Chatou, La Maison Fournaise sortie racontée par Alain Dégranges
Merci Alain pour ce gentil reportage, bien détaillé et merci à Bernard Gallet pour tes photos qui nous ont permis d'illustrer cet article.
C'est toujours avec plaisir que nous diffusons vos articles.
Cette année, c’est à Chatou que nous avons fait notre sortie du CE.
Dès 8h du matin, devant la mairie du IVème, les anciens employés du magasin, dont quelques cadres et contrôleurs attendaient le car qui devait nous emmener à Chatou. Les retrouvailles étaient chaleureuses et les « Tu te souviens » fusaient de partout avec des grands sourires et beaucoup d’embrassades.
Enfin, à l’heure prévue ou presque, le car démarre en direction de la « maison Fournaise », haut lieu des guinguettes des bords de Seine, à la fin du XIXème siècle.
Après une heure et demi de route, nous arrivons dans un site enchanteur devant une superbe Villa, aujourd’hui auberge et Musée qui fut le haut-lieu des canotiers et des impressionnistes.

Devant la Maison Fournaise :
La Seine où ils restent quelques Canotiers passant sous le pont de Chatou

La Maison Fournaise a conservé son charme du XIXème siècle avec ses balcons en fer forgé et sa terrasse ensoleillée
Petit déjeuner offert en arrivant. Nous sommes invités par les patrons à suivre le guide pour visiter les jardins. Nous sommes bientôt rejoints par un couple de jeunes comédiens qui s’introduit dans le groupe et commencent à jouer avec beaucoup de convictions la grande scène de la rupture, comme s’ils étaient des touristes de passage. C’était amusant et ils nous ont fait bien rire !

Nos deux jeunes comédiens jouent la rupture avec sérieux devant la reproduction du célèbre tableau de Monet : Les Canotiers


Après cette visite extérieure du site nous sommes invités à entrer, avec la possibilité pour ceux qui avaient soif de déguster une boisson apéritive tandis que nos comédiens achevaient leur numéro, avant de se présenter enfin...
Un bon repas copieusement servi au 1er étage de la « Maison Fournaise » nous permet même entre les plats de danser au son d’un sympathique orchestre. Ou « Guincher » : l’origine du mot vient de Guinguette : lieu à la mode où l’on dansait !
Après le repas, nous allons visiter, dans un bâtiment juste à côté : le Musée des Impressionnistes.

<--La visite du Musée commence par le 1er étage ou un canot d'époque est suspendu au plafond . Chacun peut s'acheter un canotier " à sa taille", en souvenir . (Ci-dessous)

Nombreuses peintures (originaux et reproductions) du mouvement Impressionnistes, sont exposés permettant de découvrir ceux que l’on appelait : "les Canotiers" et qui ont donné son nom au chapeau de paille que portait Maurice Chevalier et qui l'a rendu célèbre.

Ces peintures dont certaines prêtées par des Musées ont un charme fou dans ce cadre où elles furent peintes et hissent ce petit Musée sans prétention au rang des musées les plus grands !

La journée s’achève, les petits groupes regagnent le car, pour un retour place Lobau. Ce fut une journée magnifique dans un site enchanteur où nous trouvons du plaisir à y retourner.
Je souhaite un petit bonjour à tous ceux qui me connaissent.
Alain Dégranges
Gare de Bordeaux! Tout le monde descend!
Bordeaux à la tête du classement des villes les plus attractives du monde
Venez découvrir la plus belle ville de France, vivante et authentique, avec ses monuments historiques, son port de la lune et ses quais sublimes à la fois tournés vers le passé et vers l’avenir.
Bordeaux la Belle et son shopping dans la plus longue rue piétonnière d’Europe et son nouveau quartier Sainte Catherine.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler :
- Du Pont levant Chaban-Delmas, une vraie prouesse,
- Du nouveau stade qui dépasse les événements sportifs afin de présenter des spectacles :Céline Dion et les Vieilles Canailles, en juillet dernier.
et enfin de la Cité du vin, visitée par des millions de touristes.
A présent, comment ne pas vous inviter à Bordeaux : 2h05 de Paris en LGV !
Une nouvelle gare avec une verrière toute belle, toute neuve… un travail colossal !
Une gare toute en lumière !
C’est la plus grande verrière ferroviaire d’Europe, Gustave Eiffel y a conduit les travaux en tant que maître d'ouvrage.
Les travaux de rénovation ont duré presque trois ans et il fallut environ 4 mois pour retirer les échafaudages!
18 millions de voyageurs prévus en 2017.
La gare s’est dotée d’un nouveau parking, de nouveaux commerçants à l’arrière de la gare coté Belcier.
Ce n’est pas encore au Top, mais cela viendra...
De toutes les manières, Bordeaux s’enrichit chaque année d’une nouveauté…donc vous y reviendrez !
A Bordeaux, un sixième pont : « Jean-Jacques Bosq », traversera la Garonne fin 2018. Large de 44 mètres, sur plus de 500 mètres de long il sera accessible à chacun dans sa voie : voitures, trams et bus, vélos et trottoir pour piétons.
Pour ceux qui sont dans la région:
Amusez-vous !
Dans le cadre de la saison « Paysages », jusqu’à la mi-octobre, 16 sculptures du britannique Antony Gormley sont disséminées dans Bordeaux : statues anthropomorphiques identiques :
(Ces bonshommes en bronze d’1,90 m de haut, sont nus et bien sûr quelques petits marrants les ont parfois habillés !).
Le jeu est de les trouver toutes !
Belle promenade!
Christine D.
Encore de belles visites avec notre guide Didier Bouchard
Un programme culturel varié et riche. Des sorties inédites, surprenantes... Découvrez!
Ne laissez pas passer d'aussi belles visites commentées par Didier Bouchard.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir !
SAMEDI 26 AOÛT
14h30 : CHAPELLE ET PARC DU COUVENT DE PICPUS, CIMETIÈRE RÉVOLUTIONNAIRE, TOMBEAU DU MARQUIS DE LA FAYETTE.
R.V. 35 rue de Picpus. 11€+entrée.
DIMANCHE 27 AOÛT
15h : PAVILLONS FLEURIS DES « CARRIERES D’AMÉRIQUE », ET VILLAS ART-DÉCO AUTOUR DES BUTTES CHAUMONT.
Le plus vaste quartier pavillonnaire de Paris, à deux pas des Buttes Chaumont.
R.V. métro Danube. 11€.
LUNDI 28 AOÛT

15h : LE SITE RICHELIEU DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE : RESTAURATIONS ET NOUVEAUX AMÉNAGEMENTS,
aperçus des salles de lecture (SALLE LABROUSTE, MANUSCRITS),
petit Musée des ARTS DU SPECTACLE
. R.V. 58 rue de Richelieu. 12€ entrée comprise
MARDI 29 AOÛT

15h JARDINS ET SALONS DES HOTELS DE VARENGEVILLE ET AMELOT, ESCALIER DE L’HOTEL DE TAVANNES, promenade vers l’atelier de Gustave Doré. (UNE VISITE PAR AN)
R.V. 217 boul. Saint-Germain. 11€. Carte d’identité inscription au 01 43 07 09 69
SAMEDI 2 SEPTEMBRE
15h : Le village DES BATIGNOLLES, ET LA CITÉ DES FLEURS, SUR LES TRACES DES PEINTRES IMPRESSIONNISTES ET DES ECRIVAINS: (MALLARMÉ, ZOLA, MANET, SISLEY, BAZILLE).
R.V. métro Rome.11€. D. Bouchard
DIMANCHE 3 SEPTEMBRE
15h : FOLIES ART NOUVEAU DU QUARTIER DU GROS CAILLOU, NOUVELLE ÉGLISE RUSSE, ÉCURIES IMPERIALES ET ANCIEN DÉPOT DES MARBRES (RODIN, CAMILLE CLAUDEL, P. MORAND).
R.V. Angle rues Saint-Dominique et Sédillot. 11€
MARDI 5 SEPTEMBRE
14h30 Parties fermées au public de la SORBONNE, SALONS DU RECTORAT, GRAND-AMPHITHÉÂTRE, CHAPELLE ET TOMBEAU DE RICHELIEU ; puis découverte d'un COLLÈGE MÉCONNU.
R.V. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée.
Inscription au 01 43 07 09 69, Carte d’identité
AVANT-PROGRAMME : AUTOMNE ET HIVER 2017
JEUDI 28 SEPTEMBRE
15h : La Maison CAILLEBOTTE REMEUBLÉE A YERRES, 5 PIECES REMEUBLÉES, 8 TABLEAUX DE COLLECTIONS PRIVÉES EXPOSÉS JUSQU’AU 30-09.
R.V. à l’entrée. Accès possible par les transports en commun.
12€+entrée. Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
VENDREDI 6 OCTOBRE :
14h : Le château de la MOTTE-TILLY ET LE NOUVEAU MUSÉE CAMILLE CLAUDEL DE NOGENT-SUR-SEINE.
(La Motte-Tilly : grande demeure d’un ministre de Louis XV, beau parc arboré, mobilier estampillé ; Nogent sur Seine : dans la maison d’enfance de Camille Claudel, le plus grand ensemble de ses sculptures désormais exposé).
16€+entrée. Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Quelques places en autocar au départ de Paris : se renseigner
SAMEDI 14 OCTOBRE

14h30 : LA SOUFFLERIE AÉRODYNAMIQUE GUSTAVE EIFFEL A AUTEUIL (1912, cl.MH)
Quelques places, sur inscription au
01 43 07 09 69
R.V. angle rue de Musset et rue Boileau. 11€+entrée
JEUDI 19 0CTOBRE,

14h : APRÈS-MIDI à SENLIS :
CATHEDRALE,
CHẬTEAU ROYAL,
PRIEURÉ St MAURICE,
PALAIS ÉPISCOPAL( Musées d’Art et d’Archéologie et de la Vènerie)
16€+entrée. Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69.
MARDI 31 OCTOBRE
14h30 EXPOSITION « MONET COLLECTIONNEUR » AU MUSEE MARMOTTAN (ŒUVRES DE DELACROIX, RENOIR, SISLEY, CAILLEBOTTE, DEGAS, PISSARRO…) LA COLLECTION DE CLAUDE MONET RECONSTITUÉE GRACE AUX PRÊTS DES PLUS GRANDS MUSÉES.R.V. 2 rue Louis Boilly. 11€+entrée. Inscription au 01 43 07 09 69 (Quelques places également le 17-11 à 14h30, sur inscription)
JEUDI 30 NOVEMBRE
16h EXPOSITION «RUBENS, PORTRAITS PRINCIERS», AU MUSEE DU LUXEMBOURG. Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée (Unique visite)
JEUDI 7 DÉCEMBRE
15h EXPOSITION : LES IMPRESSIONNISTES (ET LES GAUGUIN) DE L’ORDRUPGAARD MUSEUM DE COPENHAGUE, AU MUSEE JACQUEMART-ANDRÉ. Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée.

Richelieu 3/3 : Une ville à ,la campagne par JP Franssens
Les Halles, c'est le centre économique de la ville. Charpente en châtaignier très bien conservée et quatre locaux attenants, dans lesquels vers 1727 étaient stockés des tonnes de sel car la région est totalement marécageuse.
Les marchés étaient tenus 2 fois par semaine le lundi et le vendredi et se vendaient des étoffes, des grains des animaux, porcs, veaux...volailles. Des eaux de vie issues du pays et bien d'autres denrées.
Les 4 foires commerciales annuelles débutèrent au début du XVIIIème et à ce moment Richelieu, la ville, disposait d'un grand nombre de petits commerçants et artisans. Exemples : 10 menuisiers, 16 boulangers, 22 cordonniers, 6 maçons, 10 maréchaux, 6 selliers-bourreliers, 10 tisserands et dans un autre genre, 22 cabaretiers et hôteliers, notons 8 barbiers -à nouveau à la mode- sauf qu'ils étaient aussi perruquiers..... (D’après un document de 1750)
Richelieu était une ville privilégiée du fait de son châtelain célèbre ; exemption de la « taille » et des « aides » de la « gabelle » qui est un impôt sur le sel. Tous ces privilèges rendent les villes voisines jalouses car ceux-ci lui apporte le rang de « bonne ville » comme Tours ou Angers et ce sont-elles, les voisines qui payent. De plus paysans et commerçants viennent élire domicile à Richelieu de façon à bénéficier des avantages. (On se croirait au XXIème S.).
Toujours par rapport au cardinal, sont ouvertes de nombreuses institutions civiles, religieuses et culturelles et en 1638, la ville est érigée au rang de cure sous le vocable de Notre Dame.
Saint Vincent de Paul a été chargé par le cardinal d'organiser la nouvelle paroisse. Des lazaristes sont venus à l'aide. En aide aux nécessiteux, une maison de charité, genre Hôpital, est mis en place, et les filles de Notre Dame implantées depuis 1648 sont aux soins.
Enfin, une imprimerie est implantée ainsi qu'une école destinée aux garçons de la noblesse. Celle-ci voit le jour en 1640 sous forme d'une « académie » à laquelle s'ajoute un collège royal. 30 professeurs et en 1641 la rentrée s'effectue avec 200 « gentilhommes étudiants ». Tout cela a fonctionné jusqu'à la révolution. C'est la place des religieuses qui regroupait ces établissements.
Je vous propose un "p'tit" tour au Musée du 1er étage de la Mairie avec quelques photos (discrètes ou impossibles) et ce avant de sortir par la porte de Chinon côté nord.
Il y a toujours autour de 2000 habitants et depuis les années 60, du XXème siècle, des constructions se sont élevées à l'extérieur de l'enceinte, autour du moulin à vent et du château d'eau.
A l'extérieur un stade municipal, une piscine de plein air, un gymnase, une maison de retraite et des nouveaux logements HLM.
Au sein de cette ville classée et protégée depuis 1960 puis de par la Loi Malraux de 1962, « secteur sauvegardé » en 1965 et uniquement pour l'intérieur des remparts. Il y a de nombreuses foires et animations mais surtout un « Espace Richelieu » en la Grande rue n°28, qui propose de présenter au public des films en 3D en virtuel, en reconstitution et appelé « Itinéraire d'un Homme, d'une Ville » ; Site inauguré par Frédéric Mitterrand en 2010.
Le petit train d'abord à vapeur, puis Diesel, puis supprimé en 2005 devrait être remis en service, sa gare n'attend que cela. Il faisait Richelieu-Chinon et permettait le transport de passagers mais aussi des marchandises et animaux. Il y a tant de choses à raconter sur ce site que l'on a du mal à arrêter.
Cette petite ville perdue au milieu de marais mérite votre visite et il y a un beau camping à portée de pas, des restaurants, des hébergements, un office du tourisme efficace place du marché.
Bibliographie : Laville de Richelieu et son château des origines à nos jours par Marie Pierre Terrien
Richelieu -petite histoire- de Fabrice Mauclair - Geste éditions-
Office de Tourisme du Pays de Richelieu/ - -www.tourisme-richelieu.com
Mille mercis Jean-Pierre, pour ce magnifique reportage. Chapeau!...
Soyez sympas! envoyez nous vos témoignages . Un lieu qui vous a plu en vacances. Quelques lignes et des photos : Provence, Corse, Normandie, Bretagne....
Richelieu 2/3 ou La Cité idéale Renaissance par JP Franssens
Entrons maintenant en cette cité idéale,
par la porte de Châtellerault- nord, face à la porte du parc avec au centre la statue du Cardinal et découvrons la structure l'urbanisme et l'architecture voulus par celui-ci.
Construite par Jacques Lemercier la ville est établie selon une symétrie, représentant la répartition des pouvoirs. La cité idéale de la Renaissance a trouvé une application dans la construction des places fortes militaires.
Vitry le François date de 1545 est divisé en 16 ilots par 6 rues qui se coupent à angle droit et tout cela autour d'une place du Marché.
BROUAGE, fondé vers 1550 est un carré à plan orthogonal, mais dépourvu de centre. Au début du XVIIème siècle ce type d'ordonnance se prolonge avec Charleville, décidé par le neveu d'Henri IV, un Gonzague, qui propose, en 1606, une ville entourée d'un rempart percé de 4 portes et deux axes principaux qui se coupent à angle droit.
Vont suivre en 1609 la création d'Henrichemont enfin, et ce qui nous concerne, RICHELIEU en 1631 qui comporte, comme vous pouvez le constater sur le plan ci-joint, une Grande Rue sud-nord de porte à porte et traversant deux places de noms, Marché et Religieuses.
Cette bourgade forme un quadrilatère de 610 mètres x 390 mètres soit 24 hectares environ. Elle comporte 6 portes, 1 au sud, 1 au nord, 1 à l'ouest et 3 à l'est sur la rivière « le Mable »-Dont 1 seule visible et condamnée aujourd'hui.
L'actuelle place du Marché se nommait place du Cardinal et la place des religieuses, place Louis XIII. L'artère principale grande rue, ex rue Royale fait le lien entre ces deux places et c'est sur son long que se sont élevés 28 Hôtels particuliers appartenant à des notables, proches de l'autorité et qui y logèrent peu. La Fontaine en 1663 a dit en y passant ;
«Ce sont des gens de finance e sont tous identiques du conseil, secrétaires d'état, attachées à ce Cardinal qui ont fait faire la plupart de ces bâtiments par complaisance ou pour lui faire la cour ».
Ces Hôtels sont identiques : larges de 20 mètres, cinq travées de fenêtres sur deux niveaux et toits en ardoise, percés de lucarnes. Murs en moellons enduits et les chaînages et croisées en pierres blanches. Un fronton avec armoiries et ouvertures sur rue et cour.
Lors de notre visite nous avons pu entrer par les porches ouverts, car ces « hôtels » pour la plupart ne sont plus, particuliers et l'intérieur des cours a été exploité soit en habitation, soit en commerce assez rapidement dès la mort du cardinal en 1642. Une chapelle a été bâtie à l'intérieur de l'un d'eux et est ouverte à la pratique et son fronton indique « Reconnaissance-Gloire Louanges- à la très Sainte Trinité ».
Le château de Richelieu était intégré dans un cadre de verdure, où se mêlaient, le paysage, l’architecture et l'eau. L'eau était omniprésente. La rivière « le Mable » canalisée baignait les douves du château puis les douves de la ville avant de se jeter dans la Veude, puis dans la Vienne.
A la sortie du parc, un système d'écluses permettait de réguler le niveau des eaux du Mable, évitant ainsi les eaux stagnantes. Le Cardinal a fait amener l'eau de la fontaine de Bisseuil située à un demi-lieu de là. Grâce à un système ingénieux, de canalisations, cette eau potable traversait le parc avant d'être distribuée dans la ville, où elle alimentait cinq fontaines publiques. « Le droit à l'eau » qui lui a été reconnu est né avec la ville et il était inséparable d'elle.
Et pourtant la séparation parc et ville s'est effectuée en 1870. L'hydraulicien Bollée s'en est chargé.
Richelieu veut pour sa ville nouvelle une église imposante pour montrer la grandeur de l’Eglise catholique. 40 mètres de long, deux imposants clochers, une façade à deux niveaux influence de l'Art Antique et de Santa Maria Novella de Florence. La nef est inspirée du Théâtre de Marcellus à Rome. Chœur baroque, l'édifice est consacré à la Vierge Marie.
Elle a été édifiée par Pierre Lemercier, frère de Jacques l'architecte et achevée en 1629.
L'orgue de « Notre Dame » a été mis en place et construit en 1853 par Louis Bonn, un facteur d'orgue bavarois immigré en France. Cet orgue est classé « Monument Historique » en 1991 et rénové en 1994. Il est dit ; que cet instrument est le seul du facteur d'orgue, Louis Bonn, à n'avoir jamais été modifié depuis sa construction.
A suivre : RICHELIEU, une VILLE à la CAMPAGNE.
« AU PAYS de RICHELIEU » 1 / 3 par JP Franssens
Nous sommes au sud de Tours dans la direction de Chinon, puis plein sud, la bourgade de Richelieu, qui lors d'un premier passage m'avait intriguée, de par son nom « qui de l'œuf ou de la poule.... », Mais surtout par ses murs d'enceinte, fossés et portes qui m'ont fait penser à Brouage. Une autre histoire de bourgade avec le cardinal de Richelieu relatée en ce site précédemment.
En un campement jouxtant la ville, nous nous sommes fixés la découverte de cette bourgade si bien protégée. Nous n'avons pas été déçus de cette visite car l'histoire en est copieuse et riche. Je resterais donc dans l'essentiel et le raccourci.
Tout d'abord au XIIème siècle un nommé Hugues de Mosson acquiert la terre de « Richeloc », Dives Locus au Moyen Age qui veut dire Riche lieu.
Plusieurs cessions au long des siècles et un château
est bâti, avec chapelle par les Clerambault qui, léguerons le tout a une lignée Plessis, dont Armand Jean du Plessis, grand prévôt de France qui avec Suzanne de la Porte son épouse donneront à la France cinq enfants aux destinées diverses, dont Nicole, que nous avons rencontré à Brézé épouse de Urbain de Maillé-Brézé et un Armand Jean du Plessis né en 1585 à Paris ou ici au château ?
Eh bien oui, c'est bien notre futur Cardinal qui ; très attaché à ces terres en Touraine devenues sous Louis XIII un « Duché paierie » et dont il prendra le titre « de Richelieu » 1631.
Ce serait au sein des années 1620-1630 qu'aurait débuté la construction d'un nouveau château au bord du Mable, la rivière et autour de la demeure familiale.
Ce travail est confié à l'architecte du Roi, Jacques Lemercier. Pierres blanches de Touraine « Tuffeau » pour les murs et ardoises bleues d'Angers pour les toitures.
Un chef-d’œuvre à la hauteur des ambitions du Ministre d'Etat, Cardinal de Richelieu, un espace de 500 hectares fermé par un mur de 12 km, visible aujourd'hui sur 7 km. Le château, les parterres, les bosquets s'étendent sur plus de 700 m de long. Le visiteur passait plusieurs cours pour parvenir aux bâtiments, 144 m pour la première, 124 m pour la seconde et enfin une dernière cour de 70 m.
Il a été dit et écrit que ce palais aurait servi de modèle à Versailles et à Vaux le Vicomte. De la richesse, de l'or, des œuvres d'art rares, du marbre et qui a fait dire à La Fontaine, en visite en 1663
« Il y avait tant d'or, qu'à la fin je m'ennuyais ».
La galerie de batailles mesurait 70 mètres de long, 8 mètres de haut et comportait 20 tableaux grands formats, des batailles de Louis XIII et Richelieu. Versailles les a récupérés, puis rétrocédés aux musées de Tours et d'Orléans. La ville de Richelieu en a récupéré 6 exposés en salle 1er étage de la mairie transformé en Musée.
Ce château n'est plus, il a été cédé à la Révolution à un marchand de biens nommé Alexandre Bontron, car les ducs de Richelieu ne pouvaient plus racheter ce bien national. Il a été démoli au début des années 1800, vendu pierre par pierre et seul est resté les bâtis nommés « pavillon du Dôme » et « la grotte de Bacchus ».
« grotte de Bacchus » Pavillon du Dôme
Tout d'abord, quelques vues du parc actuel
avec les vues à partir du point de croisement des lignes virtuelles Nord-Sud et Est-Ouest nommé perspective axiale. Celle-ci a pour objet de permettre au regard de traverser, par exemple, la ville de part en part ou de ce même point permettait au regard de découvrir le château, toutes ses cours, très longues jusqu'au portail d'entrée.
En voici un plan retraçant cet aspect particulier de l'urbanisme de Richelieu.
Nous avons visité le parc et les extérieurs,
et nous allons découvrir l'autre caractéristique de cette ville entièrement créée et édifiée par Jacques Lemercier à partir des années 1631. Louis XIII accorde à Son Eminence le droit de
« Faire construire autour ou proche de sa Maison de Richelieu, un Bourg de la grandeur et espace qu'il avisera bon être, fermé de murailles et fossés ».
La ville aura l'autorisation de quatre foires annuelles et deux marchés par semaine. Elle aura l'exemption totale d'impôts jusqu'à ce que 100 maisons soient construites.
Le Roi lui-même va participer en payant 12 maisons.
On ne sait pas à ce jour où sont celles -ci
A suivre : RICHELIEU ou La Cité idéale Renaissance.
Que la France est belle ! Brézé et son château par Jean-Pierre Franssens
UN CHATEAU sous un CHATEAU au sein de la VALLEE des ROIS. Brézé,
A la recherche de quelques crus en le « saumurois », nous avons découvert le cru du Château de Brézé au sein du parc Loire, Anjou, Touraine.
Qui l'eut cru, 30 hectares de vignes et des vins de Brézé produits depuis plusieurs siècles.
Le nom de Brézé viendrait de « brizios », un riche propriétaire gaulois. Nos ancêtres les gaulois ne seraient donc pas que des gauloiseries... ?.
Le pigeonnier
Les Brézé, apparaissent parmi les grands du Royaume depuis le Moyen-Age. Il me faut ici survoler l'Histoire, car celle-ci est fournie : survolons donc.....toujours sans drone !!
Pierre de Brézé, ministre de Charles VII, fit la guerre des 2 roses afin de secourir la Reine d'Angleterre, Marguerite d'Anjou.
Louis de Brézé, grand sénéchal de Normandie a épousé en seconde noce, Diane de Poitiers. Au XIIIème siècle, un Péan de Maillé (une dépendance du comte d'Anjou) épouse une des filles de Catherine de Brézé. Jusqu'en 1682 le château sera tenu par cette branche des Maillé-Brézé
Au XVIème siècle, c'est Arthus Maillé-Brézé qui va chercher Marie Stuart en Ecosse. Pour l'historique, aux dernières nouvelles, Catherine de Médicis et Charles IX auraient fait la fête en ce lieu.
XVIIème siècle, la famille des Dreux en Anjou devient propriétaires, créant ainsi les Dreux-Brézé dont l'actuelle propriétaire est descendante directe du Marquis de Dreux-Brézé.
Voilà pour la petite histoire, pardon...la grande Histoire ; mais voyons maintenant ce château.
Jusqu'au XIIIème siècle, il y avait peu de châteaux de surface, (ainsi nommés par rapport au genre de château qui va suivre). Ce n'est qu'au XVème siècle que ces édifices sont mis en œuvre. Les premiers seront fortifiés à partir de 1448 et entourés de douves sèches de 10 à 12 mètres de profondeur, ce qui permettait d'extraire la pierre pour l'édification.
Le château souterrain a été creusé en une « roche » au sein d'une hauteur dominant la route de Loudun à Saumur. Tunnels, galeries et salles sont creusées à même le « tuffeau », roche de la Loire et de l'Anjou : Les carrières y sont nombreuses.
Les habitats troglodytes courant au IXème siècle, puis ces châteaux souterrains, ont servi d'abris et de défense contre les invasions normandes des années 900/1000.
Le bâti souterrain était équipé de systèmes de défense qui donnaient sur les douves servant d'accès aux différentes salles. Sur les tours et murs, à la base étaient disposées de « bouches à feu » datant de la fin du Moyen Age et en plus des petites fenêtres de guet qui permettaient la surveillance en fond de douves.
Lors de la visite de ces cavités et de ces salles, celliers, cuisines, creusées directement dans la roche, il nous a été précisé qu'une armée à cheval, pouvait se réfugier, une armée, telle celle du « Grand Condé ». Il y a écuries, habitat, des glacières profondes de 7 mètres, des silos creusés en la roche et fermés par des portes en bois et dans lesquels étaient entreposés les réserves en nourriture ; des céréales en majorité.
Les douves et le passage permettant l'accès au château au niveau du sol.
Ce château a été modifié en 1580 par Arthus Maillé-Brézé qui a fait disparaître le « médiéval » pour faire la place à une magnifique demeure « Renaissance ». Une partie Est sera encore modifiée en 1820.
Restons avec Arthus ; son arrière-petit-fils, Urbain de Maillé-Brézé a obtenu du Roi Louis XIII le titre de Marquis et habitat de proximité oblige, il a épousé Nicole du Plessis, surnommée « la grande Nicole » et qui n'est autre que la sœur du Cardinal de Richelieu. Celui-ci a donc rendu visite, voir fréquenté, la propriété de Brézé du fait que la bourgade de Richelieu se trouvait proche.
Il y a donc à l'intérieur de ce château une chambre Richelieu. Pris par cette Histoire en sous-sol nous n'avons pas eu le temps de visiter la demeure qui, par ailleurs est privée en partie.
* Nous allons retrouver cette anecdote et l'ouverture qu'elle m'apporte sur un plateau pour un article suivant.
Poursuivons avec Armand et Claire, les deux enfants d’Arthus et Nicole et neveux du cardinal. Claire Clémence de Maillé-Brézé a épousé à l'âge de 13 ans le « Grand Condé » (voilà pourquoi il y rentrait son armée en sous-sol) qui devient de ce fait propriétaire du « Marquisat de Brézé ». Armand a l'âge de 27 ans et grand amiral est mort en Toscane lors d'un siège, et par un boulet de canon.
Vous voyez, lorsque l'on se promène en ces lieux, l'Histoire nous agresse délicieusement.
Nous y retournerons lors d'une nouvelle escapade en Loire (car le vin est bon) et que sachez-le, amis lecteurs, il y a au printemps des joutes équestres, en été des activités estivales, Halloween en automne et un Marché de Noël en Décembre et en sous-sol.
Pour tous renseignements, horaires, visites, animations son site est très complet ainsi qu'un fascicule « Château de Brézé » en édition -Ouest France-
www.chateaudebrézé.com
* De Brézé à Saumur il n'y a qu'un pas, de Saumur à Chinon un deuxième pas et le troisième pas sera franchi en arrivant prochainement à Richelieu.
A bientôt.
Vacances : Circulation automobile et congés d’hier !
Nous sommes en 1927 à Paris, il n’y a que 90 ans !... pas d’interdiction de circuler pour pollution, comme aujourd'hui, et pourtant !...
Le pare-boue : on se préoccupe d’empêcher les automobiles de projeter de la boue sur les passants et les bas d’immeubles depuis 25 ans ! Décision est prise pour les camions de plus de 3 tonnes de porter un pare-boue sur leurs roues… On ne parle pas encore des voitures…
Le clignotant : Du progrès toujours pour les automobilistes : La signalisation Individuelle. Cela vous paraîtra tellement évident en ce jour. Une ordonnance fin 1927 rend obligatoire à tous les véhicules, le port d’un appareil de signalisation. On vient d’inventer l’obligation du clignotant pour signaler : je vais tourner à droite ou à gauche ! Comment dans ce Paris de 1927 apprendre aux automobilistes à prévenir quelques secondes avant, qu’ils vont effectuer une manœuvre. La Police sévira et les automobilistes apprendront à se discipliner.
Enfin, les « sages… » Réclament pour Paris la suppression de la cacophonie, moins de bruits, moins de klaxon !
Hélas, si Paris sert de modèle aux autres capitales étrangères de par son nombre de voitures, les carrefours à sens giratoire et le sens de circulation, le conducteur parisien devra améliorer son comportement au volant !
Et à propos du progrès….
En ce début des mois de congés d’été, on se souviendra que les congés payés d’aujourd’hui sont bien plus importants que ceux d’hier. Pour mémoire :
Avant 1900 : en 1853 : 15 jours de congés payés pour les fonctionnaires de l’état.
1900 : 10 jours de congés payés pour les salariés du métro parisien.
En 1905 & 1906 : 10 jours pour les salariés des entreprises électriques & des usines à gaz
1913 : 7 jours pour les employés de bureau et de commerce.
1936 : Loi du 20 juin : deux semaines de congés pour tous les salariés
1956 : une troisième semaine.
1968 : une quatrième semaine.
1982 : une cinquième semaine
2000 : création des RTT (Loi Aubry sur les 35 heures)
Et lorsque vous protégerez votre peau avec votre crème solaire sachez qu’il a fallu attendre 1935 pour découvrir la 1ère crème solaire chez Loréal : l’Ambre solaire !
Avant : une belle ombrelle comme celles du BHV vous protégeait.
Bonnes vacances à ceux qui travaillent et Bel été aux retraités!
Un peintre .... en Saintonge !
Quand Jean-Pierre vous parle Peinture…. On sent la passion …..Mais qui est vraiment Jean-Pierre Franssens?
En plus de sa plume d'écrivain historique et de sportif bien connu dans notre réseau, il est artiste peintre à ses heures.
Alors si vous passez à Saintes ou à Royan dans l’été…. Vous pourrez le rencontrer.
N'hésitez pas à laisser un commentaire sur ce blog afin qu'il puisse vous rappeler.
EXPOSITIONS
Saintes : du 7 juillet au 23 juillet
Jean-Pierre présente l'Hermione avec 3 autres tableaux dont 1, en cours en ce moment et appellé "En Saintes....en cours."
Bourcefranc le Chapus, face à Oléron où il exposera à du 6 au 18 août,
St Georges de Didonne près Royan du 14 septembre au 1er octobre.
Laissons le parler :
« Peindre pour traduire et dépeindre un ressenti des instants de vie et...pour le plaisir !
Egoïste, oui, car je peins pour moi avant tout, ensuite, je propose, j‘expose mes toiles à vos regard avec un seul souhait, que cette œuvre, si personnelle, puisse vous apporter une onde de plaisir et de fusion.
Je suis né à Bruxelles et j'entame en Charente Maritime, le premier tiers de mon onzième septennat. Je peins depuis 60 ans dans les quelques moments libres que me laissaient mes 40 années de commerce et (dont) mes 30 années de cyclisme dont je vous ai déjà parlé.
J'ai pu exposer chaque année, au sein des salons communaux-locaux avec quelques mentions et récompenses bien modestes, mais qui font plaisir, et m’ont encouragé.
En fin de siècle !... durant 7 années en sud-Essonne, j'ai géré́ un Salon d'Art de ma commune, avec une trentaine d'artistes et invités d'honneur, peintures et sculptures. Bien venue la retraite (à part l'âge) où j'ai pu m'exprimer un peu plus régulièrement entre les voyages.
J'ai appris le dessin, la pub, l'architecture et décoration intérieure durant 4 années à l'Académie de la Grande Chaumière jouxtant Montparnasse à Paris.
Les peintres de « la palette de Saintonge » m'ont accueilli et c’est ainsi que vous allez pouvoir me retrouver, en ce site et en expositions. »
Petit complément de visite à Paris avec Didier Bouchard
Découvrir Paris… avec ce complément de programme de notre guide : Didier Bouchard.
Didier bouchard
Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière 75012 paris. Tel: 01.43.07.09.69
VISITES SUPPLEMENTAIRES
Vendredi 30 juin
15h LE QUARTIER DE L’EUROPE, SUR LES TRACES DE MANET, MONET, CAILLEBOTTE, ET MALLARMÉ. ET SES MAISONS CLOSES SOUS LA PLUME DE ZOLA ET HUYSMANS…
R.V. métro Europe. 11€. Inscription : 01 43 07 09 69
Samedi 1er juillet
15h LES SALONS DE L’HOTEL DE LAUZUN :
VISITE INTERIEURE DE LA PLUS BELLE DEMEURE DU 17ème SIECLE PARISIEN (1660).
Plafonds peints, lambris doré. Histoire de l’hôtel : Lauzun et la Grande Mademoiselle, Baudelaire et le club des Haschischins.
R.V. : 17 quai d’Anjou. 11€+entrée.
(15 pers : inscription au 01 43 07 09 69)
Dimanche 2 juillet
15h ATELIER D’ARTISTES ET VILLAS ART-DECO DU QUARTIER MONTSOURIS : SUR LES TRACES DE FOUJITA, BRAQUE, DERAIN, SOUTINE, HENRY MILLER. Architectures d’Auguste Perret et Le Corbusier.
R.V. RER Cité-Universitaire. 11€ inscription au 01 43 07 09 69
Une petite idée par le site ci-dessous! Une belle promenade en perspective!
Paris : L'insolite square Montsouris, verdoyante allée résidentielle - XIVème
Le parc Montsouris a donné son nom actuel à l'ancien quartier du Petit Montrouge dont les territoires faisaient partie des villages annexés à Paris sous le Second Empire. Un nom qu'il doit peut...
http://www.parisladouce.com/2014/07/paris-linsolite-square-montsouris.html