me remets au vélo et m’entraîne sur les routes de
Beauce, car nous avions déménagé dans les alentours d’Etampes. Très vite lors de mes entrainements, je fais la connaissance d’autres amateurs et m’inscris au club d’Authon la plaine. C’est un
petit club avec lequel j’ai découvert mes premiers dimanches matin au sein d’organisations locales. Les 100kms deviennent fréquents. J’ai même fait une course à Etampes, et ce sera la
seule.
Au BHV Montlhéry, il y a des cyclistes de tout poil ! Des jonctions se font et déjà un petit groupe se forme.
Tout cela se passe à mon retour de Belle Epine et de 1981 à 1985 cette situation va perdurer. Pour diverses raisons à ce moment le club d’Authon décide en assemblée, de se dissoudre. Ils sont toutefois à la recherche d’un autre club.
Devinez maintenant, ce qui a pu se faire ? Eh bien, vous avez gagné !
Je contacte Aimé Calandri et lui demande les possibilités d’accueil. Sa réponse positive me permet de proposer au groupe orphelin d’une vingtaine de membres de s’inscrire à l’US BHV.
Après cette acceptation et dès lors, la section cyclo de Montlhéry était créée.
A cette section s’ajoute tous les passionnés de la petite reine et le groupe se présente aux Brevets cyclos annuels organisés par Aimé
De plus, malgré les murs qui existaient entre les départements au sein de la Fédération Française de Cyclotourisme, je décidai de m’inscrire au calendrier des organisations clubs de la FFCT.
Difficile de trouver un dimanche libre, mais nous y arrivons.
La Direction du BHV donne l’accord, après de nombreuses conditions de sécurité, à l’organisation des inscriptions et départs sur le parking. C’est parti !
La première journée a été modeste, mais très vite le Club Montlhéry devient une des meilleures matinées, d’une part de par sa situation centrale et d’autre part de nos moyens en ce qui concerne l’assistance, les ravitaillements, les parcours et surtout le nombre des récompenses
Nous compterons les participants : entre 400 et 500 cyclos représentant de nombreux clubs du sud Ile de France.
Dans un édito d'Aimé Calandri "Dans les roues" de l'automne 1986, on pouvait lire:
"...Cette comparaison franchement utopique m'a pourtant trotté dans l'esprit tout au
long de l'été.
D'une part la grande Amérique: Atlanta...Tout avait était pensé, organisé... 30 000 personnes au service des jeux du centenaire.... Et ce fut d'entrée un fiasco, la gabegie permanente.....
De l'autre, la volonté d'un homme, au départ seul. Créer "Une cyclo du dimanche matin", pour renvoyer l'ascenseur, promouvoir son club, son entreprise BHV; Un travail énorme pour une timide participation. Mais un moral sans faille, pour améliorer sa participation au fil des années et ainsi en faire-avec à présent une équipe performante- une des randonnées les plus courues de l'Ile de France. Des compliments venus de toutes parts couronnent une réussite qui se veut modeste.
Telle est l'histoire de Jean-Pierre Franssens dans l'histoire de Montlhéry."
Un autre édito de 1987 d'A Calandri "Dans les roues" à découvrir!
Vous ne connaissiez pas Jean-Pierre, pour certains? .... Voilà une solide description, qu'en dis-tu, Jean-Pierre?
Je remercie Aimé pour ces bons mots, mais ma modestie est mise à dure épreuve.
Photo ci-dessous ;
Trophée du meilleur magasin remis par Aimé et Monsieur Jean-Pierre Boulot)
Rassurez vous l’US BHV n’est pas que le vélo ! Et
nous allons le retrouver par la suite…. Il y avait 20 sections sportives et plus de 700 membres.
Pour l’instant, je suis toujours à Montlhéry et nous avons vécu 10 années formidables dont je vous conterais quelques évènements intéressants.
Nous voici arrivé en 1997.
A suivre..... et
Merci Jean-Pierre!
Un nouveau membre tant attendu : Jean-Pierre Franssens
Nous allons suivre notre collègue Jean-Pierre dans un petit interview sur 2 articles,
puis nous le retrouverons un peu plus tard sur le sujet de l’Union Sportive du BHV BHV d'hier!....
Jean-Pierre Franssens, peux-tu nous intéresser à ton accession au monde du grand magasin et si tu veux bien, ton parcours ?
Tout d’abord, bonjour à tous. Il est toujours un peu troublant de se présenter soi-même. La réaction est soit trop modeste, soit…l’oubli volontaire, soit une certaine prétention. Alors je vais essayer d’oublier ces trois réactions et de présenter le plus simplement possible mon vécu.
Montparnasse, le carton sous le bras, me voilà en 1965, après avoir « gribouillé » durant 4 années-coupées par un an de service militaire- à l’Académie Charpentier de la Grande Chaumière. Avec un modeste diplôme d’architecture-décoration je me suis lancé à la recherche d’un emploi. Trois difficultés se présentent : un diplôme qui reste modeste, n’étant pas une grande école nationale, je suis sans expérience professionnelle et je suis Belge, donc avec l’obligation d’avoir une carte de travail. Hors pour avoir cette carte il me faut un employeur…..Et c’est le chien qui cherche à se mordre la queue.
Un jour, lors d’un entretien dans un grand magasin, que je ne citerais pas, j’ai lancé mon carton à dessin à la tête du chef du personnel qui me proposait un poste d’emballeur à la table aux paquets au service province. Après mon évacuation par la sécurité, je n’ai pas compris pourquoi il ne m’avait rien proposé d’autre !!!
Cette situation m’a appris la modestie et m’a servi par la suite.
Le rendez-vous clé a été le BHV. Un homme Monsieur Dumontelle, m’a écouté, a compris le problème et m’a fait un certificat d’embauche de façon à ce que je puisse obtenir cette fameuse carte de travail. Grand merci Monsieur.
Le 1er octobre 1965, je rentrai au rayon LS, Literie Siège, dont le chef de rayon acheteur était Monsieur Bombe de Villiers aidé de Monsieur Millet, chef de vente et Monsieur Le Vigouroux, second. C’est avec cette équipe que j’ai forgé mes premières expériences commerciales.
Mon poste était vendeur étalagiste -non reconnu par Monsieur Lebée- car je n’avais pas été embauché par lui. Ce sont les 3 où 4 étalagistes de Monsieur Dupont au Meuble qui me servaient de relais pour obtenir les accessoires nécessaires à la mise en situation des salons. C’était, pour mémoire le développement des banquettes clic-clac et des canapés-lits.
En 1967, après la saison « jardin » de Montlhéry, ce nouveau magasin ferme en hiver pour travaux en extension avec une ouverture prévue en mars 1968. Compte tenu que je demeurais à Arpajon, très proche j‘ai fait une demande de mutation. Là, Monsieur de Villiers, comme Monsieur Dumontelle me précisent…..Même comme vendeur ?
Rappelez-vous ma première expérience. J’ai répondu : -Messieurs, à n’importe quel poste.
Le 1er février, j’étais stagiaire cadre et le 9 mars, j’ouvrais le secteur ameublement-décoration de Montlhéry sous les ordres de Monsieur Chammah le directeur et en compagnie de Monsieur Benoit.
Le BHV, m’avait proposé un petit pavillon à 9 kms, que, avec Lucie mon épouse nous avons acheté avec l’aide du 1% patronal, entre autres. Vous voyez le BHV était devenu pour moi, ma Société et je l’ai servie jusqu’en 2002. Fin de l’introduction.
- Jean-Pierre, te voilà à Montlhéry en mars 68 pour une longue période.
Mai 68 est intervenu peu de temps après l’ouverture. Comment avez-vous géré cette période?
Ensuite, peux-tu nous présenter les faits marquants de ta carrière ?
J’ai lu dans les pages précédentes que Montlhéry, n’avait pas fermé, en mai 1968. En effet, nous avons fait du chiffre d’affaires durant toute la période. Pour ce faire, il fallait que le personnel puisse venir travailler. A la campagne et de surcroit à Montlhéry, seule la voiture en était le moyen. Mais l’essence était rare, voire inexistante. Sur le parking il y avait 2 pompes et au début des conflits, les cuves étaient pleines. La Direction a décidé de les fermer au public et ainsi de réserver le carburant au personnel et très vite à des voitures de Rivoli. Les pleins se faisaient après la fermeture du magasin et du parking qui comportait 4 entrées équipées de gros portails métalliques.
Curieusement, le personnel changeait de voiture fréquemment et même venait parfois avec des taxis et des ambulances.
Ce trafic n’a pas échappé aux riverains dont les fenêtres plongeaient sur le parking. Nous avons eu droit à quelques émeutes et de peur d’une réquisition, nous avons empli des cuves de fuel que nous avions en stock-vente. Ainsi nous avons pu tenir jusqu’à la fin du conflit.
Une coupe de cheveux digne de la
période!
En 68, la photo ci-jointe montre la mode des cheveux longs pour beaucoup de jeunes. Commercialement cela n’a pas duré longtemps.
Je vais passer très vite car je ne vais pas raconter ce que la plupart des membres inscrits ont vécu commercialement.
De temps en temps à Montlhéry, on s’envoyait en l’air!
Je ne me souviens plus de l’occasion, mais un baptême de l’air avait été mis sur pied pour quelques membres de l’encadrement. Il s’agit de la seule photo que je possède où sont représentés de gauche à droite, Monsieur Brisset, ex second du MB Rivoli, votre serviteur, un personnage bien sympathique qui a quitté la société très vite pour une chaîne alimentaire et dont je ne me souviens plus du nom et enfin Monsieur Chammah lui-même.
Nous avons survolé le secteur et vu d’en haut notre vieux marché de l’après guerre. Ses lancés de voute en béton était tout à fait révolutionnaire à l’époque et semblaient être créées avec la technique du marché de Royan -1950-1956, que j’appelais, parachute. Il y avait encore l’horloge et les matériels de pesées au 1er niveau qui ne couvrait que peu de surface.
Photo satellite –Bhv Montlhéry 2003
J’ai quitté Montlhéry pour Belle Epine, de 1978 à 1981, avec Gérard Fradin, directeur et Messieurs Prévost et Bouvier. Je suis arrivé à ce stade, lors de mon retour à Montlhéry, au grade de Chef de Département – Two Be One……or not Two Be…- statut que j’ai conservé jusqu’en 2000.
A suivre......
Réclamation BHV Montlhéry 1969
Je vous l’avais promise…Cette réclamation d’une cliente de Montlhéry plutôt puriste ;
Elle est professeur d'anglais et habite Palaiseau.
Nous sommes en 1969 et le terme de Jardinerie n’existe pas encore en France !
J’en profite pour vous dire que le bulletin semestriel a été envoyé à chaque membre par courriel. Si vous ne l’avez pas reçu, me contacter. CD
10 mars 1969
Monsieur,
J'ai donc trouvé dans ma boîte aux lettres cette feuille publicitaire dont je vous joins un morceau. J'espère que vous me pardonnerez de vous écrire deux ou trois réflexions au sujet de votre "garden center".
Vous faites une grosse faute en anglais, vous auriez du écrire :
" gardening center" : Centre de Jardinage, gardening est un participe présent'....
I am gardening : je jardine'
I lire gardening : j'aime jardiner.
Gardening tools : instruments de jardin.
Gardening jeeps you healthy : le jardinage vous garde en on ne santé
En écrivant Garden Center, je n'y mettrais pas de trait d'union, vous écrivez que vous vendez des jardins.
Les clients du BHV de Paris sont des primaires ignorant tout de la langue anglaise. J'imagine que les clients de Montlhéry sont encore plus ignorants.
Il faut bien reconnaître que la grosse masse de la société de Consommation qui reste contestée est une masse de clients sans idéal intellectuel, sans beaucoup de goûts livresques. Peut-être, ne devinent-ils pas ce que vous voulez annoncer avec votre "garden center".
Enfin oserais-je vous rappeler que voilà des mois que l'on fait une campagne du français pur en France. Nous devrions utiliser un Français correct au lieu d'un anglais fautif, incompris et dans tous les cas, toujours mal prononcé. Je me permets ces remarques, car je suis moi même licenciée d'anglais.
Je pense que l'on doit parler, l'une ou l'autre langue et que l'on doit bien éviter ce jargon qui mélange toutes les langues pour une meilleure publicité.
Dans l'espoir que vous ne m'en voudrez pas, je vous adressé monsieur mes salutations très distinguées.
Merci à Jean Delefosse pour ce document.
Rentrée Littéraire: Philippe Besson "De Là on voit la mer"
Philippe, membre de notre réseau sort un nouveau livre aujourd’hui. C’est avec joie que nous l’accueillons. Je ne l’ai pas encore lu, aussi je vous propose donc la synthèse de Julliard, l’éditeur.(En attendant de recevoir la critique d'un lecteur du réseau)/
Philippe qui navigue entre la
France, l’Italie et les USA est venu nous livrer ce petit message : « "De là, on voit la mer" est le roman d'une femme libre qui, à la faveur
d'un voyage en Italie, doit reconsidérer toutes ses certitudes. J'espère que les anciens du BHV retrouveront un peu du jeune homme qu'ils ont peut-être croisé au début des années 90 dans cette
histoire de temps qui passe. »
Merci Philippe et nous souhaitons beaucoup de succès à ce nouveau roman.
Habituée à manier la fiction et à dominer le réel, une romancière part travailler en Italie sans imaginer que des accidents vont venir bouleverser le cours de son existence et l'obliger à s'interroger sur ses choix, ses renoncements, ses attentes.
Louise, 40 ans, part s'installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire ou règne une chaleur écrasante, tout l'enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l'incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s'occupe de la maison. Louise n'a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l'histoire d'une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement.
Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C'est Luca, le fils de Graziella. Élève à l'Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n'aurait pu envisager d'être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l'été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l'attire, elle apprend qu'un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l'instant est venu d'affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu'en soient les conséquences...
Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce qu'on avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsqu'on a fait le vide autour de soi. Roman sur la solitude nécessaire de l'écrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui n'a plus de raison d'être, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, d'aimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires... Un magnifique portrait de femme, tranchante et résolue, larguant progressivement les amarres, s'affranchissant de tous ses liens pour voguer sereinement vers une destination connue d'elle seule.
Dernier article sur Philippe :
http://www.rezo-bazar.com/article-philippe-besson-retour-parmi-les-hommes-66878515.html
Meilleurs vœux 2013
En ce début d'année, les ambassadeurs et moi-même, voulons présenter à chacune et chacun d'entre vous, nos meilleurs vœux pour cette année 2013, pour vous, vos proches et toutes celles et ceux qui vous sont chers.
Pour certains d’entre vous, l'année 2012 a connu des jours difficiles. Nous souhaitons que ce réseau, permette à ceux- là d’être soutenus dans les périodes éprouvantes et ainsi que nul ne soit oublié.
Une année aux jolies couleurs, comme cette photo prise à Bordeaux.
Souhaitons que 2013 soit une année qui cesse de diviser notre société, qui reconnaisse la valeur du travail, où les hommes se sentent respectés ;
Que cette année 2013 soit aussi, au sein de notre réseau : synonyme de bonheur, succès, bonne santé et prospérité pour chacune et chacun d’entre vous.
Bien à vous.
Christine
De 2012 à 2013…. D’une rive à l’autre, illustrée par ce futur Pont au Port de la Lune !
Le pont levant "Jacques Chaban-Delmas", de 433 m de long et 110 m de large, le septième enjambant la Garonne à Bordeaux, sera ouvert au printemps prochain.
C’est un pont extraordinaire où le tablier central se lèvera sur 110 m de large, jusqu’à 53 m de haut pour laisser passer les paquebots de croisière et les immenses voiliers....
On en reparlera!....
.
Les rencontres de l'été en Normandie par Michel Bindault
Vous êtes de plus en plus nombreux à vous retrouver, grâce au réseau, lors d'une rencontre régionale : Sud-Ouest, Bretagne, Ile de France... organisée ou tout simplement de manière impromptue lors d’un déplacement dans une région.
Hélas, vous ne nous envoyez pas souvent vos photos, et pourtant nous aurions plaisir à en diffuser quelques-unes sur le Bulletin semestriel confidentiel ou sur ce blog, selon votre envie. En voici, un exemple remarquable et bien sympathique. Merci Michel!
Comme chaque année la période estivale a été propice à quelques contacts sympathiques.
En effet beaucoup d'anciens du BHV habitent ou possèdent une résidence secondaire en Basse Normandie à proximité de Louvières dans le Calvados où nous passons nos étés.
Début août, comme nous en avons l'habitude depuis quelques années, nous avons revu Aimé Calandri et Ginette à Cabourg. C'est toujours un plaisir de retrouver nos amis dans cette agréable station balnéaire du Calvados où ils possèdent un appartement.
Beaucoup de souvenirs évoqués notamment sur nos équipées cyclistes dans le cadre de l'U.S BHV et repas dans un excellent restaurant en bord de mer.
J'ai appris, il y a quelques mois,que Georges Guyot, un ancien du BHV Montlhéry, s'était installé pour sa retraite dans un village proche d'Avranches dans la Manche. L'ayant contacté il nous a été facile de nous revoir.
Accueil très chaleureux de France et Georges dans leur maison rénovée avec goût.
Leur intégration dans le village est remarquable : tout le monde connait France et Georges !
Mais ce qui nous a notamment marqué, Doris et moi, ce sont les qualités artistiques de Georges véritable expert en modelage,montage, coloriage et mise en scène de figurines miniatures. ces quelques photos illustrent la qualité et précision de ses réalisations.
L'été prochain nous espérons bien recevoir France et Georges à Louvières.
Début septembre un "vieux complice" de l'U.S BHV me téléphone :
Jean-Pierre Franssens.
Il remonte avec Lucie des Charentes vers la région parisienne à bord de leur camping-car et suggère une halte à Louvières.
Quel plaisir de les recevoir. Malheureusement, pris par un rendez-vous, ils ne resteront qu'une journée.
Cependant repas sympa chez Doris et Michel au " Peit Clos " et évocation de leur nouvelle vie en Charente maritime.
Le camping-car aidant c'est en Alsace, à Wissembourg, que nous souhaitons les revoir pour leur faire découvrir notre nouvelle région.
Voici quelques souvenirs d'été que j'ai eu plaisir à relater.
Recevez tous mes meilleurs voeux pour 2013.
Michel Bindault.
Georges, nous sommes curieux d'en savoir plus sur cette passion, quant à Jean-Pierre... On le retrouve prochainement sur ce blog. Merci Michel de ta participation active dans ce réseau.
Joyeux Noël à tous,
Devant la crèche, au pied du sapin ou devant la cheminée seront déposés les cadeaux
qui font partie de la traditionnelle fête de Noël. Tous les cadeaux revêtus de superbe papier d’emballage, décoré d’étiquettes et de bolduc de toutes les couleurs révèlent l’expression de l’amour
partagé en famille ou entre amis et aussi l’expression de la joie qui illumine les visages. C’est tout simplement l’esprit de Paix, on parle aussi de la trêve de Noël.
Juste un rappel de cette fête Chrétienne :
Heureux mystère du Christianisme où Dieu vient à la rencontre des Hommes. Noël rappelle aux chrétiens comment Dieu s’est fait langage pour eux.
En cette nuit du 24 décembre, voilà qu’un enfant est né à Bethlehem. Il est posé dans une mangeoire sur de la paille, dans une étable. Son père Joseph et sa mère Marie nous révèlent toute la douceur, le respect et la fidélité d’une famille.
Ce petit enfant apporte un message de paix.
Dans le monde entier, des jeunes ou des adultes de toutes conditions sociales, de toutes cultures, de toutes langues mettent leur espoir en Jésus. Ils s’inspirent de lui pour semer la paix, la joie et l’amour autour d’eux.
A toutes et à tous :
Excellentes fêtes de Noël et de fin d’année.
Mémoires du BHV : Fermeture de Saint-Genis Laval
Jean-Luc Lesueur notre ambassadeur Lyonnais, avait eu la gentillesse de répondre à notre appel, et retourner au BHV St Genis Laval, avant sa fermeture du 31 juillet 2012.
Cet article a été écrit quelques jours avant sa fermeture définitive.
Mon passé de directeur de magasin n’existera bientôt plus. Après Caen et Gradignan, c’est maintenant le BHV St Genis Laval qui fermera ses portes le 31 juillet 2012.
Ce magasin de la chaîne des magasins spécialisés était en 1980, la quatrième ouverture d’un BHV sur la région lyonnaise après Venissieux, Limonest et la Part dieu. Il ne reste plus que Limonest et La Part-Dieu.
Le BHV St Genis était la deuxième grande enseigne avec Auchan du Centre commercial St genis 2.
Qui reprendra cette surface libre ? Le nom de Décathlon a été évoqué…
Le BHV a ouvert ce magasin le 21 novembre 1981.
Le chef de rayon du secteur bricolage Marcel Perret m’en parle avec émotion :
« L’implantation a commencé en septembre 1981 ; la particularité de ce magasin devait être de vendre du bricolage, y compris du bricolage lourd (ciment, parpaings, jardinage, plantes etc.) dans un lieu chauffé et climatisé. A la place des gondoles traditionnelles, il y avait des racks très hauts.
Le directeur était Michel Capelli. L’ont remplacé ensuite 6 directeurs, dont vous-même de 1996 à 2001.
Il est triste de vivre une telle fin. Si le magasin était resté sur la ligne bricolage, nous n’en serions pas là. »
Les clients, soit par courrier soit sur le livre de réclamations, ont pu dire tous leurs regrets de voir leur magasin disparaître.
Voici quelques témoignages :
« Nous apprenons ce jour avec stupéfaction la fermeture du bhv, notre étonnement est à la mesure de notre irritation. Quel dommage ! Quelle perte pour les fidèles clients ? »
« Je viens d’apprendre avec beaucoup de regret que ce magasin va fermer.
C’est bien dommage on y trouve des articles de qualité qu’on ne trouve pas ailleurs. De plus il faut souligner la gentillesse et l’amabilité du personnel Je connais le bhv depuis mon enfance (celui de paris) ou j’allais régulièrement avec ma mère. Pour une petite fille cela me paraissait parfois un peu long Maintenant c’est avec plaisir que je viens et cela va me manquer. Dommage ! Une fidèle cliente »
« Je vais regretter le BHV. Pourquoi fermer une si belle enseigne : beaux produits et de qualité, accueil excellent et de bons conseils. C’est honteux ! »
ou cet petit mot!
Pour ceux qui n'auraient pas lu : "Madame, Monsieur,
Vous avez pris la décision de fermer le BHV de St Genis Laval.
Je suis client depuis plusieurs années.
La fermeture du BHV sera pour moi, une perte irremplaçable.
En effet, aucun de vos concurrents, me propose les conseils comme vous.
Les grandes chaines concurrentes ne font que de la vente et n’apportent rien comme conseil pour les amateurs que nous sommes.
Pour cette raison, je m’oppose totalement à la fermeture du BHV de st Genis.
Espérant que vous reviendrez sur votre décision.
Ne sacrifiez pas le travail bien fait pour des calculs purement financiers.
Jean Luc V…….. »
Espérons que ce client aura reçu un mot de la Direction Générale.
L’ensemble du personnel, directeur, cadres et employés, malgré le choc sont au travail, les soldes à 50 % ont attiré de très nombreux clients, ne resteront plus que les gondoles à déménager.
Cela permet à chacun de ne pas trop s’appesantir sur son avenir…
Merci Jean-Luc,ujourd’hui, ceux qui pouvaient nous rejoindre sur le réseau sont arrivés et nous sommes heureux de les avoir accueillis. Souhaitons leur , soit une bonne chance dans leur nouveau job, soit une bonne retraite. Notre meilleur souvenir à Alain Lh.... , directeur et à ses anciens collaborateurs.
Mémoires du BHV : la fermeture du BHV Montlhéry
Nous ne saurions terminé cette année 2012 sans parler, de deux magasins BHV qui ont fermé l’été dernier : Le BHV Montlhéry dont nous parlons ci-dessous et le BHV St Genis-Laval, dont le reportage de notre ambassadeur Jean-Luc Lesueur suivra.
Merci aux collègues, membres du réseau qui nous aident dans ses reportages.
Photo dans une lettre de 1993 de notre célèbre illustrateur.
Le BHV Montlhéry a fermé ses portes cet été.
La protection de l’ancien bâtiment du Marché au Quadrants pour les fruits et légumesde Montlhéry au titre de la Sauvegarde du Patrimoine n’a pas abouti.
Le BHV sera donc démoli pour laisser place à des constructions d’immeubles.
Rappelons-nous:
A la fin des années 1950, la ville de Montlhéry a fait construire, sur la RN 20, une Grande Halle, destinée aux fruits et légumes locaux ; Longtemps la fête de la tomate y a perduré, alors que le BHV était ouvert.
Ce bâtiment devint vite inutile, avec le déplacement des Halles Baltard de Paris, sur Rungis. Des problèmes de rentabilité, des frais importants firent que la ville de Montlhéry le proposa au BHV.
C’est ainsi qu’en 1967, le BHV ouvrit son deuxième magasin périphérique. (Nous en avons déjà parlé sur ce blog.)
Un grand nombre de cadres est passé par Montlhéry. Chacun y a ses souvenirs !
Jean-Pierre Franssens dans un prochain article vous parlera de ses débuts au BHV et de son arrivée au BHV de Montlhéry.
Nous passerons aussi la lettre d’un client sur le « Garden-Center » de Montlhéry que J Delefosse a eu la gentillesse de nous faire parvenir.
Aujourd’hui, nous saluons nos courageux collègues qui ont vécu la fin de vie de ce magasin qui fut longtemps le magasin à la meilleure rentabilité de la chaîne parisienne.
Merci à notre photographe Chantal B. pour les photos souvenirs de cette fermeture.
Quand le réseau se retrouve à Noisiel par Jean-Claude Charmoy
Ils étaient quelques-uns du réseau, à répondre spontanément, à l’invitation de l'ambassadeur : Jean-Claude Charmoy, à se retrouver pour visiter l’œuvre des Meunier à Noisiel en Seine et Marne. Tous connaissaient de nom cette ville, mais l’étonnement fut grand lors de la découverte du site.
(Le nouveau moulin)
La rencontre eut lieu le mardi 13 Novembre. Didier Bouchard conférencier, organise régulièrement, des visites commentées de sites historiques, à Paris ou en région parisienne," en groupe ou individuel". Christine vous en communique régulièrement les programmes.
C'est avec ce guide au talent exceptionnel qu'un petit Groupe du RezoBazar s'est retrouvé à Noisiel sur les bords de Marne, pour visiter le site de "l'Œuvre des Menier", (vous savez : le chocolat !), journée de rencontre exceptionnellement riche en histoire et en amitiés avec les Amis du Réseau.
A recommencer dès que possible, pour une autre destination....
C’est en 1824 que commence l’histoire ce petit village de Seine & Marne situé à 40 km de Paris.
Jean-Antoine Brutus Menier, Apothicaire (1795-1853), pionnier de l’industrie pharmaceutique, décida de délocaliser une unité de production artisanale de substances pharmaceutiques et d’utiliser un vieux moulin à eau en « chômage » pour produire de nouveaux produits en poudre, en particulier le chocolat qui, à l’époque, est vendu comme médication.
C’est en bord de Marne, sur plus de 17 hectares de terres agricoles que la famille Menier bâtit son «Empire chocolatier» auquel s’ajoutent 1500 hectares qui comprendront 5 fermes agricoles, sur les communes de Lognes, Croissy-Beaubourg, Emerainville et Torcy, dont la « Ferme du Buisson » de Noisiel qui alimentait en produits frais toute la «Ville Menier ».
Emile-Justin Menier (1826-1881) entreprit en 1842 la construction d’un nouvel ensemble de fabrication industrielle des chocolats Menier, véritable révolution de l’agro-alimentaire de l’époque du XIX siècle, passant d’une production de quatre mille tonnes de chocolat en poudre en 1853, à vingt cinq mille tonnes en 1867.
Une ligne de chemin de fer « Maison » et une flotte de bateaux « Maison » dont le plus connu le "trois mâts Bélem » alimentent le site en fèves de cacao, provenant des plantations situées en Afrique et en Amérique,
La « Cathédrale » édifiée en 1906 par Gaston Menier (un des fils d’Emile) - salle de broyage et de malaxage des cabosses, transporté par des wagonnets (par le Pont Hardy) jusqu’au bâtiment de séchage.
Le petit village devient une véritable ville « Menier» de plus de 3000 habitants (tous ouvriers ou ouvrières), avec :
- la construction de maison d’habitation pour le personnel,
- La mairie de la République à l’enseigne « M » comme Menier (tenue par la famille Menier de 1860 à 1960),
- L’école gratuite pour l’époque,
- 2 hôtels (logements des célibataires),
- Des réfectoires et salles de réunions (ancêtre de nos salles polyvalentes et de nos centres aérés) ainsi que :
- Toutes les boutiques (épicerie, boucherie, boulangerie avec de la farine « Maison » ravitaillées par des « Produits des Fermes »,
- Un bazar quincaillerie,
- Un Centre de soin,
- Et une la maison de retraite.
Les historiens ne disent pas que les cercueils et le cimetière était « Maison » puisque Menier possédait sa propre « Peupleraie » pour fournir les emballages. Menier possédait également sa Briqueterie pour la construction de l’usine et des habitations.
Révolution aussi sur le plan social, puisque Emile Menier, fut le premier à instituer un système d’assurance retraite pour les employés.
La Ferme du Buisson achetée en 1879 par Emile Menier qui deviendra ferme modèle primée à l’exposition universelle de 1889, elle s’étendait sur plusieurs hectares, et produisait légumes, céréales (orge, blé, avoine, seigle) poules, lapins, porcs, ovins, bovins jusqu’à 2000/2500 têtes de bétail, bien sur l’abattoir appartenait encore à Menier.
Dès 1889 (Expo Universelle), la ferme du Buisson est électrifiée, et équipe de moissonneuses batteuse à chevaux. Claire Menier reçoit alors la médaille du mérite agricole. Arriveront plus tard les tracteurs à chenilles pouvant tracter une moissonneuse batteuse (1933), puis les tracteurs gazogènes en 1939. (Toujours à l’avant-garde du projet).
Hélas, dans les années 1960, l’Empire s’écroule !!!
1968 Liquidation et rachat des bâtiments de la ferme par l’état.
1987 Projet de réhabilitions de la ferme du Buisson
Depuis 1970 /2012 l’usine Menier est devenue le siège social de Nestlé.En 1903, Le sénateur Gaston Menier, alors en pleine gloire, organisa un repas pour les ouvriers et ouvrières (2500 pers) à l’occasion du mariage de son fils, dans le grand grenier aujourd’hui le théâtre !!!
L’ensemble comprenait 4 corps de bâtiment, du pavillon du Régisseur et le pavillon du gardien suivi chacun des poulaillers et des clapiers à lapins.
Aujourd’hui ces granges (150m de long = un terrain1/2 de foot) sont reconvertis en Centre culturel comprenant (Théâtre, Cinéma et médiathèque sur 2 niveaux ainsi qu’un centre d’art et culture) bel héritage !!! Racheté par la commune à Menier après la fermeture du site en 1968 et réhabilité en 1987.
Tous ont passé une excellente journée! N'hésitez pas à vous joindre à d'autres rencontres. Merci aux participants et à Jean-Claude pour son dynamisme.