Découvrir des expositions et monuments avec Didier Bouchard
Encore une fois, en cette période printanière je vous invite à découvrir de merveilleuses sorties avec notre guide Didier Bouchard. Profitez de ces remarquables expositions commentées, expliquées. Bonnes sorties!
conferences.bouchard@club-internet.fr
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne, ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69
JEUDI 13 AVRIL
10h40 : Exposition « chefs-d’œuvre de la collection
ALICIA KOPLOWITZ, DE ZURBARAN A ROTHKO »
au musée Jacquemart-André.
Œuvres de Tiepolo, Goya, Gauguin, Van Gogh, Lautrec, Picasso, Modigliani…
Une grande collection privé madrilène, jamais exposée à Paris.
Inscription sur liste d’attente
au tel : 01 43 07 09 69.
(Voir aussi autre date le 2 mai à 14h30)
MARDI 18 AVRIL
11h30 : Exposition « VENISE EN FÊTE AU 18ème SIÈCLE,
DE TIEPOLO A GUARDI » au musée COGNACQ-JAY. (Visite supplémentaire). 16 pers.11€+entrée. Sur inscription au: tel : 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous : 8 rue Elzévir.
VENDREDI 21 AVRIL
14h (Rendez-vous : à 13h45) Exposition « VERMEER, ET LES MAITRES DE LA PEINTURE DE GENRE » au LOUVRE.
Rendez-vous : Sous la pyramide, devant l’entrée de l’espace billetterie
11€ (+entrée et droit de parole) Groupe complet, inscription sur liste d’attente au tel : 01 43 07 09 69
MARDI 2 MAI
14h30 : Exposition « CHEFS-D’ŒUVRES DE LA COLLECTION ALICIA KOPLOWITZ, DE ZURBARAN A ROTHKO »AU MUSEE JACQUEMART-ANDRÉ. Œuvres de Tiepolo, Goya, Gauguin, Van Gogh, Lautrec, Picasso, Modigliani…Une grande collection privé madrilène, jamais exposée à Paris. 11€+entrée
Quelques places sur inscription au: tel : 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous :158 boul. Haussmann
DIMANCHE 7 MAI
11h : Salons très privés de l’hôtel de LA PAÏVA : LE PLUS BEAU DÉCOR NAPOLÉON III DE PARIS. Plafonds peints, sculptures de Carrier-Belleuse et Dalou. Escalier d’onyx, salle de bains mauresque. Histoire d’une courtisane, qui fut peut-être une espionne.
Inscription au tel : 01 43 07 09 69. Nombre limité.
11€+entrée.
Rendez-vous : 25 avenue des Champs-Elysées.
VENDREDI 12 MAI
15h LE MUSÉE DES ANNEES 30 A BOULOGNE ET SES TRÉSORS.
Et le grand hall de style paquebot de l’hôtel de ville, œuvre de Tony Garnier.
Mobilier de Ruhlmann, sculptures de Belmondo et Landowski, peintures de Tamara de Lempicka. Evocation des expositions de 1925, 1931 et 1937.
Rendez-vous :28 av. André Morizet, dans le hall de l’Espace Landowski
(Métro le plus proche : station Marcel Sembat, ligne 9, à 5mn)
11€ +entrée. Inscription : tel : 01 43 07 09 69
MERCREDI 17 MAI
11h30 : Exposition « CAMILLE PISSARRO, LE PREMIER DES IMPRESSIONNISTES » AU MUSÉE MARMOTTAN (visite supplémentaire)
11€+entrée. Il reste 3 places. Sur inscription, confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous : 2 rue Louis Boilly.
VENDREDI 26 MAI
14h30 : le château de Monte-Cristo, d’Alexandre Dumas, à Port-Marly, une folie romantique, et son parc. Exceptionnels décors mauresques, mobilier, vitraux. 13€+ entrée
Sur inscription au tel : 01 43 07 09 69 ;( accès possible par les transports en commun depuis Paris : RER+bus ou SNCF+bus.)
LUNDI 29 MAI
15h : une adresse de TALLEYRAND, SALONS ET JARDIN DE L’HOTEL DE GALLIFFET (1785), ANCIEN MINISTÈRE DES RELATIONS EXTERIEURES,
ET ANCIENNE AMBASSADE D’ITALIE.
Important décor Louis XVI, évocation de Bonaparte et de Mme de Staël. Rendez-vous : 50 rue de Varenne. (Carte d’identité). 11€.
Sur inscription au tel : 01 43 07 09 69
MERCREDI 31 MAI
11h : Exposition « VENISE EN FÊTE AU 18ème SIÈCLE, DE TIEPOLO A GUARDI » au musée COGNACQ-JAY. (Visite supplémentaire). 16 pers.11€+entrée. Sur inscription au: tel : 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous :8 rue Elzévir.
JEUDI 1er JUIN
15h : l’abbaye de PORT-ROYAL de PARIS, visite intérieure des bâtiments 17ème, salle capitulaire, escalier du miracle, chœur des religieuses, cloître. Histoire du Jansénisme, évocation de Pascal et Racine.
Rendez-vous :123 boul. de Port-Royal.11€+entrée.
Inscription au tel : 01 43 07 09 69
MARDI 6 JUIN
14h30 : parties fermées au public de la SORBONNE, salons du rectorat, grand-amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous : angle rue des Ecoles et rue Champollion. 11€+entrée. Sur inscription au 01 43 07 09 69. Carte d’identité
VENDREDI 9 JUIN
14h15 (Rendez-vous :à 14h) : Exposition « 21 RUE LA BOETIE », au musée MAILLOL : PICASSO, BRAQUE, FERNAND LEGER
La collection du marchand d’art PAUL ROSENBERG : importants prêts des plus grands musées, et de collections privées, (Dont celle de la petite-fille de Paul Rosenberg, Anne Sinclair)
60 Chefs d’œuvre de la peinture impressionniste et de l’art moderne, mais aussi une évocation inédite à Paris de l’exposition « d’Art dégénéré » organisée par le régime hitlérien en 1937, et une présentation de tableaux de peintres officiels de l’Allemagne nazie, tirés des réserves de quelques musées allemands, et confrontés aux œuvres modernes dites « dégénérées ».
Rendez-vous : 59-61 rue de Grenelle.11€+entrée.
Quelques places, sur inscription au tel : 01 43 07 09 69
LUNDI 12 JUIN
14h30 : Après-midi à Beauvais : exposition « HEURES ITALIENNES » au musée de l’Oise et au quadrilatère (70 tableaux italiens de l’Age baroque), palais épiscopal restauré, et cathédrale saint-pierre.
15€ sur inscription au tel : 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Transport : voitures individuelles ou SNCF
Guédelon 2ème visite.....suivez l'guide....Jean-Pierre
Bonjour, amis de la nature, de l'Histoire, de la passion et de l'Art.
Pour débuter, voici le château du XIIIème à Rétilly en Yonne, le plus proche, sur lequel, entre autres châteaux précités au cours de la 1ère visite, les spécialistes, archéologues, castellologue pour le choix du modèle, un chef de chantier se sont appuyés pour parfaire cette réalisation en un quart de siècle annoncé.
Vous avez pu au cours de la première partie la mise en place de ce projet, l'autonomie totale de ce chantier les réalisations des outils, type charrettes, brouettes, échafaudages, grues, cages à écureuil par les charpentiers, menuisiers et aussi la carrière apportant la pierre nécessaire, les essarteurs fournisseurs de bois à la demande et bien entendu les puits et fours.
Je vous propose comme suite les ateliers suivants, la forge, la tuilerie, la poterie mais aussi le travail des maçons,
Comme précédemment passons maintenant à l'image.
« L'atelier de la forge » forge tous les outils et les pièces nécessaires, à la demande les fers pour les sabots des chevaux de trait, les gonds et pentures de portes mais aussi les pointes forgées destinées à fixer les tavaillons couvrant une toiture.
Rappelons ici que pour pouvoir forger « il faut être forgeron »
il faut la matière première :
A Guédelon, là encore, la carrière de grès ferrugineux permet après une mise à chaud de ces pierres dans le four a 1200° de récupérer le précieux minerai de fer qui après une coulée en rigole va, après refroidissement, fournir le forgeron.
Bonjour Monsieur le forgeron.
Actions spectaculaires....
Le bâti du « logis » élevé à 4,20 m, reçoit son plancher destiné a soutenir l'étage.
Les poutres ont été hissées par un système de cylindres et rails. Chacune de ces poutres est de longueur 7 mètres et de poids environ 800 kilos
En ce qui concerne ces systèmes d'élévations nous avions précédemment évoqué les cages dites « à l'écureuil ».
Au cours des journées, l'équipage hisse en moyenne environ 6 tonnes en matériaux divers et ce travail en cage représente environ 7 kilomètres de marche en montée et descente. Ils se relaient bien entendu.
La voûte d'ogives : C'est en 2002 que cette première voûte a couvert la première salle de la tour nommée, la chapelle.
Il s'agit de 6 nervures en pierres calcaire réunies et verrouillées au centre pour une pierre en étoile appelée « clé de voûte ». Les 54 voussoirs, mis en formes, taillés, ajustés par le tailleurs sont positionnés et fixés sur les cintres de bois réalisés par les charpentiers.
Puis, c'est le démoulage ou décoffrage du cintre en bois. Cette croisée d'ogives doit ensuite supporter plusieurs tonnes de pierres et maçonneries.
Le village des essarteurs et bûcherons se développe avec la construction d'un nouveau bâtiment qui va devenir l'atelier de tuilerie ….bois , argile et aussi les carreaux de pavement. La poterie ne sera pas bien loin.
Tout de suite le façonneur, le tailleur de tuiles en bois de chêne. Avec gentillesse, humour, il nous a expliqué son travail journalier, emprunt de patience, régularité compte tenu de l'épaisseur a respecter et ce, avec une simple lame à la main.
Ces tuiles bois sont posées, recouvertes selon des normes 1/3 2/3 peut-être et tenues par des chevilles en bois.
Voyons maintenant les tuiles en argile, destinées à la couverture des toitures des bâtiments en pierre.
Rappelons a nouveau que toutes les matières premières se trouvent sur place.
N'oublions pas les fours en pierre et le four à chaux où suivant la technique déjà connue des romains, on brûlait du calcaire tendre pour récupérer la chaux vive et composer ainsi un mortier à sable et chaux.
Cette vue aérienne récupérée sur le web est probablement des années 2004/2005
Une 3ème visite s'impose. Il nous reste à découvrir, la corderie, la vannerie, le textile et tous les élevages. Chevaux de trait pour les manœuvres en charrette, les ânes, les mulets, les cochons, les volailles et les moutons servant à alimenter le fil de laine qui va être tissé afin de produire des vêtements ou autres textiles... à découvrir avant 2023.
Et leur plus beau cadeau est toujours notre visite.
Nous nous retrouvons donc très bientôt amis de de la nature, de l'Histoire, de la passion et de l'Art.....
Jean-Pierre
Merci Jean-Pierre. Voici une bonne idée pour les vacances scolaires de Printemps, qui approchent
Guédelon par Jean-Pierre Franssens
Essayez de vous imaginer : vous voici entrain de construire un château fort au moyen âge; c’est le pari un peu fou de la construction d'un château à Guédelon.
Adultes, vous serez emballés par ce spectacle, mais pour les enfants , c’est une leçon d’histoire et d’architecture merveilleuse.
A 2 h de Paris par l'A 6, puis l'A 77 (sortie N° 21).
Bravo Jean-Pierre de nous faire partager ce chantier qui a évolué d’une manière remarquable !
Ce projet a vu le jour en 1997 :
Bâtir un château du XIIIème siècle avec les moyens de l'époque ».
L'idée est venue du propriétaire-conservateur du château de Saint Fargeau, (Monsieur Michel Guyot), château célèbre pour ses fêtes et spectacles historiques, qui contribuaient, par les recettes, à sa restauration.
Après de multiples « portes ouvertes » et permis en tous genres, les travaux débutèrent sur le site dénommé « Guédelon » commune de Treigny en Puysaye.
Première pierre le 20 juin 1997.
La visite de l'US BHV était en octobre 1998 et nous avions pu voir... (Sans photos!) l'extraction de la pierre de la carrière, sur place, l'édification de la grange servant à l'accueil du public et enfin, les bases des 6 tours et le périmètre des courtines sortant de la terre sur une hauteur de 1 mètre.
Les engins de levage et autres éléments utiles à la construction – construits sur place dans le respect des outils de l'époque-étaient en place.
A ce moment l'effectif actif, tous corps de métiers, était de 27 personnes , et en ce dixième anniversaire 2007, date de ce reportage lors d'une visite perso, ils étaient 47. Il faut ajouter à cela, des bénévoles.
Il est devenu, en cette année là, le premier site touristique de l'Yonne.
Les enseignants, qui ont saisi l'intérêt pédagogique de ce chantier, viennent enseigner sur place avec leurs classes cette partie de l'Histoire, animée par des ateliers des divers artisans nécessaires à cette gigantesque élaboration..
A savoir : Voyez la maquette du projet : Château a plan quadrangulaire à tours rondes du type châteaux royaux du Louvre, Carcassonne, Dourdan-Sud Essonne.....- appelés « Phillipien »-dû à Philippe Auguste, fin du XIIème Siècle.
Le maximum de ce reportage sera traité par la photo. Elles sont d'une façon générale saisies sur place, mais comme je n'ai pas de drone, les quelques éléments vue d'en haut sont des copies.
Nous arrivons sur « la Grange » où un historique nous est proposé, photos et tableaux
Entrons sur le site.
Je vais terminer cette première présentation du site par quelques images de réalisations d'outils indispensables.
A Guédelon, tout est sur place, les arbres pour le bois et pour ce traitement, comme au XIIIème, des essarteurs se sont installés dans une clairière et fournissent à la demande du Maître d'œuvre, du charbon de bois, planches, poutres, fagots afin d'alimenter les fours.
D’autres ateliers sont créés : de l'argile pour la réalisation des tuiles, poterie pour fournir les écuelles et pichets aux services.
Nous découvrirons aussi, la corderie où la fibre de chanvre tressée sur place pour tous les besoins en cordages du chantier, la maison aux outils ou chaque oeuvrier garde en sa besace « ses outils façonnés pour ses besoins ».
La vannerie avec bien entendu un vannier travaillant et tissant, paniers et autres objets de services.
Puis encore le tissage et bien sûr les moutons pour la laine et les fils.
Nous verrons les porcs, chèvres, volailles élevés pour le lait, la nourriture des oeuvriers et bien entendu les mulets, ânes et chevaux attachés à la traction des charrettes de transport.
Ceci nous amène à la forge qui fabrique tous les outils et les pièces nécessaires, à la demande mais aussi les fers pour les sabots des chevaux de trait. Pour pouvoir forger il faut la matière première : A Guédelon, là encore, la carrière de grès ferrugineux permet après une mise à chaud de ces pierres dans le four a 1200° de récupérer le précieux minerai de fer qui après une coulée en rigole va, après refroidissement, fournir le forgeron.
Comme vous le découvrirez ils font tout pour être autonomes et reproduire au plus près les conditions de vie de ce premier tiers du XIIIème siècle
N'oublions pas les fours en pierre et le four à chaux où suivant la technique déjà connue des romains on brûlait du calcaire tendre pour récupérer la chaux vive et composer ainsi un mortier à sable et chaux.
Voici quelques réalisations en bois et métal, a commencer par le chantier avec ses engins de levage et « cages à écureuils » où un ou deux hommes vont œuvrer à soulever les moellons jusqu'en haut de l'échafaudage. D'autres sur échelles monteront le mortier frais aux « limosinaires » (3 ouvriers qui posent les pierres.
La roue tourne, place à la deuxième partie de cette visite de chantier extraordinaire.
Je vous proposerais le bois et ses techniques, la corderie, la forge et peut être la vannerie et le textile.
Suivront ensuite, la poterie, les élevages plus tout ce que j'aurais oublié.....
Voici une photo de l'ensemble de l'année 2007, mais nous serions heureux de recevoir des photos plus récentes si l'un d'entre vous y est allé ou décide de s'y rendre.
A très bientôt amis de la nature, de l'Histoire, de la passion et de l'Art.....1996-2023
Que la France est belle : Aubeterre sur Dronne
J’ai l’habitude de vous parler de belles cathédrales à l’architecture très riche et des vitraux d’exception. Aujourd’hui, une visite en Charentes, nous a fait découvrir deux églises romanes dignes d’intérêt.
Situé aux confins du Périgord, le village d'Aubeterre sur Dronne en Charente est classé dans la liste des « Plus Beaux Villages de France ». La population n'est que de 400 habitants, mais dans les faits, de nombreux anglais y résident.
Le village est joli et mérite le détour.
Deux église d’art roman retienne notre attention :
- la façade de l’église Saint-Jacques et
- l’ un des plus vastes sanctuaires rupestres chrétiens d'Europe : l’église St Jean.
L'église Saint-Jean construite au milieu du XIème siècle est aménagée dans la falaise calcaire que domine le château d'Aubeterre.
Le Vicomte Pierre de Castillon rentrant de Croisades en est l'initiateur, comme pour l'église souterraine de Saint Emilion.
C’est très impressionnant de s’imaginer que cette église existe par creusement et évidement de la roche. (On commença par le haut !)
La visite permet de découvrir une nécropole et la crypte.
Sa nef mesure 17 m de long sur 11 m de large, et 20 m de haut (voûte la plus haute d’Europe),
Deux superbes colonnes octogonales séparent le collatéral (bas côté) et l'abside.
Au milieu se trouve une cuve ronde accessible par quatre marches : était-ce une fosse à reliques ou une cuve baptismale ?
L’abside abrite un édicule monolithe (petit édifice d’une seule pierre) de forme hexagonale à deux niveaux. Il mesure environ 6 m de haut et 3 m de diamètre. Imaginez comment a été évidee la masse rocheuse!
De style roman, ces 2 niveaux à colonnes nous surprennent. Certainement un reliquaire.
En haut, après avoir monté 80 marches taillées dans la roche une galerie donnant sur la nef, cerne l’église sur trois côtés. Admirez ces ouvertures plein cintre.
Vue de la galerie sur l'église .
Au sud de l’église : la nécropole, une salle abrite, une ancienne fosse ou ancien cimetière. Les tombes parfois profondes taillées dans la roche séparaient les corps par 2 à 3 pierres plates
Enfin, nous accédons une crypte découverte en 1961.
Reprenons notre marche pour découvrir :
l'Église Saint-Jacques
La façade de l’ancienne collégiale Saint-Jacques édifiée au XIIe siècle, s’étend sur plus de 18 mètres.
Trois niveaux dont le premier est très élevé, le second nous présente une série d’arcatures, (arcades de petites dimensions) reposant sur des petites colonnes aux chapiteaux sculptés.
Enfin le niveau bas est remarquable. Le portail central possède une voussure à six rouleaux, ce qui est assez rare, nous trouvons fréquemment 2 à 3 rouleaux.
Juste au dessus de la porte, regardez cet arc polylobé du plus bel effet décoratif vous rappelant l’Alhambra de Grenade.
L’église détruite fut reconstruite et elle demeure d’une grande simplicité.
Ce village est très beau pour flâner, mais prenez de bonnes chaussures de marche!
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
Je salue encore une fois le travail de préparation de Jean-Pierre à rassembler les souvenirs et rechercher des éléments sur ces périodes lointaines de l'US BHV .
Merci de nous faire découvrir les exploits des femmes et hommes du personnel de l'entreprise, agrémenté d'un peu de tourisme.
CD
Bienvenue en Champagne. Une grande journée touristique et sportive avec l'union, devenue traditionnelle des Cyclos, rollers et randonneurs .
Ce dimanche 26 septembre 1999 : Départ et arrivée, salle omnisports à TROYES.
Objectif :
La randonnée touristique du Pays des lacs et parcours en forêt et autour du lac d'Orient, mais aussi découverte de la nature à la Maison du parc et à l'observatoire aux oiseaux.
Et maintenant, comptons ensemble..... UN......DEUX......et
Tout d'abord, saluons, en photo, le trio roller'men, en l'occurrence l'animateur de la section « US BHV ROLLERS » Didier T. et de la natation.
Le lac d'Orient est un des quatre grands lacs dits « de Seine ». Ces lacs sont conçus pour protéger Paris des inondations. L'an 1910, date de l'inondation de Paris, a donc provoqué cette création de réservoirs, appelés lacs d'Amance, du Temple et bien sûr, d'Orient au sein de cette superbe forêt du même nom, classée «parc naturel régional ».
Ces structures établies au sein des années 50/60 sont rentrées en service en 1966. L'idée générale est, lors de la montée des eaux en période hivernale, de prélever les eaux de seine à l'aide de canaux afin de contrôler au mieux les niveaux
Cette action est appelée « écrêtement des crues ». A l'inverse , en période sèche la seine réclame ses eaux et cette action est nommée « soutien d'étiage ». C'est le canal de la Morge, près de Troyes qui en a la charge.
Départ et arrivée pour tous à la salle omnisports de Troyes.
Pour nos marcheurs, huit circuits balisés sont proposés ; ils sont de 5 à 25 kms et les guides précis se trouvent dans le topoguide disponible à la maison du parc.
Pour les gros mollets sont proposés deux circuits dénommés « Le tour des lacs » de plus de 48 kms. Classée « parc naturel régional »
En ce qui concerne nos rollers « men and women » je ne possède pas d'éléments, mais mon p'tit doigt me dit que les parcours ne sont pas loin d'être identiques.
Ces dizaines de kilomètres réalisés ce matin là auront permis la découverte des richesses naturelles de ce territoire.
A la forêt du Temple, regard sur les différentes essences forestières et puis marcher le long des sentiers des salamandres, observations ornithologiques aux lacs Amance et Orient pour terminer au sein de la faune et la flore à la Chaise à l'étang de la prée au Lard.
En parlant de la prée au au Lard, l'appétit survient et comme toutes les bonnes fatigues ont une bonne faim.....pardon.....fin, voici « la Mangeoire ». Mais avant un p'tit mot sur les cyclos ?
Pour la petite histoire, la « vélovoie » des lacs permet de relier ce site au grand Troyes. Cette piste cyclable est longue de 42 kms.
Nos cyclos ont emprunté en grande partie ces aménagements et ils ont réalisé un 90 kms en traversant de sites aux noms évocateurs, tels, Rouilly saint Loup, Le Haut Chêne, Mesnil Saint-Père, route Forest du Temple, Vaudemanche, Courteranges, Saint Parres aux tertres.....
Quelques cyclos en pose ou pause, Michel avec un super couple de Montlhéry, Joël et Jeannette, que je salue, et sur le triptyque, Christian, Raymond , le jeune de l'équipe, François et votre scribe.
A TABLE …....
Jean-Pierre, Michel, Joel, Christian, Raymond, Philippe, Arlette, Jacky et tous les autres, voilà une nouvelle séquence issue du film du jour.
L'autre événement, Nicole et le « chaource »
C'est reparti vers TROYES.
Et au train ou vont les manœuvres, nous y seront bientôt...
Chantons ensemble.....
Le P'tit train s'en va dans la campagne...tch, tch....Fou, un p'tit train s'en va de bon matin TCH....TCH....FOU …...(1952)
En AUBE, en CHAMPAGNE – ARDENNES
Un dernier regard sur cette superbe ville de TROYES au riche patrimoine architectural avec ses nombreux édifices protégés. Classée Ville d'Art et d'Histoire, l'ONCE Troy, unité de mesure des métaux précieux depuis les foires de Champagne, tient son nom de la ville.
Troyes est aujourd'hui la capitale européenne des magasins d'usine et de négoce avec trois centres de marques.
La cathédrale St Pierre et St Paul, dont la construction a démarré en 1208, de style Gothique, a été classée aux monuments historiques en 1862.
Elle est le siège du diocèse de Troyes.
La basilique Gothique dont la construction a débuté elle aussi au XIIIème siècle en 1262, curieusement...les travaux se sont terminés au XXème siècle en 1905.
Nous n'allons pas quitter Troyes sans évoquer son champagne et son cidre du Pays d'Othe.
Et bien entendu les célèbres andouillettes dénommées 5A...pourquoi ? 2 origines...
La plus simple, il s'agit de 5 chroniqueurs, amateurs gastronomes et l'autre plus fantaisiste, le rire sonore d'un dénommé Clos Jouve..Ah, Ah, Ah, Ah, Ah...
et Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique... Pourquoi pas ?
C'est l'heure du retour, mais nous nous retrouverons tout au long de cette année
à Cosne-Auxerre,
au Chateau de Guédelon,
au charbon à Douai,
au château de Brézé,
à Richelieu en Touraine...
et un peu de football, un peu de ….mais topons là. Quittons l'Orient.
A très bientôt. En Occident!......
Adieu Jean-Pierre Boulot, par Rémi Lacointa
La semaine dernière j'ai annoncé par un courriel privé, le décès survenu le 19 février de notre ancien Président du BHV : Jean-Pierre Boulot.
La cérémonie religieuse eut lieu le 23 février.
Aujourd'hui, nous pouvons lire cet émouvant témoignage de Rémi Lacointa.
Les anciens du BHV viennent d'être durement éprouvés ces derniers temps avec les décès de François Lebelle et de Jean-Louis Charrois, Christine Douchet et André Benoit se sont parfaitement exprimés sur ces figures marquantes et attachantes que nous avons côtoyées de nombreuses années.
Il y a quelques jours nous apprenions avec beaucoup de tristesse le décès de
Jean-Pierre Boulot,
ancien DG et PDG durant plus de 30 ans.
Avec lui, c'est une grande partie de l'histoire du BHV du XXème siècle, (le BHV a fêté en 2016,ses 160 ans d'existence) façonnée par les familles Viguier, Lillaz, Gérard et Jean-Pierre Boulot, qui disparaît.
Cinq générations qui en se succédant ont contribué au développement et à la transformation du BHV.
Les obsèques de Jean-Pierre Boulot furent à l'image de sa vie, d'une grande simplicité marquées par les témoignages émouvants de ses enfants et petits-enfants et vécues avec beaucoup d'émotion par tous les anciens du BHV présents.
Nous garderons tous en mémoire ses qualités humaines exprimées particulièrement en tête à tête.
Homme de décision, il était à l'écoute de ses proches collaborateurs, attentif aux conditions de travail de l'ensemble du personnel, agissant avec discrétion et efficacité face aux situations personnelles.
Ce fut un «Patron" respecté et juste soucieux du devenir du BHV.
La maladie vécue, avec beaucoup de dignité, l'a malheureusement trop vite atteint à sa retraite prise avec grande élégance et discrétion.
Avec lui que nous appelions "Jean-Pierre", nous avons vécu toute l'épopée de l'ouverture des BHV périphériques et provinciaux.
Nous ne l'oublierons pas.
Rémi Lacointa
Merci à Rémi Lacointa pour cet hommage à Jean-Pierre.
C'est une page qui se tourne! Vos commentaires seront appréciés.
CD
2017 « Collection passion, quand tu nous tiens » par Jean-Pierre Franssens
Notre ami Alain Dégranges, toujours au sein de « Collection Passion » nous a proposé à Boissy sous St Yon, commune près d'Arpajon en Essonne, une exposition dénommée : « AIR,TERRE et MER » ou l'Histoire des transports.
C'était du 21 au 29 janvier. Héla l'expo est finie et nous n'avions pu vous en informer.
Malgré cela, j'ai demandé à Madame Andrée Philippe, dynamique présidente et à mon ami Michel Quéau de me transmettre l'affiche et un compte rendu ce qui a été fait et bien fait. Je profite a ce stade de les saluer et les remercier tous trois
Je vais vous proposer des extraits de ce compte rendu qui, écrits par Michel, se sont avérés fort intéressants.
Le thème choisi était porteur, sept collectionneurs ont pu présenter une partie de leurs collections. Aidés par une équipe de montage de vitrines, très efficace, ce sont une quinzaine d’adhérents qui se sont investis pour la réussite de cette exposition.
Alors partant de Noé et de son arche, précurseur en la matière de transport, venait ensuite la traction animale, qui depuis l’invention de la roue a été utilisée longtemps et partout dans le monde, les premiers véhicules à moteur suivaient, le bateaux à vapeur et motorisés partaient à la conquête de tous les continents et voies navigables.
Enfin l’Avion dont un premier prototype fabriqué par Blériot traversait la Manche le 29 juillet 1909 après 32 échecs. Une maquette d’un avion Blériot postérieur à cet exploit sis encore à Etampes était exposée à cette occasion. Une flotte de jets perchés sur le haut des vitrines suggérait la maîtrise de l’air. Un super "Constellation", long courrier des années 50/60 et aussi le "Concorde" fleuron de l’aéronautique dominait les seize vitrines. Etaient présents également un hydravion Latécoère 661 et une montgolfière.
Au rayon " accessoires" figuraient des phares de vélos, de motos, fiacres … ainsi qu’une lampisterie SNCF. Magnifiquement restaurés, ils étaient en état de fonctionnement au pétrole, à l’acétylène et même à la bougie.
Intéressantes aussi, cette vitrine d’hélicoptères de transport de trains, de véhicules publicitaires de la marque Kodak et celle de motos des années 25 à 60 en tôle imprimée
Comme chaque année les enfants des écoles ont pu apprécier cette visite.
Puis, il nous faut parler ensuite de l'avenir avec l'annonce de cette nouvelle exposition à Etampes, en Essonne...avis à tous les riverains et visiteurs d'Ile de France :
et c'est maintenant!
Voici à présent la nouvelle exposition :
Hôtel sur la place de l’Hôtel de Ville et des droits de l’Homme à Etampes (où François 1er rejoignait une galante nommée Anne de Pisseleu dont la grande chambre est devenue un célèbre atelier de Peinture…. Mais ceci est une autre histoire.
Et voici quelques images :
Une petite visite dans ce sud Essonnien s’impose,
- soit dans cette période de vacances scolaires,
- soit le week-end prochain.
Alain Dégranges et ses amis Andrée et Michel, bénévoles actifs et surtout collectionneurs heureux de partager leur passion vous attendent.
Vous pourrez ainsi les honorer par votre visite et découvrir ou retrouver tous ces objets destinés à des cérémonies rituelles tels les baptêmes et les communions.
Un bon moment en perspective et dans la dentelle !... Si vous y passez, n’hésitez pas à transmettre vos impressions.
Pour en savoir plus, visitez le blog de l'association :
collection-passion-etampes.overblog.org
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-3 Mars 2016,1er article sur Alain D. et Collection Passion)
JP Franssens
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-3 Mars 2016, 1er article sur Alain D. et Collection Passion)
JP Franssens
Merci Jean-Pierre de nous avoir partager ce moment où Alain expose dans la discrétion.
Que la France est belle : L’Isle- sur- la-Sorgue,
Nous avions eu l’occasion de faire paraître l’article de Georges Ehleringer, mais je ne saurais que trop vous conseiller d’y faire un passage, lors de Vacances ou lors d’un week-end. Voici une ville superbe.
Les photos vous parleront mieux que tout ce que je pourrais vous écrire!
Située entre Avignon et la vallée Nord du Luberon, découvrez la petite Venise provençale ! Surprenante petite ville où la Sorgue, multi-bras est présente partout.
Au moment de la préhistoire de 9000 à 15 000 ans avant notre ère on retrouve la trace d’hommes chassant le sanglier et le cerf.
L’antiquité est marquée par une population celtique et romaine. Mais c’est au moyen- âge que nous retrouvons les grandes familles des comtes de Provence et de Toulouse.
C’est à cette époque que se développe l’industrie textile (laine et soie). Puis au XVIème siècle,
Impressionnante par ses moulins à aubes qui fournissaient la force motrice aux moulins à blé, puis aux usines de laine et de soie.
Les petites cascades, le « partage des eaux », dans la zone restauration, passent au milieu des maisons très provençales
On adore le centre ville avec ses
ruelles sinueuses,
les terrasses des cafés et
restaurants le long de la Sorgue.
La zone est piétonnière et c'est avec plaisir que vous y flânerez.
C'est là, que vous trouverez l’église
Notre-Dame des anges, les décorations et peintures de cette église baroque sont là pour nous rappeler que la cité devint, en tant que localité du Comtat Venaissin, la propriété du Saint Siège (1274) et fut ainsi épargnée par les guerres de religion.
c’est un quartier très apaisant. Nous y passons une nuit et découvrons le quartier des antiquaires le lendemain matin.
(Des centaines de boutiques antiquaires font la joie des chineurs).
C’est vers 1960 que se développera la Brocante et les antiquités
Et pour les gourmets!....un petit tour à la boutique des Délices du Lubéron s'impose!...
Bonne visite et à bientôt!
Et pour en savoir plus .....à la demande du service communication du Lubéron, je me fais un plaisir d'ajouter ce lien et beau voyage!
CD
Ancien village de pêcheurs (jusqu'au XIXe), L'Isle sur la Sorgue s'est forgé aujourd'hui une image forte auprès des amateurs d'Art et d'objets anciens. Plus de 300 antiquaires et brocanteurs ...
https://www.luberoncoeurdeprovence.com/page/l-isle-sur-la-sorgue+51002.html
Mémoires du BHV : Souvenirs du Gidep par Martine Mallein
Voici très longtemps que je détiens cet article, écrit par Martine. Après avoir attendu l'approbation de G Fontenille, je l'avais un peu oublié dans un coin de mon ordinateur.
A l'occasion des voeux, quelques amis fournisseurs ont évoqué ces belles années à forte croissance due en grande partie au Gidep, puis GD et à la motivation remarquable des démonstrateurs.
L’expansion du BHV voulue par Gérard Boulot dans les années 1970 amena les directeurs commerciaux à s’interroger sur la formule la plus adéquate à mettre en place dans les nouveaux magasins pour développer des démonstrations dans les meilleures conditions, sachant que, contrairement à Rivoli, la rentabilité d’une démonstration unique n’était pas acquise au plan de la rémunération du démonstrateur (fixe + guelte) ni du CA du fournisseur.
Dès 1972, l’étude du montage juridique le plus approprié fut confiée au Secrétariat général. Les discussions auxquelles je participais, étaient menées principalement par Messieurs. Degouy, Charrois et Pautrot, si mes souvenirs sont exacts.
C’est ainsi que la formule d’un groupement d’intérêt économique, personnalité morale dont la structure est intermédiaire entre la Société et l’Association fut choisie.
Elle permettait à ses membres, le BHV et ses fournisseurs, d’établir une coopération durable et particulièrement souple pour développer les démonstrations des nouveaux magasins en s’associant. Cette nouvelle structure avait un Président, Jacques Dumontelle. Madame Garnero (Mme Godfrin) fut chargée de monter les démonstrations négociées par les acheteurs avec leurs fournisseurs.
La formule étant couronnée de succès, le temps était venu de mettre en place une structure administrative dont M. François Martin prit la responsabilité.
Je lui ai succédé au début des années 80, le Gidep s’étant encore largement développé. La périphérie était concernée, les magasins de province ouverts par M. Caron s’y ajoutaient ainsi que certaines démonstrations comme le Ménage à Rivoli. Le chiffre record de 650 démonstrateurs était atteint. Les acheteurs étaient satisfaits de la formule.
La structure évoluait à nouveau. M. Fontenille, représentant les Commerciaux, devenait le nouveau président. J’étais nommée administrateur en charge du montage des démonstrations avec les acheteurs et en liaison avec les fournisseurs. Mme Gardinier était au recrutement, Mme Bartherote au Secrétariat, Mme Delahaye à la comptabilité, Mmes Robbe, Hodac et deux autres collaboratrices : Mercédès et Christiane. J’encadrais cette équipe particulièrement solide, consciencieuse et dévouée. La petite cellule avait ses représentants du personnel et son propre Comité d’Entreprise.
Une assemblée générale se tenait chaque année.
J’ai quitté ce poste en 1984. M. Staffe prit ma succession avec un retour de Mme Godfrin. La direction du Personnel décida d’éclater la structure antérieurement en place. L’équipe de paie réintégrait le service paie du BHV, puis le GD allait succéder au Gidep.
Au fil des ans, la formule gagnante du Gidep s’était estompée, il fut décidé d’y mettre fin, ce que je fis en 1992, 20 ans après sa création, en tant que liquidateur, en collaboration avec la Comptabilité.
Je souhaite m’excuser dès maintenant auprès de ceux que je n’ai pas mentionnés dans ces souvenirs lointains qui remontent maintenant à plus de trente ans, qui plus est, je ne suis restée que trois ans au Gidep.
Martine Mallein
Pour mémoire :
En 2003 : Pour le rayon petit electro-ménager, les BHV parisiens uniquement, représentent 10,6% du Marché Parisien, alors que la concurrence se fait rude. L'assortiment musclé et le mode de vente par les démonstrations ont permis de battre tous les records.
Cette formule fut certainement, l'une des meilleures que le BHV avait mis en place.
Pour mémoire, dans le rayon ELD, hors Rivoli
51 personnes rémunérées par les fournisseurs sur les rayons Aspi et PEM :
- - 7 démonstrateurs à Parly 2
- - 6 par Centre Commercial : Belle-Épine,Rosny,Créteil.
- - 3 à Montlhéry, 3 à Flandre, 3 à Villeneuve,3 à Caen, et 3 à Strasbourg.
- - 2 à Limonest, 2 à Gradignan, 2 Part-Dieu, 2 St Genis Laval
- - 2 à la Vente sur Entrepôt
- - 1 équivalence à Nantes
Merci Beaucoup Martine. pour cet article de Mémoires du BHV.
Vous qui lisez cet article :
Ce serait bien de m'envoyer pour un prochain article, vos souvenirs sur ce thème. ( Anciens du Gidep ou GD, Acheteurs, chefs de département, et même démonstrateurs qui liraient cet article : dans ce cas laisser moi adresse courriel en commentaire).
Christine D
Naissance des ventes flash au BHV par Alain Dégranges
Nous sommes dans les années 70, l’un d’entre vous pourra peut-être préciser la date avec plus d’exactitude. Bravo Alain pour cet article: mémoire du passé au BHV.
Toujours en quête du développement du CA, nous cherchons, sur la suggestion de l’acheteur du rayon "chemises", le moyen de se déstocker et de profiter en même temps de l’offre exceptionnelle de remise donnée par le fournisseur pour écouler les références concernées.
Après réflexion et en plein accord avec l’équipe de vente du rayon, alors situé au deuxième étage, nous décidons de proposer pendant une heure à un moment de forte fréquentation au BHV, tout un lot de chemises à un prix très attractif.
Pour ce faire, nous modifions l’implantation du rayon et demandons à Monsieur Coquelle de nous installer une bergerie au centre du rayon avec des comptoirs chêne 60X130 cm, comme bien d’autres meubles de vente du magasin.
Nous demandons au Service "Pancartage" de réaliser des grandes flèches à suspendre au plafond sur lesquelles nous écrivons, "chemises nylon du 38 au 44" et le prix proposé en très gros caractères. Ces flèches sont recouvertes de papier kraft que nous n’enlevons qu’à l’heure dite.
Deux caisses enregistreuses sont mises en place pour la circonstance afin de pratiquer l’encaissement direct.
Au jour dit et à l’heure exacte prévue, le premier message annonce en direct la vente, sur la sonorisation générale qui a recruté pour ce travail, l’une de ses speakerines. Tous les 4 à 5 minutes les messages se succèdent précisant « il ne vous reste plus que x minutes pour profiter de… » En vantant la qualité des chemises proposées et surtout le prix imbattable jusqu’à épuisement des stocks.
L’effet est immédiat et bientôt le rayon est noir de monde et le personnel prévu débordé car il faut continuer en même temps de vendre la marchandise du rayon et satisfaire les clients de la vente spéciale annoncée. Rapidement, les assistants de vente de la promotion des ventes se joignent aux cadres du rayon dans la bergerie et commencent à vendre et encaisser. Le stock file à une vitesse rapide et il faut changer les bandes de caisses. Au bout d’une heure, à la fin de la vente flash, il ne reste plus rien ou presque et c’est le lendemain que nous apprenons le CA réalisé par la vente flash et pour le rayon en totalité.
C’est un énorme succès et bientôt des demandes des acheteurs, affluent à la promotion des ventes.
Afin de simplifier la mise en place des ventes la Direction convient de réaliser ces ventes flash sur un sous rayon entier, puis sur un rayon avec un taux de remise de 20% sauf points rouges. Nos Directeurs et Administrateurs suivent de près le CA généré par ce système de vente, ainsi que leur contenu.
C’est ainsi que j’ai pendant des années établi le planning des ventes « flash » à partir des demandes des acheteurs. Je le montais aux chefs de groupe pour accord, puis à Monsieur G Boulot pour accord, dans son bureau. Il lui est arrivé de refuser quelques ventes flash, mais je n’avais aucun mal à les remplacer, s’il le fallait.
Nous en sommes arrivés à organiser deux ventes flash le matin et trois l’après-midi. Les ventes du samedi étaient les plus appréciées.
Chaque vente était commentée sur place par un animateur professionnel recruté à l’extérieur et les annonces sur la sono générale, enregistrées car ces ventes revenaient régulièrement.
Nous avons été copiés au bout de quelques temps par d’autres grands magasins qui ont apprécié ce nouveau système de vente active !
C'est avec plaisir que nous accueillerons vos souvenirs, n'hésitez pas. CD