Merville site International des commémorations du 6 juin 44
Jean-Claude Charmoy, vient nous rappeler le souvenir du 6 juin 1944 à Merville.
Ce n’est pas la première fois qu’il nous en parle. Mais ces commémorations sont dignes d'intérêt. Nous ne pouvons que saluer ces héros qui sauvèrent la France.
Vous pouvez lire cet ancien article.
Mais cette année la Batterie de Merville, petite localité près de Franceville dans le Calvados, accueillera les cérémonies commémoratives du débarquement, « the Longest Day ».
Cela n’était pas arrivé depuis 1993.
La Batterie de Merville est impressionnante. Ancienne fortification de l’armée de terre allemande, composée d’abris, casemates et postes de défenses, bombardée sans succès. Il aura fallu l'intervention et le courage du 9e bataillon de parachutistes britanniques pour prendre ce lieu.
En effet les photographies aériennes laissaient à penser aux alliés que les casemates devaient cachés des pièces d’artillerie lourdes, tels des canons; d’où l’intérêt de détruire le site avant le débarquement.
C’est donc quelques heures avant le débarquement que le lieutenant colonel Terence Otway se lancera à l’assaut de cette difficile mission avec son 9 e bataillon de parachutistes. L’histoire est extrêmement bien racontée sur ce site.
Tous les ans, des milliers d’adultes et d'enfants visitent ce lieu , le musée est ouvert depuis 1982 . On y découvre le Dakota dont Jean-Claude et ses amis avaient expliqué l’avoir retapé après une laborieuse récupération en Bosnie Herzégovine, en 2008.
Le 6 juin en Normandie sera beau, et le weekend aussi ! Vous irez peut-être jusque là, rejoindre les quelques vétérans encore en vie, qui ont vécu ces douloureux et finalement heureux moments sur les plages normandes.
Les cérémonies débuteront le 6 juin au cimetière militaire de Ranville à 14h30 et la cérémonie internationale commencera à Merville à 16h15.
Huit délégations étrangères, des contingents militaires et quelques politiques seront présents pour ce 74e anniversaire.
Vivez de loin ou de près cet anniversaire!...
Profitez de Lisbonne un weekend 2/2
Quartier Alfama ( Ville blanche): ce quartier aux petites ruelles escarpées est certainement le quartier le plus vieux de Lisbonne, Bien sûr nous retrouverons les maisons avec leur carrelage bleu : "les azulejos"
c’est là que vous découvrirez la « Sé » Cathédrale en portugais (Sédé episcopales) . Plutôt austère, cette cathédrale où s’élèvent deux toursjumelles romanes, a été construite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée. Rien à voir avec le côté majestueux de nos cathédrales françaises. .
Les boutiques….sardines, portos, mercerie, ou mode...
Il y en a pour tous les goûts!
En route pour le château saint Georges ,
Les romains, les wisigoths et les maure l’occupèrent, puis il fut une ancienne résidence royale du 13e au 16e siècle , avant de devenir quartier militaire et prison. Aujourd'hui???lieu touristique!
Une promenade dans les jardins du château avec la porte,le jardin des ruines, le chemin de ronde permettent d'avoir un superbe point de vue.
Quartier Baixa est un quartier très animé ,
à voir : l’Estaçao do Rossio , style néo-manuelin avec ses 2 arcs en fer à cheval mauresques.
Le théâtre national
l’imposante place du commerce avec l’arc de triomphe et la statue du roi José 1er à cheval.
En vous promenant , vous arriverez sur une des superbes terrasses :"Miradouros"
Ici, sur « le miradouro de Sao Pedro de Alcantara » s’expose toute la ville.
Ce quartier très pittoresque avec ses escaliers, son tram, ses églises vous surprendra.
Surtout, ayez de bonnes chaussures confortables pour visiter Lisbonne!...
Visitons l’église Saint Roque :
Si sa façade est très sobre, l’intérieur est un véritable trésor. Les peintures, les marbres, l’or…
Continuons vers l’ouest :
Dans le quartier Bairo alto, se dresse un immense bâtiment néo-classique « Palacio de Sao Bento », ancien monastère bénédictin, c’est le siège du Parlement portugais.
Le même quartier abrite la basilique « de Estrela » ; La Basilique de l'étoile, remerciements de la Reine Maria 1er, heureuse d’avoir eu un héritier qui assurerait sa succession.Hélas le prince Joseph mourut à 27 ans de la variole.
Elle est dédiée à la Vierge Marie. Contrairement à l’austérité de la Sé, cette église est de style néo-classique et baroque.
Sa façade est décorée de statues représentant la Foi, l'Adoration, la Liberté et la Gratitude. Avouez que ce n'est pas commun!
L'’intérieur est orné de marbre du sol au plafond : gris, ocre, blanc ou rose.
Les retables, les tableaux,tribunes valent le coup d'oeil.
Près du chœur le tombeau de la reine Maria 1er cache l’entrée de la crèche aux 500 personnages dont je vous ai déjà parlé à Noël.
Près du Viaduc, se dresse un nouveau quartier très moderne."Amoreiras"
La semaine prochaine, rendez-vous avec Jean-Claude Charmoy à Franceville-Merville.
Nous referons un tour au Portugal dans quelques temps.
CD
Profiter de Lisbonne un week-end 1/2
Ou par la lecture de cet article… Juste pour le plaisir .
Nous avions eu l'occasion de parler du Portugal avec le bel article de Claude Habert, mais on y revient...
Lisbonne installée sur la rive droite du Tage est à une dizaine de Km de l’Atlantique. Découvrons cette capitale sympathique, en 2 articles.
Nous commencerons, par la tour de Bélem (Bethléem en Portugais), construite entre 1514 et 1519 à la demande du Roi Manuel 1er du Portugal. Elle garde l’entrée du Port de Lisbonne. Sur le plan artistique : C’est une œuvre majeure du style Manuelin.
A deux pas : le superbe monastère des Hieronymites ou Jéronimos, (ordre Espagnol de st Jérôme, qui avait comme vocation d’entretenir le culte funéraire des Rois de Castille). Il fut bâti sur l’emplacement d’un ermitage dédié à la Vierge de Bethléem.
Cette imposante bâtisse fut financée par la taxe sur les épices et les matières précieuses. Ensemble architectural impressionnant !
Le portail sud est grandiose.
Regardez le détail.
En face, un jardin...une fontaine...
vous sépare du Tage.
C’est là que les moines inventèrent la recette des fameux gâteau : Pastéïs de Nata, petit flan vanillé, pâtisserie à déguster un peu tiède, dans le vieux Lisbonne.
Franchissons à présent, le pont du 25 avril, en métal rouge, inspiré du Golden Gate de San Francisco, ce pont fait partie des plus longs ponts du monde : 2278 m.
Il permet d’atteindre sur l’autre rive, le sanctuaire du « Christ Roi », dédié au Sacré Cœur de Jésus ».
Le monument fait 110 m de haut et est visible à plus de 20 km !
La petite histoire raconte qu’en 1934 un cardinal de Lisbonne tombe en extase devant le Christ rédempteur du Corcovado à Rio.
Il souhaite créer la réplique à Lisbonne.
Décembre 1949, la première pierre est posée
Le 20 avril 1940 les évêques réunis à Fatima font le vœu de construire cet édifice consacré au « Cœur Sacré de Jésus » si le Portugal est épargné par la guerre
1959, le 17 mai, week-end de la Pentecôte, le sanctuaire est inauguré.
A côté de l’ancienne Croix du Sanctuaire de Fatima, couchée, vous pouvez voir la statue du « Cœur Immaculé de Marie », de 4 m de haut.
On peut lire sur la croix la phrase de St Jean : " Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi"
Une chapelle située sous les piliers est dédiée à Notre Dame de la Paix. La porte principale du monument est inaugurée le 17 mai 2016, elle représente le Christ Bon Pasteur. La porte ouest représente les 7 sacrements.
Dans le hall d'entrée,
la réplique du Christ rédempteur
de Corcovado (Rio)
A l’intérieur de la chapelle. Les peintures sont exceptionnelles par leur beauté.
Les peintures du chemin de Croix font références aux souffrances et drames actuels de notre monde, avec la passion du Christ.
Le détail central de la peinture de l'autel est intéressant
.Elle représente la dernière apparition de Notre-Dame de Fatima et la révélation du troisième secret. (Sousa Araùjo)
A suivre!...
CD
NB : Conformément à la volonté du Pape, Marie Mère de l’Église est célébrée à partir de cette année 2018, le lundi après la Pentecôte.
Hommage à Aimé Calandri par Jean-Pierre Franssens
Aimé CALANDRI nous a quittés.
En ce 1er Mai 2018, je viens de lire l'hommage qui lui est fait par Michel....
Merci a toi Michel, d'avoir retracé une grande partie de ses actions au sein de la société ou nous étions soudés, par la section sportive US BHV que tu as évoquée à travers ses animations et ses
compétitions.
Nos amis lecteurs pourrons consulter de nombreux textes écrits de sa main dans « Il était une fois l'Union sportive du BHV », parus les 16 juillet, 15 septembre et 4 novembre de l'année 2013.
Pour te rendre hommage, Aimé, en ce jour bien triste, je vais a travers tes propres mots , honorer un Homme qui aimait la vie, le mouvement, le contact et plus encore dans son style particulier traduisait son envie de réussir et faire réussir autour de lui.
Aimé, je suis un de ceux là...sans toi, jamais je n'aurais envisagé, ni pensé, effectuer des 200, 300, 400, 600, 1000 kilomètres. Tu m'y as encouragé et humblement par rapport au pro-sportif que tu étais, j'ai réussi quelques épreuves et à mon tour, encouragé d'autres a le faire. Pour cela, entre autres un grand merci.
Toi, tu étais.....
... un Homme qui s'interrogeait, déjà, au début des
années 80 tu écrivais...
« …/...le dirigeant s'interroge ? Son action se situe-t-elle où il convient ? Répond-t-elle aux souhaits de ses sociétaires ? » et encore des extraits sur la satisfaction …. « La satisfaction nous vient tout naturellement au fil des années a travers les choses que l'on réussit...../..... c'est autour de soi que l'on cherche de nouvelles satisfactions»
« Alors vous vient le sentiment d'une nouvelle satisfaction, celle de voir des camarades que vous aimez voir réussir de grandes choses....../.....vous êtes alors un peu fier d'eux et pour eux. »
Mais encore, tu as écrit...
« Heureux simplement que nous sommes d'être, des « gens de peu ».
Les « gens de peu », sont définis par un anthropologue Pierre Sansot comme des êtres fiers qui ne prétendent pas être autre chose que ce qu'ils sont. Il le distingue à leur capacité au Bonheur, à leurs plaisirs simples, à leurs attitudes face à la vie.
Des gens qu'une passion simple tire hors des vicissitudes de la vie courante, pour qui une matinée sur les routes, seul ou en groupe est plus profitable que n'importe quelle cure...pour qui un simple vélo est devenu le symbole de cette capacité de Bonheur »
Et en langage pro « s'entrainer avec zèle soit : faire le métier, faire des bornes, bouffer du kilomètre, garder les jambes dans la laine... »
Avec Aimé, j'étais « Dans les roues » du Président, comme il le disait en langage cyclo
, « ….rester dans les roulettes, sur le porte bagage, se faire des traces de pneu sur la langue. »
Lui-même un jour avait écrit....
« Avec vingt ans de moins......c'eût- été avec deux mille kilomètres au compteur l'ouverture à Rungis, le sprint a quarante pour « la gagne »...« Et vingt de moins encore.... …..Les premières épingles au maillot..../....la première place dans les dix
premiers....../....L'espoir, la réussite, l'avenir. »
« Avec 20 ans, demain ….....un nouveau calendrier, les kilomètres a couvrir pour souffrir moins avec les mêmes copains, avec de nouveaux amis........../ …....organiser encore pour faire profiter les autres, ceux qui découvrent, ceux qui vont aimer. ...L'espoir, la réussite, l'avenir. » .
J'ai écrit en 97/98.....
« Je n'ai connu qu'un seul secrétaire général, un grand...Aimé Calandri ,
et aujourd'hui il s'en va pour une retraite, détente bien méritée... (Cession de l'US à Michel et Jean-Pierre).....de belles années passées en sa compagnie et je le remercierais éternellement de m'avoir fait pédaler (« avoir un gros moteur, être dans l'allure, pédaler d'une jambe, avoir les socquettes légères..... ») vers ce poste.
«Et vingt ans après .....« Rouler en fin de bordure, fermer la porte... ». Salut champion, salut l'ami.
Les évènements familiaux, les déplacements géographiques, les années, n’ont permis que des contacts téléphoniques et des écrits permettant de parler de nos vies et du « Rezo-bazar ».
C'est ainsi....aujourd'hui, nul besoin de se poser des questions.
Et puis, il y a quelques jours, une carte...Ginette et Aimé nous informent …
« Ma prochaine étape m'amène à Noisy le Roi... » Et là, on se promet le p'tit coup de fil, le petit mot, et on prend le temps...on « tricote, on mouline, on est tout à gauche » et......
En ce dernier jour d’avril, Michel nous appelle, nous annonçant ton départ pour un autre monde.
Je n''aurais pas entendu une dernière fois ta voix si particulière qui est mémorisée et je l’entends tout en retraçant sur la feuille en ce mardi 1er mai 2018, tes traits, ton sourire à tout jamais.
De tout cœur avec sa famille, en cette difficile période.
Lucie, Hélène et Bruno se joignent à moi dans cet hommage et nous sommes avec
Vous, Ginette, Jean-François, Nicole et tous vos proches en ce moment de tristesse, de peines de la perte de l'être cher :
Aimé, aimé pour toujours.
Merci Jean-Pierre pour cette superbe évocation, Aimé a rejoint son ami Jean Pieters, le Président JP Boulot et les amoureux de "la petite Reine" déjà partis...
Son empreinte sur la vie sportive du BHV est ineffaçable.
J'ajouterai juste une photo plus récente de nos rencontres à la retraite, avec son ami Michel Bindault, lors d'une rencontre réseau en Normandie.
Quelques sorties supplémentaires ajoutées à l'article précédent : guide Didier Bouchard
Mise à jour de l'article paru le 25 mai, plusieurs visites ajoutées.
Encore quelques idées de sorties intéressantes à ne pas manquer ! Didier Bouchard vous guidera agréablement.
CONFÉRENCES DIDIER BOUCHARD
Conferences.bouchard@orange.fr
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne
Ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris.
Tel: 06 43 63 35 73
Vendredi 11 mai
14h30 le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale : restaurations et nouveaux aménagements, aperçu des salles de lecture (salle Labrouste, manuscrits), petit musée des arts du spectacle. Rdv. 58 rue de richelieu. 12€ entrée comprise. 25 pers.
Inscription. 01 43 07 09 69
Mardi : 15 mai
15h : Chapelle et Bâtiments historiques (des 17ème et 18ème siècles) de la Salpetrière. (Une ville dans la ville : ailes Mazarin et Lassay, rue des archers, la force, les loges des folles. Histoire de l’hôpital général et du grand renfermement. La comtesse de la motte, Charcot…)
Rdv. 47 boul. De l’hôpital. 11€
Jeudi 24 mai
14h : l’abbaye de Maubuisson, le musée Pissarro de Pontoise, l’hôtel du Grand Vicaire (musée Tavet), et la Cathédrale saint-Maclou.
Sur inscription et sous réserve de confirmation.
15€+entrée
Dimanche 27 mai
14h30 : l’académie de la Grande-Chaumière (visite intérieure) et quelques maisons et ateliers d’artistes à Montparnasse.
Évocation de Gauguin, Modigliani, Fernand Léger.11€
Sous réserve de confirmation et sur inscription au 01 43 07 09 69.
Rendez-vous : devant la closerie des lilas, angle avenue de l’observatoire et rue Notre-Dame des champs
Lundi 28 mai
14h30 : l’atelier et l’appartement-musée d’Eugène Delacroix, (avec l’exposition « une lutte moderne ») puis ses peintures murales restaurées a Saint-Sulpice. Rendez-vous : .6 rue de Fürstenberg.12€+entrée. Inscr. Au 01 43 07 09 69
Mardi 29 mai
15h un atelier d’artiste a Montparnasse : le musée Zadkine rénové. Atelier et jardin, sculptures d’Ossip Zadkine, évocation de Montparnasse au temps Modigliani et de Foujita et Zadkine.
Max. 15 pers. 11€ +droit de parole. Sur inscription au 01 43 07 09 69 , confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous : 100bis rue d’Assas
Mercredi 30 mai
11h les trésors de la bibliothèque du protestantisme (ouverte pour nous)
Architecture de 1885. Evocation des hôtels de Cavoye et de la Meilleraye, et présentation par le pasteur Lienhardt de rares documents (imprimés anciens, incunables, manuscrits, sur l’histoire du protestantisme. Portraits d’Henri iv et Calvin etc.
11€ +entrée. Sur inscription au 01 43 07 09 69
Rendez-vous :. 54 rue des Saint-Pères
15h : exposition le Tintoret, au musée du Luxembourg.
La renaissance à Venise : Tintoret, Titien…groupe bientôt complet. Inscription préalable au 01 43 07 09 69. 11€+entrée
Jeudi 31 mai
14h30 : exposition van Dongen et le Bateau-lavoir, au musée de
Montmartre + la chambre de maurice Utrillo, l’atelier de Suzanne Valadon, et un aperçu de la collection permanente dans la plus vieille maison de Montmartre.
Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69.
Confirmée par l’envoi du règlement. 11€ (+entrée) rdv. 12 rue Cortot
Lundi 4 juin
14h30 et 16h30 exposition Eugene Delacroix au Louvre
(+salle Mollien et galerie d’apollon).
Sur inscription et sous réserve de confirmation au 01 43 07 09 69: groupes de 6 personnes (minimum et maximum). 12€+entrée.
Rendez-vous Sous la Pyramide, devant la porte de la billetterie.
Mercredi 6 juin
11h : exposition Eugene Delacroix au Louvre.
(+salle Mollien et galerie d’Apollon)
Sur inscription et sous réserve de confirmation au 01 43 07 09 69: groupe de 6 personnes (minimum et maximum). 12€+entrée.
Rendez-vous : Sous la pyramide, devant la porte de la billetterie.
Jeudi 7 juin (nouvelle date)
14h30 : après-midi a la Malmaison : Exposition le pouvoir et l’Art sous les deux empires à l’atelier grognard, puis exposition les jardins de Joséphine à l’Orangerie de Boispréau, enfin : visite du château de la Malmaison : focus sur la restauration du salon de musique, et sur le mobilier de Sainte-Hélène. Sous réserve de confirmation et sur inscription au 01 43 07 09 69
15€ +entrée (accès possible : RATP)
Jeudi 07 juin
14h30 : après-midi à la Malmaison : exposition le pouvoir et l’art sous les deux empires à l’atelier Grogniard, puis exposition les jardins de Joséphine à l’orangerie de Boispreau, enfin : visite du château de la Malmaison : focus sur la restauration du salon de musique, et sur le mobilier de Sainte-Hélène. Sous réserve de confirmation et sur inscription au 01 43 07 09 69
15€ +entrée (accès possible Ratp)
Jeudi 14 juin (nouvelle date)
14h30 : la maison de Gustave Caillebotte remeublée, à Yerres (grand mobilier empire de Biennais nombreux dépôts du mobilier national : meubles et objets d’art ayant figuré sous Louis-Philippe au Trianon, et aux Tuileries)
et l’exposition la porte des rêves : une collection privée d’art symboliste O. Redon, Camille Claudel, Fernand Khnopff, le Sidaner, Levy-Dhurmer, B. Biegas etc.
15€ + entrée pour les deux visites ou 13€+entrée pour une seule.
Inscription au 01 43 07 09 69
Accès : RER Yerres.
Adieu Aimé !
Notre collègue, Aimé Calandri vient de nous quitter des suites de sa maladie à l'âge de 85 ans.
Aimé dont la carrière fut longue au BHV : 46 ans ( 1951-1997) était apprécié de tous.
C'était un "monument", un pilier du BHV sur le plan sportif. Aujourd'hui, on le pleure, même si on le sait libéré. Lors des articles de Jean-Pierre Franssens, ce dernier avait su en parler avec talent.
Son ami, et ambassadeur du réseau Michel Bindault témoigne et nous partage son émotion, dans l'article ci-dessous.
N'hésitez pas à joindre vos commentaires, ils seront transmis à la famille.
La célébration religieuse aura lieu :
le vendredi 4 mai, à 14 h.
En l'église Saint Pierre, Saint Paul.
5 place Ferrari.
92140 Clamart
Vos condoléances pourront être adressées à
Jean-François Calandri, son fils.
De même pour Ginette sa conjointe, à envoyer à la même adresse, son fils transmettra :
98 avenue Jean Jaurès
92140 Clamart
Aimé Calandri nous a quittés....
C'est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès d'Aimé.
Une personnalité marquante du BHV est partie...
Je me souviens de sa compétence professionnelle lorsqu'il dirigeait et animait Installation-service.
Ses dons de négociateur et d'organisateur s'exprimaient pleinement pour coordonner les relations rayons et artisans au service de la clientèle.
Ces qualités il les a également portées lorsque Gérard Boulot puis Jean-Pierre Boulot l'ont sollicité pour prendre en main les destinées de l'Union sportive du BHV dont il a fait un " monument " reconnu et admiré par les instances sportives corporatives.
Cycliste de haut niveau, travailleur et organisateur exceptionnel, écrivain de talent (ses chroniques et articles sportifs étaient un régal ) il a apporté à l'US BHV un développement peu commun.
Il a mis en place pas moins de 20 sections sportives, permettant aux 600 sociétaires de L'US BHV de pratiquer la discipline de leur choix aussi bien en loisir qu'en compétition dans des domaines très variés : cyclisme, athlétisme, natation, équitation, golf, football, tennis etc...
Pour y parvenir il a su s'entourer de responsables compétents et dévoués.
Aimé considérait l'activité sportive comme une composante essentielle de la qualité de la vie.
Il estimait également que la pratique du sport contribuait à développer au sein de l'Entreprise des valeurs humaines essentielles tels la solidarité, l'esprit de groupe et le dépassement de soi.
Souvenons-nous également des grands rassemblements annuels qu'il avait su instaurer et pérenniser.
La journée Inter-Etablissements était un évènement marquant qui , chaque année le temps d'un dimanche de mai, permettait à une sélection sportive du personnel des magasins parisiens, entrepôts et Service après-vente No1 de se retrouver pour concourir dans un parfait état d'esprit à la conquête convoitée du trophée du meilleur établissement.
Il y avait également les traditionnels brevets cyclistes ouverts à tous ...
Que de liens amicaux se sont noués durant ces manifestations où la convivialité importait plus que le résultat !
Outre ces activités, Aimé pratiquait intensément " son " sport cycliste. De nombreux Paris-Brest-Paris, brevets de 400, 600, 1000 kilomètres, des épreuves cyclo sportives telles Paris-Roubaix, Bordeaux-Paris, des Flèches de France et de nombreux succès en courses corporatives figurent à son impressionnant palmarès.
Bien que très impliqué professionnellement et sportivement, Aimé savait s'organiser pour donner du temps à une vie familiale et relationnelle.
Un ancien collègue et ami vient de partir.
Merci, Aimé, pour toutes les joies sportives et les moments d'amitié que tu nous as procurés.
Merci pour l'exemple que tu nous as donné d'une vie réussie souvent consacrée aux autres.
Dans ce moment difficile j'ai une grande pensée pour ta famille : Ginette, Jean-François et Nicole.
Michel BINDAULT
Lu dans la presse pour vous : le Bordelais Michel Ohayon reprend 22 magasins en province
Lu pour vous : Actualités de la franchise, le 21 février 2018
Au cours du mois de novembre 2016, le syndicat des salariés des Galeries Lafayette a annoncé la validation de l’opération d’affiliation de 22 magasins du réseau qui passeront chez la Financière Immobilière Bordelaise, le partenaire choisi pour ce projet de reprise d’une partie du réseau Les Galeries Lafayette.
Un passage qui ne modifiera ni l’activité ni l’identité visuelle des magasins affiliés
22 points de vente sont donc concernés par ce projet d’affiliation qui émane d’une collaboration entre les Galeries Lafayette et la Financière Immobilière Bordelaise, qui s’est procurée les murs et les fonds des magasins d'Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon.
Il a été annoncé que ces magasins maintiendront la même activité et la même identité visuelle et bénéficieront toujours de l'accompagnement de leur groupe d'origine. Ce dernier continuera également de les soutenir au niveau de l'animation commerciale.
Cette opération devrait se conclure avant la fin de l'année 2018. La Financière Immobilière Bordelaise est un sérieux partenaire qui dégage plus de deux milliards d’euros d’actif. La principale activité de ce groupe est la location d’espaces et de surfaces pour des activités commerciales.
A la finalisation de ce projet d’affiliation le réseau, Les Galeries Lafayette, réseau spécialisé dans la mode et le commerce depuis 120 ans et reconnu dans le monde entier, aura à son actif 28 magasins en propre et 27 en affiliation.
Patrick Rucart observatoiredelafranchise.fr
Sud-Ouest : Publié le 06/02/2018
Michel Ohayon, a fait fortune à Bordeaux, via ses magasins de prêt-à-porter et sa holding Financière Immobilière Bordelaise. Il est notamment propriétaire du Grand Hôtel de Bordeaux.
22 magasins " Galeries Lafayette" vont être repris par l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon dont ceux de Agen, Angoulême, Bayonne, Dax, La Rochelle et Libourne dans la région.
Les Galeries Lafayette ont annoncé mardi la reprise par la Financière Immobilière Bordelaise, holding de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, des 22 magasins de province qui seront cédés en franchise.
L’opération, qui devrait être finalisée "au second semestre 2018", "n’aura pas d’impact sur l’emploi des 900 collaborateurs concernés", assurent dans un communiqué les Galeries Lafayette qui exploiteront alors 28 magasins en propre et 27 en franchise en France. Le projet garantit "le maintien de la majorité des conditions et avantages sociaux" des collaborateurs concernés, ajoute l’enseigne.
L’annonce a été faite aux représentants du personnel à l’occasion d’une réunion, mardi, du comité central d’entreprise de l’entité MGL, qui regroupe tous les magasins hors celui du boulevard Haussmann à Paris, selon des sources syndicales. L’opération vise à "poursuivre la transformation du modèle économique de l’entreprise", en s’appuyant sur un spécialiste de l’immobilier commercial pour "redonner une dynamique commerciale locale d’envergure", explique l’enseigne qui veut conserver un maillage territorial dense.
Agen, Angoulême, Bayonne, Dax, La Rochelle, Saintes et Libourne concernés
L’enseigne avait annoncé fin novembre son intention de céder en franchise 22 sites, dans des villes moyennes en région. Fin décembre, un accord prévoyant de garantir l’emploi pendant deux ans, avait été conclu entre la direction et trois des quatre syndicats représentatifs.
Les établissements concernés sont ceux d’Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Mautauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon.
Ces magasins vont continuer à "bénéficier d’un accompagnement de l’entreprise", au niveau des achats, de l’identité visuelle ou de l’animation commerciale, selon le communiqué.
Michel Ohayon, via la Financière Immobilière Bordelaise, est très impliqué dans l’immobilier commercial et hôtelier puisque sa holding est notamment propriétaire du Grand Hôtel à Bordeaux, du Waldorf Astoria – Hôtel Trianon Palace à Versailles et du Sheraton à Roissy.
Michel Ohayon avait fait une entrée fracassante dans le classement des 500 plus grosses fortunes françaises en 2005 à la 79ème place avec 350 millions d’euros.
Il occupait la 130ème place de ce classement en 2017 avec 650 millions d’euros.
Dans le Berry le 14 avril, un crochet à Henrichemont s'impose.
Vous voyagez en France pendant les vacances scolaires, vous êtes invitée par notre Historienne Martine Mallein Leguédois à une sympathie conférence culturelle dans le Berry.
Martine vous parlera de Charles de Gonzague et ses voyages.
Samedi 14 avril à 17 h à la Mairie de Henrichemont
Martine Mallein Leguédois vous fera voyager de Constantinople (Istanbul aujourd’hui) à la Principauté de Boisbelle et d’Henrichemont dans le Berry, et la ville de Mantoue (Mantova en italien).
Mantou est située en Lombardie, dans le nord de l’Italie Joyau inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, réputée par son architecture de la Renaissance, ses églises dont la basilique St André dans laquelle seraient conservées des reliques du « Précieux Sang de Jésus », sa tour de l’horloge, son théâtre de style baroque et le palais Ducal décoré de fresques, mosaïques et tapisseries....
Visiter la Cathédrale de Reims.
Reims : Plaisir pétillant, historique et religieux.
Nous voici à la fête de Pâques, jour d’allégresse qui est très important pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne.
Les derniers événements interpellent les Français, ravivent un sentiment patriotique et rappellent aussi nos racines.
C’est pourquoi, je vous propose de faire un petit tour, en images, à la Cathédrale de Reims qui devint le siège du sacre des rois de France, pendant de longs siècles!
Juste quelques dates :
En 498, Rémi, évêque de Reims baptise Clovis roi des Francs, ce baptême scellera le rapprochement de l’Eglise et de l’Etat.
Une trentaine de rois furent sacrés dans cette cathédrale (Tous, sauf Louis VI et Henri IV). Pour mémoire :
En 816, le premier sacre royal de Louis le Pieux.
En 1429, Charles VII, conduit par Jeanne d’Arc
En 1515, François 1er
En 1825, le dernier : Charles X.
Créée au IIIe siècle, cette église évoluera jusqu’au Ve siècle ou un incendie la ravagera.
C’est seulement à partir de 1211 que la cathédrale fut rebâtie.
La guerre de 1914 a détruit en partie cette merveille : 300 obus ! L’armée allemande repliée autour de la ville bombarda celle-ci pendant 3 ans ½..
En 1962, la cathédrale fut le théâtre de la réconciliation entre l’Allemagne et la France (Chancelier Adenauer et le général De Gaulle)
La cathédrale de Reims et un chef d’œuvre de l’Art gothique
Ses dimensions : 138m de long, largeur de la nef centrale : 12,50m, hauteur des voûtes : 38 m.
Sur les plus de 2300 figures sculptées, l’ange au sourire, sur le portail principal étonne toujours; comment les sculpteurs de cette époque ont pu oser exprimer la joie !
On peut lire ce texte dans la Cathédrale:
Toi l'ange du sourire, le messager de Dieu, les tailleurs de pierres ont su si bien exprimer sur ton visage, le sourire même de Dieu, pour dire à tous ceux qui te contemplent, combien Dieu les aiment, combien Il leur est proche.
Toi, l'ange au sourire, tu as bravé toute les destructions pour devenir au milieu de nous le signe d'une espérance joyeuse et tenace: la réconciliation entre les peuples
Je ne vous donnerai pas un cours d'architecture, je vous laisse découvrir.
Sa façade est de style gothique rayonnant
La galerie de rois domine
Ci dessous le portail de gauche
Le portail de droite avec à gauche les apôtres et à droite les prophétes.
Quelques détails : Chimères et gargouilles
Le portail central était en travaux, mais lors d'un passage à Reims précédemment, j'avais pris en photo la rosace et le couronnement de la Vierge.
En haut du portail droit de la façade : le jugement dernier.
Sur le côté de ce portail : L'apocalypse
Sur le contrefort de la nef : la garde celeste.
La façade Nord du transept, le portail des saints
Au centre en bas : St Calixte
A droite Clovis, St Rémi et un ange
A gauche : Ange, Dt Nicaise et St Eutropie
Au milieu en haut : le Christ
2ème niveau : Résurrection d'une jeune fille, miracle du tonneau
3ème niveau : Histoire de Job
4ème niveau : Guérison de l'Ermite et Saint Rémi exhorte les démons.
5ème niveau : Martyr de St Nicaise et Baptême de Clovis
Un des portails, façade Nord.
Admirons à présent l'intérieur:
La rosace du revers de la façade, la Nef , ses piliers, les grandes arcades, les fenêtres et vitraux très hauts, le chœur et son autel.
On ne peut rester insensible à l' envolée de ses lignes qui s'élancent vers le ciel!
Les vitraux anciens,
Les vitraux modernes:
Les vitraux de la chapelle St Joseph dessiné par un artiste allemand : Knoebel, aux 4 nuances de bleu, trois de rouge, deux de jaune et un blanc.
Puis les vitraux de Marc Chagall. C'est superbe!
Voici Jeanne d'Arc,
son visage est en ivoire,
son armure en bronze argenté et
sa tunique de marbre jaune.
Chapelle du Rosaire, le retable de la mort et de la résurrection,
En bas la Vierge reçoit son fils,
En haut : le Christ ressuscité.
Le grand orgue avec sur le sommet, le Christ Ressuscité, entouré de deux anges.
L'horloge Astronomique :
Buffet du XVe siècle :
11 m de haut et
3,30 m de large.
Bien sûr, il y aurait beaucoup d'autres choses à dire sur cette Cathédrale de Reims, mais je vous laisse le soin de faire un tour en Champagne pour ceux qui le peuvent.
Vignobles et dégustations de Champagne! ... avec modération !
La ville est agréable à découvrir.
Pour l'Art... Je vous recommande la basilique Saint Rémi, lieu extraordinaire, je vous en parlerai une autre fois, ainsi que le Palais de Tau, qui abrite des statues originales, les tapisseries de la Cathédrale et le trésor des sacres...
A ne pas manquer.
Si vous êtes plutôt " shopping", Un petit tour aux Galeries Lafayette, cela vous dit!...
Une nouvelle d'Antoine Eminian : Ne t’inquiète pas Fripon
Antoine, nous surprend toujours par son style. On apprécie la richesse des descriptions.
Lisez ce teste calmement et vous vous y croirez...
Le soir commençait à tomber, déjà le soleil refluait lentement laissant la place libre aux ombres de la nuit qui ne tarderaient pas à recouvrir le paysage. La route de caillasses grises disparaissait à l’horizon, déserte de toute vie, les criquets abrégeaient leur concert, de rares oiseaux noirs regagnaient leurs nichées dans les arbres feuillus de la forêt proche.
Un mulot qui logeait dans un trou en lisière du champ aurait pu en témoigner si on devait l’interroger, la petite fille et son chien n’avaient pas bougé de leur place depuis le milieu de
Oreilles aux aguets, narines frémissantes, moustaches fébriles, il avait longuement étudié la situation avant d’en conclure qu’il n’y avait aucun danger, la voie étant libre il était parti vaquer à ses petites affaires.
Plus tard, les criquets corroborèrent les dires du mulot mais n’étant eux-mêmes arrivés sur les lieux que lorsque le soleil fût à son zénith, ils étaient incapables de préciser vers quelle heure l’enfant et son chien étaient arrivés. Beaucoup d’autres étaient dans le même cas, les papillons et la majorité des insectes du secteur ne se risquaient dehors qu’après que le soleil se soit imposé. Tous avaient été étonnés par cette présence incongrue, mais tous en avaient déduit qu’aucun péril n’était à craindre, donc chacun s’était livré à ses occupations favorites.
C’est alors que le mulot se permit une intervention. Il suggéra d’interroger le hibou qui nichait dans le chêne à l’entrée de la forêt, oiseau de nuit, il avait certainement des informations de bonne qualité à fournir sur l’activité nocturne des environs.
Un murmure d’approbation flatteuse gonfla d’orgueil notre souris des champs, tout ouïe d’entendre la suite des événements. D’un commun accord il fut décidé de se déplacer au pied du chêne, question de protocole et de confort pour le vieux sage qui n’aurait certainement pas accepté de se déranger pour venir témoigner au milieu d’une maigre clairière faite d’épis de seigle piétinés par un sanglier de passage.
Le recueil de la déposition du hibou ne fut pas une affaire simple. D’abord il fallut le sortir de sa torpeur car à cette heure et à son âge, pépère somnolait yeux ouverts rêvant à quelques agapes passées ; ensuite, expliquée la présence de cet aréopage au pied de l’arbre et le but de leur assemblée interrogative, passé le temps de reprise de ses esprit par l’antique rapace nocturne, évacués les préambules bavards et quelques effets de plumes posant un notable, notre hibou en vint au fait, au soulagement audible de tous les auditeurs. Effectivement, il avait tout vu, certainement il savait tout de cette histoire aussi étrange que mystérieuse qui agitait le petit monde de ce modeste territoire. Enhardi par une intervention précédente, le mulot se risqua à une question brutale, « Et alors ? ».
Coupé dans son témoignage, le hibou gonfla ses plumes, tournant la tête de droite à gauche, signes évidents d’une contrariété qui se reporta sur l’assemblée et par ricochet sur notre mulot qui aurait souhaité à cet instant – car il l’avait oublié - être une petite souris pour disparaître dans le moindre trou. Dieu merci, car il y a un dieu des mulots – du moins l’avons-nous appris à cette occasion – le hibou profita de cette interruption pour se rengorger et repartir de plus belle dans son discours logorrhéique qui se résumait à ceci, à peu de chose près : le hibou avait passé une mauvaise nuit, la chasse n’avait pas donné, il était rentré assez tard (pour lui) et vraiment tôt (pour vous) et alors qu’il se préparait à se coucher, le bruit de la voiture avait attiré son attention.
« Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir. » La petite fille à la natte, assise sur une mauvaise valise en carton, abritait sous son bras frêle un jeune chien qui n’en menait pas large, inquiet pour ne pas dire effrayé, scrutant l’horizon où avait disparu la voiture de son maître. Depuis dix jours ils étaient en fuite, lui au volant, la barbe lui mangeant le visage chaque jour un peu plus, cramponné à son volant, un œil dans le rétroviseur et l’autre sur un gros sac plein d’on ne savait quoi, posé sur le siège avant à ses côtés. La petite et le chien, recroquevillés à l’arrière de la voiture, ne pipaient mot devinant inconsciemment qu’au moindre borborygme ils en pâtiraient.
Refaire l’historique ne changerait rien à l’affaire, les dés avaient été jetés il fallait continuer la partie, même si la petite savait très bien qu’elle ne maîtrisait rien, qu’elle n’était pour rien dans ce drame mais qu’elle en était un élément central néanmoins.
Le chien en savait encore moins, il n’avait retenu que quelques mots, divorce, chômage, expulsion, précarité, ces derniers mois les mots répétés ad libitum s’étaient introduits dans son cerveau, remplaçant caresses, gamelle, sortir pisser qu’il avait eu pourtant beaucoup de mal à assimiler. Tout s’était précipité avec les mots banque et police, depuis ils n’avaient plus quitté la voiture, roulant sans cesse de nuit et de jour, ne s’arrêtant que dans des endroits déserts, comme ici, pour une pause.
« Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir » répétait la petite fille, tel un mantra devant porter bonheur.
Calmer le chien évacuait ses angoisses, son père allait revenir, il lui avait juré ; il s’absentait le temps de conclure une affaire en ville et il reviendrait aussitôt la chercher, elle et Fripon son chien adoré ; elle devait être forte et confiante, après ils pourraient espérer un bout de ciel bleu. Il préférait lui laisser une valise avec ses maigres effets, au cas où. Une précaution inutile ma chérie, mais papa doit penser à tout. La voiture s’était éloignée rapidement au petit matin pour disparaître à l’horizon.
« Je n’en sais pas plus » conclut le hibou, épuisé par son long discours devant la docte assemblée et pressé de retrouver le calme et le sommeil d’où on l’avait tiré. Le mulot, les criquets, les papillons, tous se retirèrent dans le plus grand silence, troublés par cette révélation qui au final n’aurait aucune répercussion sur leurs propres vies. Entre les herbes folles et les plants de seigle, la vie reprit ses droits, les papillons reprirent leur butinage, les criquets leur concert et notre mulot ses vagabondages en quête de nourriture.
Sur la route toujours déserte, la petite fille à la natte, la valise en carton et le chien apeuré, guettaient encore et encore, le retour de la voiture. « Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir ! »
Tout est bien qui finit bien... nous espérons une fin heureuse.
Antoine nous laisse imaginer la fin!...