Nouvelle version de la Cigale et la fourmi, présenté par Monique Lahoste
L'été est fini, nous voici arrivés à l'automne ! Monique notre poète du réseau nous présente ici un poème de circonstance, plein d'humour, de son ami fabuliste.
Yves Tarentik que certains ont rencontré à la soirée BHV de 2014 nous livre ici une suite inédite à la fable de La Fontaine!
Une manière de voir la vie en 2015!...
Merci Monique et Yves pour ce savoureux moment.
La Cigale et la Fourmi
L’hiver étant achevé
La fourmi fut confrontée
Aux mille travaux divers
Dont on ne saurait s’abstraire.
Un matin qu’elle s’échine,
Avec balais et chiffon,
Alentour de la maison,
Surgit une limousine
Et son chauffeur en livrée :
Bas résilles, Rouge Baiser
Turban de soie à aigrette
Et long fume-cigarette
Tapoté négligemment,
Devinez qui la surprend ?
«C’est vous ? Je vous croyais morte
Dit la fourmi froidement,
Quand j’ai refermé ma porte
J’ai pleuré les pauvres gens.
- C’est vrai, j’ai eu faim et froid,
Et j’ai cru mourir d’effroi :
J’ai minci dit la Cigale,
Désormais je me régale !
Car j’ai suivi vos conseils :
Je danse et chante aujourd’hui.
Dès demain je me marie :
Un Cigalon plein d’oseille
M’a promis monts et merveilles
Et je pars vivre au soleil
Dans un château andalou ;
C’est à vous que je dois tout !
Ne vous mettez plus en frais :
Vous en avez assez fait !
Jouissez de votre labeur,
Je subirai mon bonheur !»
Là-dessus elle se cale
Sur les coussins de velours
Et trois cents chevaux détalent
L’emportant vers ses amours.
La Fourmi est en alarme
Et saisissant son balai
S’écrie à travers ses larmes :
«La Fontaine, je te hais !
Yves Tarantik
Illustration M.-F. Turpaud
François Clerget et la fin de la journée des voitures anciennes
Je reprends la plume (ou plutôt le clavier !) pour continuer à vous parler de cette belle journée du 7 juin et du rassemblement de voitures anciennes de Croissy.
Précédemment je vous avais présenté quelques-unes des autos parmi la petite « soixantedizaine », (je prends peut être une petite liberté de langage avec ce mot …) inscrite, aujourd’hui je vous parle de l’ambiance générale qui régnait autour des chevaux vapeur, ambiance dont le thème était, je le rappelle : les Impressionnistes.
Toute la journée, des milliers de visiteurs sont venus assister, en famille, au spectacle permanent qui leur fut proposé.
Il y en avait pour tous les goûts ou toutes les curiosités, et pour tous les âges. Les grands ont pu mesurer le certain courage que nos ancêtres avaient en montant sur un « grand bi ».
Inventé en 1871, il possède une roue avant d'un très grand diamètre et une roue arrière plus petite. L'intérêt de la grande roue avant est d'augmenter la distance parcourue pour un tour de pédale.
Il connaît une grande popularité parmi les sportifs pendant les années 1870 et 1880, mais est relativement peu utilisé par les amateurs et le public à cause de sa dangerosité. Il est supplanté à partir de 1890 par les « bicyclettes de sécurité », ancêtres de la bicyclette moderne.
Les plus jeunes ont pu se mesurer dans des courses de sulkys anciens à pédales dans la cour d’honneur du château. Le sulky (mot anglais qui signifie maussade, boudeur, parce qu'il est conçu pour une personne seule) est unevoiture hippomobiled'origine américaine.
Pendant que des artistes de renommée peignaient des œuvres en profitant de la lumière qui inspira tant de peintres de la fin du 19ème siècle, à l’occasion d’un concours qui fit l’objet d’une remise de prix en fin de journée.
Et bien sûr, une guinguette avait été installée en bord de Seine, où chacun pouvait venir danser au son du bal musette, en costume d’époque ou non.
Mais le point fort de cette journée, outre bien sur les voitures anciennes, fut le spectacle vivant proposé par l’association « Arts et Chiffons », qui s’est spécialisée dans la reconstitution de vêtements de l’époque Impressionniste, essentiellement fin 19ème siècle.
Pour ce seul groupe, ce fut une vingtaine de personnes, femme, hommes et enfants qui nous enchantèrent par la qualité de leur travail et la beauté du spectacle ambulant. De plus l’association de ces personnages hauts en couleur et des voitures pétaradantes et si typiques de fin 19ème / début 20ème siècle nous a donné le sentiment d’avoir été transporté plus de 100 ans en arrière.
Ces personnes ont ensuite participé au concours d’élégance, mais ça se sera pour un autre article à suivre.
Merci François pour ce bien sympathique article, sur cette si belle journée
Les tenues vestimentaires de cette époque étaient assez jolies pour se promener dans ces voitures anciennes! Au plaisir de te lire.
Prochain rassemblement organisé par François : le 27 septembre 2015 à Clamart.
Contactez-le pour en savoir plus ou par l'intermédiaire de ce blog et je lui ferai suivre.
CD
La balade des bords de Marne par Christian Cheneau
Souvenez-vous en avril dernier, nous vous invitions à participer à une balade et découvertes des bords de Marne.
"Hello les amis,
Préparez votre sac à dos, le jour de notre balade approche."
Cette phrase fut la première phrase du mail envoyé par Christian Cheneau pour l’organisation de la belle randonnée en bords de Marne le 12 mai 2015
« La balade s'est faite sous un ciel clément et il me semble que tout le monde a été très content du trajet, des découvertes et du rythme de la marche qui tenait plus d'une flânerie. Chacun à son tour s’arrêtait pour prendre une photo ou pour jeter un œil indiscret dans une propriété. Nous avons presque toujours marché, entouré de verdure et à l'écart des autos. J'avais préparé quelques anecdotes afin d’illustrer quelques étapes.
Nous étions 7 dont un ami de randonnée d'André.
Gérard Bonniol s'est ajouté à la liste.
Christian Oswalt, Christian Haas et André Michelin.
J'espère que ce type promenade donnera l'envie de nous faire découvrir les petits coins cachés de l’île de France. »
Merci Christian et merci aussi à Christian Oswalt pour les jolies et sympathiques photos
Promenade au Touquet Paris-Plage par Claude Habert
Si je vous parle du Nord… Vous n’imaginez que la froideur ! Pourtant, cessez de penser au paysage minier, et voyez ces maisons aux briques rouges, ces beffrois, ces bois, ces vallons, ces étangs et enfin un rivage superbe qui longe la Manche et la mer du Nord.
Qui ne connait pas Berck et le Touquet, au moins de nom. Nous pourrions parler longtemps des villes superbes du Nord : Lille, Berck, Béthune, Arras… des villes de Montreuil ou de Rue…Sans doute certains d’entre vous tout comme Claude se lanceront ...pour nous raconter…sur ce blog.
Une perle située sur la côte d’Opale : Le Touquet « Paris-Plage », à l’embouchure de la Canche, et à mi-chemin entre Londres et Paris (2h30 de Paris) cette station balnéaire du nord, raffinée (réplique d'Arcachon), fut créée en 1912 par Alphonse Daloz.
Dans ses débuts, la station attire les artistes, les historiens, les savants, les amoureux de la nature, les penseurs et les philosophes par son cadre de vie exceptionnel, la beauté de son paysage, la richesse de son histoire et de son patrimoine ainsi que par le calme que l’on peut y apprécier.
La vocation touristique de la ville réclamait un Lycée Hôtelier. C’est ainsi qu’est conçu sur l’emplacement des ruines instables la « cité éducative » proche des terrains de tous les sports, sertie d’une verdure, rehaussant l’élégance de la Place de l’Hermitage.
Ainsi débuta le processus, qui en quelques années transforma la station balnéaire en « Station des quatre Saisons ».
Des espaces verts sont ajoutés au patrimoine communal pour y créer les équipements sportifs actuels.
Les animations se succèdent comme ces réalisations en sable des fêtes givrées.
fêtes givrées
Des commerçants s’installent à l’année. Le mot partenariat devient à la mode. Dix fois plus de capitaux privés sont investis au Touquet. La Station fonctionne comme une entreprise de tourisme et étend sa réussite aux communes voisines.
On peut s’y rendre par le train, départ gare du nord via Etaples petite ville portuaire chargé d'histoire, par l'autoroute, mais aussi pour ceux qui aime l'avion : un aérodrome accueille même des avions à réaction, vu la longueur de la piste.
On y pratique tous les sports, golf, équitation, tennis, char à voile car la plage, tout comme Berck s’y prête bien. Enfin une fois par an, les passionnés de motos viennent suivre l’Enduro du Touquet : course de motos sur sable (29 janvier au 1er février 2016)
Le Touquet : c’est la détente avec ses dunes et sa forêt, sa plage de sable fin (12 km).
et une relaxation totale pour ceux qui le souhaitent dans le centre de Thalasso évidement bien située, face à la mer.
Et enfin sa célèbre rue Saint Jean ! C'est la rue des galeries d’Art et de tous les commerces, les plus grandes marques sont représentées; Rue piétonne les jours d'affluence, elle traverse la ville jusqu'à la plage, elle est incontournable !
Il y a aussi le marché de construction imposante avec beaucoup de cachet.
L'entré du Touquet est somptueuse : Place de l’Hermitage, avec ses grands monuments victoriens qui au départ étaient des hôtels, souvent occupés par les Anglais qui venaient dépenser leur argent au casino car après guerre ils étaient interdits en Angleterre.
Aujourd'hui encore les 2 Casinos attirent toujours autant de monde.
Et du monde, il y en a ! Car cette ville est tout simplement magnifique et agréable à vivre, de superbe maisons (cottages, manoirs et autres) y sont installé dans des parcs de verdure sous les pins chênes et futaies.
Hiver et été, le Westminster
Les amateurs de bonnes tables ne seront pas déçus avec le Westminster, Flavio et consœurs. Si cela vous tente …..Je vous ai fait ce petit reportage photos pour vous donner envie de découvrir ce lieu bien agréable.
N'hésitez pas à venir y passer un week-end en amoureux ou avec les petits enfants, mais n'oubliez pas de réserver à l’avance.
Merci Claude pour ce beau reportage et merci à Philippe Verbrigghe d'avoir pris le temps pour nous, pendant ses vacances au Touquet de compléter les photos de Claude, en particulier sur la Thalassa et les jolies maisons qui font rêver! Bravo à tous deux!
Rencontre inattendue par Georges Guyot
Quand le téléphone sonne, on a parfois de bonnes surprises
Et ce n'est que du bonheur ... de retrouver un collègue !
En ce samedi 25 juillet, le téléphone sonne
-Bonjour c'est André (je reconnais de suite cette voix. Et oui ! cette voix je l'ai entendu pendant des années car c'était celle de mon responsable à Rivoli )
-Tu es là vendredi prochain ?
- Oui mais pas avant 17 heures car je devais m’absenter ce jour là
- Alors samedi
- Oui bien sûr samedi ! avec le plus grand plaisir.
- Mais tu es où ?????
- Je suis chez mon ami Michel ????
- Oui mais où ???
- A Isigny le Buat (50 Manche)
- Mais, moi j'habite à 3 km d'Isigny. Je vais y chercher mon pain tous les jours
Nous convenons de nous voir le samedi après midi, la semaine fut longue de cette attente. J'attendais avec impatience de le retrouver ce samedi.
Samedi 1 er Août 14h 45 : André est là avec son ami Michel
André n'a pas changé toujours aussi alerte.
La joie de se retrouver fut grande. Jamais, je n'aurais pensé revoir André chez moi, ce fut une belle surprise.
Tous les souvenirs, les bons moments, les anecdotes vécues nous ont replongés dans notre BHV….
Le temps passe trop vite !... Une chose est sûre, aujourd’hui, je ne peux qu’apprécier cette amitié qui dure depuis si longtemps!
Merci André pour cette agréable visite surprise.
Soyez patient voici André !
Quelques jours de dépaysement à Salisbury par Monique Casanova
Si vous aimez la campagne, le calme, le charme de la province anglaise avec ses habitants aimables, courtois et bien élevés, ne manquez pas de vous rendre à Salisbury, cité du Wiltshire au sud-ouest de l’Angleterre.
Salisbury se trouve à environ 150 km de Londres (un train direct peut vous amener en 1 h 20 à Waterloo Station).Elle compte 50.000 habitants et est très étendue car lors de la Peste Noire, les habitants sont allés s’installer plus loin et ensuite tous les petits villages ont été regroupés.
La ville remonte à l’âge du fer et les Romains l’appelaient « Sorviodunum ». La ville est dévastée par les invasions des Angles et des Saxons. Elle serait, selon quelques légendes arthuriennes, le lieu appelé « Camlann » où le roi Arthur aurait reçu un coup mortel. Elle est donnée en 1067 à un compagnon de Guillaume le Conquérant, roi d’Angleterre et duc de Normandie. Elle connaît alors une expansion continue jusqu’au XIVe siècle. C’est un important marché local où les éleveurs de moutons viennent vendre les toisons de leurs bêtes.
Elle possède une très belle cathédrale gothique (contemporaine à la cathédrale d’Amiens) avec une flèche de 123 m de haut,, la plus haute du Royaume Uni.
On peut y trouver une horloge qui date au plus tard de 1386, et qui est probablement la plus ancienne horloge existant encore en état de marche. Cette horlogue n’affiche l’heure sur aucune de de ses faces, les mécanismes d’horloges de cette époque sonnant l’heure sur une cloche. Elle était à l’origine située dans le clocher, démoli en
1792.
Son cloître est le plus vaste d’Angleterre et on peut également y voir une des quatre copies originales restantes de la Grande Charte (charte de 63 articles arrachée par le baronnage anglais au roi Jean Sans Terre le 15 juin 1215 après une courte guerre civile).
La cathédrale de Salisbury est nommée au générique et a inspiré les décorateurs 3D dela mini-série « Les piliers de la terre « , adaptée du best-seller de Ken Follett.
Vous pourrez assister dans cet endroit majestueux à un office religieux anglican à 17 h 30, accompagné d’une chorale d’une cinquantaine de personnes, magnifique… Nous avons été autorisés à prendre place à l’endroit ci-dessus.
Vous pourrez vous promener (parfois sous la pluie mais après la canicule ça fait du bien ! et c’est le charme de l’Angleterre …) dans les rues typiques du quartier médiéval.
Vous pourrez visiter le musée « King’s House », maison médiévale faite de silex et de brique, baptisée ainsi en raison des séjours qu’y a fait Jacques 1er, et qui renferme une collection d’objets trouvés à Stonehenge (monument mégalithique composé d’un ensemble de structures circulaires, érigé entre -2800 et -1100, du Néolithique à l’âge du bronze) une maquette et des reliques de Old Sarum ainsi qu’une section porcelaines et poteries.
J’ai pu voir aussi une exposition du peintre William Turner, c’était très intéressant.
Dans les alentours, beaucoup d’autres sites à visiter : Abbaye de Mottisfont, Bath, Stonhenge … et partout de beaux jardins, sans oublier des randonnées dans les collines pour les sportifs (et même les autres…)
Vous aurez sans doute, tout comme moi (mais c’est aussi pour rendre visite à ma correspondante anglaise au lycée que je connais depuis que nous avons 15 ans..), envie de revenir dans cet endroit vraiment charmant et où vous serez très bien accueillis.
Une jolie véranda avec vue sur Salisbury ...
et un jardin à l’anglaise, très fleuri....
Presque 60 ans d’amitié franco-anglaise avec Irene…
et j'ajouterai! ...
Autre personnage célèbre (à part Irene) : Ralph Fiennes (Le patient Anglais) y a fait ses études, ainsi que d’autres un peu moins connus en France.
Merci Monique d'avoir partager ces magnifiques photos et ce reportage, on réverait de retrouver sa correspondante anglaise!
Voitures anciennes par François Clerget
Me revoici, après une petite absence sur ce blog, avec un article un peu plus long, mais tellement intéressant que je vous laisse découvrir. Merci François ! et que les mordus de voitures anciennes n'hésitent pas à assister aux prochains événements....
Sollicité par la Municipalité, je dois organiser pour le 7 juin le 1er rassemblement de voitures anciennes à Croissy sur Seine, la ville où j’habite, dans le cadre de la traditionnelle fête de la Grenouillère et sur le thème des Impressionnistes. Nous sommes dans le haut lieu des impressionnistes, il fallait être à la hauteur car ici on ne plaisante pas avec cette référence culturelle !
La difficulté essentielle par rapport à l’organisation d’un rassemblement normal de voitures anciennes est donc la nécessaire forte présence d’autos de la fin du 19ème et début du 20ème siècle. Car elles sont peu nombreuses à rouler, ne peuvent faire que de courts trajets et sont très capricieuses coté mécanique ! La plus ancienne des voitures inscrites date de 1898, et roule toujours gaillardement, au grand plaisir des spectateurs.
C’est devant la cour d’honneur du château Chanorier que seront alignées ces vénérables ancêtres, tandis que les voitures après-guerre (jusqu’à 1985 puisque la règle veut qu’une voiture soit considérée comme « de collection » à partir de 30 ans d’âge) seront disposées dans le parc à l’arrière.
A part les voitures, d’autres animations pour petits et grands sont prévues, toujours sur le thème des impressionnistes : ateliers peinture et concours, danse quadrille et polka, animation théâtrale, croisière sur la Seine, « silhouettiste », jeux anciens (course en sac, tirage de corde, pèche a la ligne, etc.), voitures à pédales, sulkys, ateliers de maquillage, carrousel retro, ambiance jazz musette.
Dès 9h30 les 1ères voitures inscrites arrivent, et je reste en même temps attentif à la grille d’entrée pour voir les arrivées et accroché à mon téléphone pour recevoir les appels de ceux qui seraient tombés en panne, dont la voiture n’aurait pas démarré ou qui se sont perdus. Au final, sur les 15 voitures fin 19ème jusqu’aux années 20 inscrites, 13 arriveront à bon port. Coup de chance !
Par contre, 1ère anecdote de la journée, une des toutes premières voitures à arriver, une superbe De Tomaso Panthera, va tomber en panne juste devant le château, soit à quelques mètres de son point d’arrivée final. On finira par pouvoir la faire rouler jusqu’à son emplacement pour la journée, mais ensuite c’est sur une dépanneuse qu’elle quittera Croissy le lundi matin.
Dans le parc, les voitures arrivent en bon ordre et vers 11 heures le spectacle commence à être magnifique. En tout une petite centaine de voitures de toutes sortes (populaires, sportives, prestigieuses) et de toutes origines (France, GB, Allemagne, USA, Italie, …) prend place sur la pelouse, face à la verrière du château.
Coté grille et cour d’honneur, les ancêtres arrivent également régulièrement, soit sur des remorques pour celles qui viennent de loin, soit en roulant, au grand plaisir visuel et sonore des spectateurs.
Les applaudissements les plus nourris ont été pour cette Clément de 1898. Elle appartient à un docteur à la retraite qui l’a reçue de son oncle lorsqu’il avait 14 ans, il y a une cinquantaine d’années, et l’a précieusement gardée et entretenue depuis plus de 50 ans.
Parmi la centaine de voitures exposées, je vous en présente quelques-unes parmi celles qui nous ont fait rêver ou qui sont exceptionnelles :
Bugatti type 37 Grand Prix de 1926 : fabriquée de 1926 à 1930, développée par le constructeur automobile français Bugatti, elle est une variante de la 35, conçue à partir de 1924.
Forte d'un palmarès toujours inégalé, avec plus de deux mille victoires en compétition dont cinq succès consécutifs à la Targa Florio, elle est non seulement la Bugatti la plus célèbre mais compte également parmi les voitures ayant le plus marqué l’histoire de l’automobile. La naissance du mythe des « Pur-Sang » Bugatti date d’ailleurs de cette époque.
Aujourd’hui, une Bugatti de ce type se négocie au prix d’un très bel appartement dans les quartiers très chics de Paris …. Et pourtant la plupart des propriétaires roulent souvent et vite avec, il y a même des courses organisées au cours desquelles ils pilotent toujours à la limite de la voiture, et n’hésitent pas à prendre des risques incroyables ! Des passionnée de voiture avant-guerre, de vitesse et de sensations …. et au portefeuille bien garni !
Cette Talbot K78 de 1930, surement moins sportive, mais peut être plus belle, est arrivée sur un plateau mais fonctionne à merveille. La souplesse et le silence de son moteur sont justes incroyables, le tout dans un luxe et un confort typique « années folles ».
Les voitures françaises construites à Suresnes deviennent suite au rachat par Anthony Lago, des Talbot-Lago.
LA fameuse Aston Martin DB5, celle de James Bond ! Voiture mythique, qui n’a pas rêvé d’en conduire une un jour !
L'Aston Martin DB5 est produite de 1963 à 1965 et réalisée par le carrossier Italien Touring Superleggera. Remplaçante de la DB4, sa devancière, elle est plus connue pour être la voiture de James Bond dans Goldfinger, Operation Tonnerre ou plus récemment dans Goldeneye, Demain ne meurt jamais, Casino Royale et Skyfall. La DB5 se décline en coupé ou en cabriolet dès sa sortie en 1963, et une série très limitée en version break est proposée plus tard. 1 021 exemplaires en ont été vendus.
Si cette auto vaut aujourd’hui une petite fortune, il faut savoir que dans les années 90’s, donc il n’y a pas si longtemps, on pouvait s’en offrir une pour le prix d’une voiture neuve haut de gamme française. Certains passionnés ont fait de belles plus-values ….
Jaguar Type E, la encore nous avons tous rêvé un jour devant cette voiture au capot impressionnant et à la ligne intemporelle. Dotée d'un fort tempérament grâce à ses moteurs à fort couple, elle représentait l'archétype des voitures de sport des années '60'.
La Jaguar Type E est présentée au Salon international de l’automobile de Genève de 1961, elle succède à la série des XK. La production s’étend de 1961 à 1975 et se décline en trois modèles (cabriolet, coupé et 2+2), trois séries et deux éditions limitées.
La Type E, bien que rappelant la Jaguar D-Type du point de vue de sa ligne, est pour l’époque d’une conception très moderne. 72 584 exemplaires de Type E seront produits, constituant ainsi l’un des plus grands succès commerciaux de Jaguar.
Et pour terminer, une voiture « populaire » que tout le monde connait, qui fait partie de l’histoire de l’automobile française : la fameuse Citroën Traction (ici une 11cv).
La Citroën Traction Avant est produite de 1934 à 1957. Son histoire est liée dans la mémoire collective à l'Occupation, tour à tour voiture de la Gestapo et icône de la Résistance. Elle est également le véhicule préféré des gangsters, le fruit de qualités routières exceptionnelles pour son époque.
Cette automobile dispose alors d'une particularité rare sur les automobiles de sa catégorie : les roues motrices sont celles du train avant. La Traction est l'innovation première de cette voiture. Cette technique est rapidement associée en France à la Citroën, ce qui lui vaut son surnom, « Traction », et plus tard le pléonasme « Traction avant ». La vraie nouveauté est d'associer sur un même véhicule les solutions les plus modernes de l'époque : en plus du mode de transmission, une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes sur les 4 roues. Toutes ses qualités lui valant une longue carrière et une production de 760 000 exemplaires.
Sortir à Paris et ailleurs... avec Didier Bouchard
C'est toujours avec un grand plaisir que nous recevons le programme de notre conférencier.Inscrivez-vous pour une ballade entre amis et vous passerez un moment riche et intéressant.
CONFÉRENCES DIDIER BOUCHARD
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne
Ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière
75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69
Dimanche 2 août
15h Ménilmontant insolite, au fil des hameaux fleuris et des jardins
Insoupçonnés : la maison des saint-simoniens, le pavillon carré de Beaudouin
(1771), la bellevilloise, l’immeuble Borel, le passage des soupirs…
Rendez-vous. Métro Gambetta, sortie côté rue des Pyrénées. 11€
Sur inscription au 0143070969
Lundi 3 août
15h les salons de l’hôtel de Ganay (visite intérieure):un palais de la belle époque prés des Champs-Elysées, et son voisinage : les hôtels de Caraman et de Wagram (ext.). (Une visite par an)
Rendez-vous : angle av. George v et rue de la Trémoille. (Métro le plus proche : alma-marceau) carte d’identité.11€
Sur inscription au 0143070969.
Jeudi 27 août
14h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés. Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne. Histoire de Lauzun et de la grande-mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .
Sur inscription au 0143070969
http://www.arnaudfrich.com/photographe-du-patrimoine-arnaud-frich.html
Vendredi 28 août
15h jardins et salons des hôtels de Varangéville et Amelot, escalier de l’hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave doré. (une visite par an)
Rendez-vous : 217, boulevard saint-germain. 11€. Carte d’identité
Samedi 29 août
15h le village des Batignolles, foyer de l’impressionnisme, sur les traces de Mallarmé, Manet, Zola, Bazille, et Sisley.
Rendez-vous. Sortie du métro Rome. 11€.
Sur inscription0143070969
Lundi 31 août
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée.
Inscription au 0143070969
Mardi 2 septembre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Jeudi 3 septembre
15h salons fermés au public et œuvre de le Corbusier a la cité internationale universitaire. Quatre pavillons spécialement ouverts, dont la fondation suisse de le Corbusier. Peintures murales par le Corbusier, décors de Foujita, et deux décors de fresques art-déco, dont celui de la fondation Biermans-Lapôtre.
Rendez-vous. 19 boul. Jourdan, entrée principale (par le RER cité universitaire). 11€+entrée. (20pers.)
Avant-programme : automne et hiver 2015
Mercredi 7 octobre :
14h30 le château de Maintenon (appartements de Mme de Maintenon, jardins à la française et viaduc de Vauban), et le jardin médiéval de Bois-Richeux. (28) Eure et Loire
15€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Quelques places disponibles en autocar, au départ de paris, renseignements au 0143070969.
Vendredi 9 octobre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Lundi 26 octobre
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée. Inscription au 0143070969
Jeudi 29 octobre
14h30 forteresse de Chateau-Gaillard, églises et maisons anciennes du petit et du grand Andelys.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement
15€+entrée (accès possible par les transports en commun SNCF Gaillon+bus ligne 200)
Vendredi 30 octobre
11h15 (visite à 11h30) exposition « Fragonard amoureux » au musée du Luxembourg : l’amour au siècle des lumières, dans les tableaux et les dessins de l’auteur du verrou, prêtés par les plus grands musées européens et américains. (20pers.) (Autre visite : le 7-12 à 16h)
Rendez-vous. 19 rue de Vaugirard. 11€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre Matinée
10h50 (visite à 11h) exposition de Manet et Van Gogh à Bonnard et Matisse : la collection privée Hahnloser-Bühler, au musée Marmottan.
Les chefs-d’œuvre d’une grande collection suisse de Winterthur, exceptionnellement prêtés au musée Marmottan-Monet.
Rendez-vous. 2, rue louis Boilly. 11€+entrée (20 pers)
Sur inscription : 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre après midi
15h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés.
Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne .Histoire de Lauzun et de la grande-Mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .Sur inscription au 0143070969
Lundi 9 novembre
15h45 (visite à 16h) exposition « Florence, splendeur des portraits a la cour des Médicis ». Au musée Jacquemart-andré. Bronzino, Pontormo : le 16e siècle florentin.
Prêts exceptionnels des musées florentins : palais Pitti, musée des offices…
En savoir plus :
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/florence-portraits-cour-medicis
Rendez-vous. 158 boul. Haussmann.11€+entrée.
Quelques places sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Vendredi 13 novembre
14h30 (Rendez-vous. à 14h15) le Chanteau d’Anet, chef-d’œuvre de Philibert de l’orme (1550).Joyau de l’architecture de la Renaissance.
Chapelle du château, appartements meublés. Puis chapelle funéraire de Diane de Poitiers, et tombeau de la favorite d’Henri II.
15€+entrée.
Quelques places, sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Jeudi 19 novembre
14h30 le château d’Asnières et ses récentes restaurations.
Quelques places. Rendez-vous sur inscription au 0143070969. 11€+entrée
24 heures à GRUISSAN en AUDE , par JP Franssens
FLASH sur une ETAPE en pays CATHARE !
Merci Jean-Pierre pour ce superbe reportage qui nous donne envie de visiter ce village. Cet été vous qui circulez dans la région, près de Narbonne, un crochet s'impose.
De retour d'une escapade avec notre petit studio roulant. Déconnectés, instants ou nos pas ne sont guidés que par le temps-météo. Le lieu et l'envie et ou nos points de chute ne sont décidés que quelques heures auparavant.
De ce fait, pas de rendez-vous précis ce qui nous donne l'effet d'une relative liberté. La seule date fixée étant celle du retour. Cette soirée là....nous sommes dans le secteur de la côte languedocienne...vers le retour!
Plusieurs possibilités d'accueil sont notifiés sur nos catalogues de la fédération camping-caristes à Gruissan ….Sortie 37 sur l'A9, le hazard a fait que cette sortie est celle notifiée par Christian Vérant, que je salue, lors de son article sur Narbonne.
Nous trouvons un emplacement au Camping Barberousse près du Cercle Nautique Barberousse et son port qui jouxte le village au pied de la butte de la tour Barberousse quelque peu ruinée.
GRUISSAN et sa Tour du XIIIème siècle
La montée de 35 mètres afin de découvrir le panorama à 360°. Là nous voyons bien la circulade du XIème siècle mais aussi l'extension depuis les année 70-80 (du XXème) de cette bourgade, devenue un site de vacances et Tourisme, principale station balnéaire de l'Aude.
Le château est du début XIème, ainsi que les cabanes des pêcheurs.. Il est fortifié, à la fois pour accueillir les habitants en cas d'invasions et surveiller la côte contre les barbaresques. Au Moyen Age et Renaissance le château est agencé et renforcé par les archevêques de Narbonne, le dernier étant Arthur Richard Dillon. Ensuite le château a donc été principalement militaire et la tour souvent une prison. Après diverses luttes, le château est abandonné, le village dévasté et Richelieu ordonne sa démolition. Les pierres ont servi à la construction de maisons du village et autres édifices dont la cathédrale St Just de Narbonne.
Seule la TOUR Barberousse qui a été construite en 1247 par Guillaume de Broa est restée debout et domine le littoral.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse.
Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse. Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée...les meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin , le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN et sa plage aux chalets fréquemment remis en question, voir démolition mais finalement conservés....Là fut tourné 37°2 le matin film de JJ Beineix sorti en 1986 et primé 8 fois,
GRUISSAN et sa pétanque club hissée championne de l'Aude en doublette masculine.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ; A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant........... et un tribunal.....une ancre...et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Le PAYS CATHARE , les Corbières, le Minervois que de belles incursions et excursions à prévoir.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée, ses meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin, le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN : c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ....A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant...........
et un tribunal.....une ancre...
et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Mémoire du BHV : exercices Incendie par Alain Dégranges
Alain Dégranges a eu l’occasion de nous raconter quelques anecdotes du BHV. Voici à nouveau une page « Mémoire » : L’exercice Incendie. (dans les années 1970)
Comme dans toutes les grandes entreprises et les grandes surfaces, nous avions régulièrement des exercices d’incendie qui se déroulaient le plus souvent avant l’ouverture du magasin. Nous arrivions un peu plus tôt. Chaque membre du personnel avait un chemin d’évacuation à connaître ou un rôle à jouer pour diriger la clientèle, vers les sorties disponibles. Ces jours là, l’un des accès au magasin était supposé en feu et devait être proscrit.
Au cours de ces exercices, mais dans la journée, nous montions sur le toit par petit groupe, par sous rayon ou par service, pour apprendre à maitriser les flammes à l’aide d’extincteurs, à éteindre par étouffement une bassine d’huile en feu ou, comment éteindre de l’essence ou d’autres produits inflammables. Ce qu’il faut faire ou ne pas faire…
J’ai souvenir d’avoir participé à l’un de ces exercices où l’on devait évacuer depuis le toit du magasin, côté Verrerie en fixant sur un cadre métallique, solidaire du toit, un long tuyau de tissus qui descendait jusque sur le trottoir.
On y entrait par un Sas en toile également et l’on devait s’asseoir au bord du tube de tissus en y introduisant les jambes ; après quoi, il suffisait de faire le geste de se lever pour glisser dans le tube en position verticale.
Auparavant chacun des volontaires avaient été briefé et nous avions appris que pour freiner notre descente, il fallait simplement écarter les genoux et les coudes. Je me suis donc à mon tour assis au bord du toit dans le Sas et suis descendu en contrôlant ma chute jusque devant la porte par laquelle j’entrais tous les matins. Ce fut une expérience intéressante que je n’ai jamais eu l’occasion de renouveler.
Merci à Alain Dégranges et à Jean-Baptiste G, pour ses photos et son commentaire ci-dessous qui permettent le souvenir aux anciens et la découverte d'une époque ....pour les personnes arrivées après cette période.
"Ici se trouvait autre fois les anneaux pour installer la chaussette d'évacuation.
Cette chaussette servait à évacuer les personnes des étages. Ces personnes arrivaient au dessus de la marquise.
Comme les normes ont changé, ce type d'évacuation est interdite de nos jours. C'est pourquoi après avoir effectué un ravalement de la façade les anneaux ont été retirés. Un ancien pompier toujours de service m'a raconté, il se souvient très bien de cela, car il participait à cette exercice en ce temps là. Malheureusement, il n'existe plus de photo de cette période." JBG