Du commerce aux Grands Magasins.2/4
Une mise à jour de ce blog, sur Overblog, crée quelques perturbations.
Aussi, les pages ne sont plus classées pour le moment .
Merci de votre indulgence
Un homme ingénieux : le Baron Haussmann développe les grands axes de la Capitale, d’une manière rectiligne.
De l’Est à l’Ouest : De la Bastille à la Concorde pour la rue de Rivoli qui favorisera la création des futurs grands magasins : Bazar Napoléon (futur BHV), la Samaritaine, le Louvre.
Il en est de même avec les modifications apportées au quartier de l’Opéra et de Saint Lazare qui verront apparaître les magasins du Printemps et des Galeries Lafayette.
Paris s’embellit, Paris prospère.
D’1 million d’habitants à Paris en 1850, elle passera à 2 millions 25ans plus tard pour atteindre 5 millions d’âmes avec la proche banlieue en 1920.
Nous saluerons au passage, le préfet Rambuteau qui développera l’éclairage public au gaz, permettant aux citadins de sortir plus tard dans la Capitale.
Rambuteau estime que les rues étroites et sales au centre de Paris sont à l’origine d’une épidémie de choléra à Paris. Cet homme préfet en 1932 et hygiéniste travaille à l’élargissement des rues et fait moderniser le réseau des égouts. On lui doit de nombreuses fontaines (St Sulpice…). Les arbres sont plantés, des jardins sont installés. Paris est aéré et éclairé. Des vespasiennes sont installées sur les trottoirs, aujourd’hui remplacées par les Sanisettes Decaux.
Pendant ce temps-là, le commerce se développe, les grands magasins s’activent, partant d’une simple échoppe, ils s’agrandissent progressivement. Ces créateurs des grands magasins sont souvent d’origine modeste, ils ne peuvent avancer qu’avec la bonne marche des résultats de leur boutique.
Ils sont presque tous autodidactes et volontaires.
Un nouveau commerce apparaît :
Les prix sont affichés.
Le choix s’étend, des comptoirs sont créés dans des rayons.
L’acceptation du « Rendu », le client peut se tromper, on reprend la marchandise.
C’est la création du libre-service, on peut rentrer, regarder et ne pas se sentir obligé d’acheter.
On découvre les « Réclames », qui deviendront Promotion des ventes ou PLV (Publicité sur le lieu de vente).
Lancement des catalogues.
Lancement des premières publicités : « Encarts » dans la presse, affiches.
A suivre...
Du commerce aux Grands Magasins.1/4
Le commerce existe depuis les premiers échanges « troc » ou avec la création de la monnaie chez les romains, qui ont permis les échanges internationaux, il faudra attendre bien longtemps avant de découvrir le commerce « Moderne » : la Boutique, le magasin puis le Grand magasin, les magasins populaires, les supermarchés et les hypermarchés, le discount et à présent le commerce sur la Toile avec Internet.
Que de révolutions dans la distribution!
Au moyen-âge existaient les corporations, on pourrait dire : aussi des communautés de métiers.
Vitraux dans l'Hôtel de Ville :
Les brodeurs, Les couteliers ou Merciers, graveurs.....
On retrouve une organisation professionnelle, dans le clergé, puis chez les artisans et les commerçants.
On retrouvera ainsi :
la BONNETERIE avec l’habillement,
la DRAPERIE avec les tissus et le textile en général,
l’EPICERIE et les métiers de l’alimentation,
les ORFEVRES (joaillerie, travaille des métaux précieux et faïence et enfin
la PELLETERIE avec les métiers du cuir : fabrication et commercialisation.
N’oublions pas que jusqu’au 13éme siècle, chaque métier ne pouvait vendre que les produits qu’il avait créé.
Après la révolution Française de1789 va naître une nouvelle corporation : « Les Merciers » (du latin Merx : Marchandise). Ces merciers avaient le droit de vendre, toutes sortes d’articles. On peut alors, les appeler : les commerçants ou les Marchands,
Il faudra attendre le 18éme siècle pour voir apparaître une autre sorte de commerce : les boutiques de frivolités dans les villes et les forains qui parcourent les routes de France.
(source affiche non datée BNP Gallica)
En 1791 le décret d’Allarde supprime les corporations, ce qui va modifier à la fois le modèle économique et l’organisation du travail.
La loi Le chapelier (1791) permet d’exercer en toute liberté le commerce de son choix. Elle débouchera sur la création des premières ligues de défense du travail qui prendront le nom de syndicats.
C’est ainsi que les merciers, les plus dynamiques commencent à diversifier leur offre et vous voici transporter aux magasins de nouveautés.
Tel que vous l’avez lu dans le bonheur des dames d’E Zola ; les tissus, soieries, toilettes féminines, les chapeaux, les articles de luxe vont ravir ces dames.
A suivre....
Le quartier du Marais & BHV, évolution 6/6
Maintenant que nous avons situé le marais, revenons aux rues qui entourent le BHV.
C’est sur la place de Grève en 1357 qu’une maison dite « aux piliers » devient le premier siège de la Municipalité. En 1802 la place de grève devient place de l’hôtel de ville.
Comme vous le savez, les Communards incendient l’hôtel de ville en 1871.
Les élus parisiens souhaitaient une reconstruction de la façade à l’identique. Un concours eut lieu en 1873 et la reconstruction dura huit ans.
Cet édifice est un véritable musée : la décoration intérieure méritera un autre reportage détaillé.
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Nous revoilà en 1850 : Xavier Ruel va bientôt faire la connaissance du quartier.
La Rue de Rivoli n’existe pas sous ce nom. Nous la retrouvons sous le nom de la rue de « Tixeranderie » depuis le moyen-âge à traduire par « Tisseranderie » : la rue des Tisserands.
La rue du Temple n’existe pas non plus :
En partant de l’hôtel de Ville ce premier morceau qui coupe la rue de la verrerie, s’appelle la rue des coquilles, pour se poursuivre par la rue de Barre du Bec, puis la rue Sainte Avoye. Nos recherches nous font découvrir que cette rue s’est appelé précédemment : Ruelle Gentien (référant à une famille).
La maison qui faisait l’angle avec la rue de la Tixéranderie avant d’être démolie étaient ornées de coquilles, d’où le nom de rue des coquilles.
La rue du temple fait référence aux Templiers qui au milieu du XIIème siècle avaient bâti un grand manoir.
La rue de la Verrerie tient son nom d’un rassemblement de verriers dès le moyen-âge et a toujours conservé son nom.
La rue des
Archives nommée ainsi depuis 1874
car elle longeait les Archives Nationales après une réunion à l’hôtel de Soubise, s’appelait autrefois la rue des Deux
portes dans la partie qui longe le BHV pour s’appeler ensuite la rue des Jardins jusqu’à la fin du XIIIème siècle puis successivement, rue des Billettes, rue de l’homme armé
et rue du Chaume.
Cette
rue des Billettes tient son nom de « Rue ou Dieu fut bouilli ». (La petite histoire raconte qu’un certain Jonathas en 1290 avait plongé une hostie consacrée dans de l’eau bouillante,
l’homme fut brulé pour ce sacrilège. Un bourgeois, s’installa sur ce lieu et y fit construire une chapelle expiatoire puis au XVIIème siècle fut ajouté un cloitre et une
église.
L'aviez-vous remarquée ? La fontaine de la rue du Chaume,à l'angle de la rue des archives et des Francs bourgeois, elle cachait une petite porte qui donnait sur l'hôtel de Soubise.
et en bas à gauche fixée sue la pierre : la plaque ornée d'une nef représentant la ville de Paris.(Repère créé à la demande du Baron Haussmann pour pouvoir visualiser le niveau de la mer!)
Enfin, je vais vous parler d’une rue disparue. La rue du Coq saint Jean. Imaginez une rue qui traverse le BHV à droite de l’escalator central en biais pour rejoindre la rue de la Verrerie.
Connue sous le nom de rue André Malet au XIIIème siècle (un des propriétaires), puis sous le nom de Lambert Râle au XVème siècle. On note qu’en 1416 une maison porte l’enseigne d’un coq. Cette rue fut fermée sur la rue de la Tixéranderie en 1864, mais elle demeurera encore en impasse du Coq côté rue de la Verrerie.
Vous avez travaillé dans ce quartier et vous n'avez pas toujours pris le temps, refaîtes le parcours autour du BHV marais.
Découvrez aussi la maison du 38 au 42 rue des archives : La maison Jacques Coeur.
Sa façade est superbe .
Ces 6 articles nous ont montré l'évolution du quartier Marais-Hôtel de ville au cours de l'Histoire de Paris. C'est là qu'interviendra, le fondateur du BHV :Xavier Ruel....
Avant de reprendre l'histoire du BHV, nous reprendrons le thème "Du Commerce aux Grands-Magasins".
A bientôt. CD
Le quartier du Marais & BHV, évolution 5/6
Pour le quartier du futur BHV :
Après que le préfet Haussmann soit intervenu dans le problème de nivellement de la
Tour st Jacques (1852) car la percée de la rue de Rivoli menaçait le monument, les choses s’éclaircissent... (Voir plus bas)
Une loi du 29 septembre 1854 déclare d’utilité publique, les derniers percements et expropriations entre l’Hôtel de Ville et Saint Paul. Nous rentrerons dans le détail du BHV un peu plus loin.
Le Marais et ses hôtels particuliers furent épargnés des grandes démolitions d’Haussmann.
Hôtel de Sens
Les
bâtisses de la rue de Rivoli situées de la Concorde à l’Hôtel de ville, ne furent pas trop blessées.
Le quartier découvre des nouveaux immeubles de rapport, tels rue François Miron.
Pendant plus d’un siècle (entre 1850 et 1860), époque où Xavier Ruel, fondateur du BHV va s’installer, la population de ce quartier s’accroit.
Hôtel de Beauvais
Certains hôtels particuliers sont surélevés, mais on dénombre encore beaucoup d’ilots insalubres.
Depuis le moyen âge, ce quartier accueille (rue des rosiers) l’arrivée de communautés juives.
Jusque vers les années 1960, là où le Marais avait échappé aux percées Haussmanniennes, les rues sont tristes, sales, les chaussées abimées et ce quartier semble en état de déshérence.
2 passages: Des arbaletriers et P. d'Argenson
Puis, le renouveau de ce quartier, peut-être aidé par la Loi Malraux de 1964, prend forme. Les hôtels et immeubles sont restaurés…. Cela durera plus de vingt ans pour devenir un quartier très prisé aujourd’hui.
Hôtels de Clisson & d'Albret
Hôtel d'Aumont
Hôtel Gnénégaud
Le Palais Soubise
A propos de la tour saint Jacques.... Vous ne passerez plus devant sans observer!
La Tour st Jacques de style gothique, est le dernier vestige de l’église Saint Jacques de la Boucherie, La hauteur de l’ancien clocher est de 57 m Cette paroisse était réservée à la corporation des bouchers.
Aviez-vous pris le temps de regarder les saints en haut de cette tour!
La statue de Saint Jacques de 3,35 m domine d’une manière grandiose.
Regardez de près : ce sont les représentations symboliques selon l’analyse des bestiaires des 4 évangélistes. Le Tétramorphe est le mot unique pour définir 4 symboles: 4 figures. Nous trouvons son origine dans le livre de l’apocalypse, sorte d’anges gardant le trône de Dieu. L’église a attribué cette symbolique aux quatre évangélistes.
Un ange, représente: l’homme pour Saint Matthieu,
Un aigle représente Saint Jean
Un bœuf ailé, représente St Luc
Un lion représente saint Marc (comme à Venise)
16 statues de 2, 50 m de haut ornent aussi la tour.
Au premier étage de la tour, admirez les statues de sainte Marguerite, saint Jean l’Evangéliste, saint Georges, saint Michel, sainte Madeleine, saint Jean-Baptiste, sainte Catherine et saint Quentin
Au deuxième étage sont placées les statues de saint Augustin, saint Clément, saint Roch, saint Laurent, saint Léonard, saint Jacques le Mineur, saint Pierre et saint Paul,
Au centre de la tour, sous la clef de voûte, se trouve la statue de Blaise Pascal
Lors des fouilles occasionnées par le déplacement de la tour par le baron Haussmann, on découvrit une pierre gravée de l’époque gallo-romaine qui représente Hermès armé du Caducée (visible au musée Carnavalet)
Il y avait autour de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie et attenante aux murs, de petites échoppes occupées en grande partie par des écrivains. Nicolas Flamel y vivait avec sa femme Pernelle qui était fort dévouée. Nicolas Flamel montrait l’écriture chez lui et des jeunes gens y demeuraient comme pensionnaires.
(Une légende habite ce quartier comme quoi Nicolas Flamel donna au quartier une idée du centre ésotérique et de magie qui traversa Paris, au cours des siècles)
A suivre.... mais je tiens à remercier notre photographe reporter : Jean de N, qui a contribué en grande partie à l'illustration de cet article.
Le quartier du Marais & BHV, évolution 4/6
Napoléon III et le Baron Haussmann : une Révolution urbaine.
Jusqu’au milieu de ce XIXème siècle, Paris n’a pas évolué.
Sa population est passée de 550 000 habitants en 1801 à plus d’1 million en 1846. Le quartier qui nous intéresse voit s’entasser plus de 1000 habitants à l’hectare.
Rue Aubriot et rue du Prévôt
Les rues sont étroites et insalubres : favorisant la misère avec la délinquance, la prostitution et l’alcoolisme.
La grande épidémie de choléra de 1832 est partie de ce quartier.
Ce Marais est sujet à émeutes, en 1834 des barricades y furent dressées.
S’inspirant de ce qu’il a vu à Londres, Napoléon III souhaite donner une meilleure circulation à Paris, l’aérer en ajoutant des arbres, des bois (Vincennes & Boulogne), parc des buttes Chaumont, parc Montsouris.
Napoléon III souhaite désengorger et unifier Paris et l’embellir.
C’est là que le Baron Hausmann va l’aider à réaliser son rêve, dès le 22 juin 1953.
Cet homme, véritable génie de l’urbanisme entre en scène ; Il sait mettre en valeur Paris, on lui doit la place de l’Etoile (Charles de Gaulle) et ses 12 avenues !
2 Photos Place de l'Etoile et Champs Elysées de1955....
Circulation fluide!.....
Notre Dame est dégagée des vieilles bâtisses afin de la mettre en valeur.
Ce baron est un hygiéniste, Il assure avec Belgrand des circuits d’adduction d’eau et un réseau d’égouts. (Précédemment de 1812 à 1843, Rambuteau avait déjà commencé ce projet en créant deux cents fontaines)
Fontaine dans le Marais
Haussmann a le « Culte de l’axe et de la perspective », tout doit être tracé avec un géométrisme parfois brutal. Rien ne le freine : des boulevards, des avenues sont percés, on démolit des bâtiments, on en crée de nouveaux, avec des normes strictes architecturales qui portent encore le nom de style « Haussmannien ».
Ci-dessus le début de Rivoli et la rue St Antoine.
Certains quartiers de Paris, comme le boulevard St Germain, la rue St Dominique, et la rue de la Chaussée d’Antin ont été franchement mutilés : Hôtels rasés, ou coupés partiellement. On privilégie la construction ou la reconstruction d'hôtels particuliers. Le percement des voies nouvelles est parfois plus destructeur pour l’Architecture patrimoniale que les révolutions.
Mais Haussmann laissera à Paris, une œuvre gigantesque tels : l’Opéra,
les 2 Théâtres du Chatelet et
Théâtre de la ville, (Ex Sarah Bernard),
2 gares : La gare de l’Est et celle de Lyon.(ci-dessous)
C’est la pleine période de l’architecture métallique et des grandes ouvertures vitrées que nous retrouvons dans les gares et aussi, par la suite dans ces « Cathédrales des Grands Magasins »
A propos du Chatelet, le saviez-vous ?
De forteresse pour se défendre des Vikings,( Charles le Chauve en 877 ) le Chatelet devient juridiction royale ainsi que la demeure du prévôt. Il jouera dès le XIIème siècle un double rôle administratif et juridique.
Dès le XIVème siècle, on y rend la justice et les peines prononcées varient : condamnation à mort (en place de grèves : bouilli à mort, pendaison, galères, exil, fer rouge…..)
Mais le Châtelet abritait des prisons où étaient détenus des criminels de droit commun. Si le haut du donjon était réservé aux prisonniers fortunés, il faut noter que dans les cachots souterrains, on y descendait par une corde accrochée à une poulie les détenus, qu’on y oubliait. (Dans la chausse d’Hypocras le détenu les pieds dans l’eau ne pouvait ni se tenir debout ou couché…). Il faudra attendre le XVIIème siècle pour connaître une amélioration de la vie des prisonniers.
Démolition du Châtelet de 1802 à 1810, pour y créer une grande place.
En 1860 : Le Baron Haussmann décide d’y construire les deux théâtres du Châtelet et du Théâtre Sarah Bernhardt, portant actuellement le nom de Théâtre de la Ville. Son architecte, Gabriel Davioud est à l’origine aussi de nombreuses fontaines et jardins de Paris.
Août 1862, le Théâtre Impérial du Chatelet est inauguré par l'impératrice Eugénie.
Théâtre du Chatelet et Théâtre de la ville
La Fontaine aux Lions du même architecte Gabriel Davioud
Merci à Jean de N et à Jean-Baptiste G. pour leur aide dans les photos sur le marais, R Rivoli, Gare de Lyon et Place du Chatelet qui sont très réussies.
A suivre.....
2014 02 06 Nouvel Etat-Major des GL
Découvrez le nouvel état-major de la branche grands magasins des Galeries Lafayette
LSA Publié le 03 février 2014 par JÉRÔME PARIGI
Quelques semaines après une vague de départs, la branche grands- magasins du groupe Galeries Lafayette, vient d’annoncer la composition de son nouveau comité exécutif, qui compte désormais onze membres.
A la tête de la structure on trouve Nicolas Houzé, directeur général de la branche. Le fils ainé de Philippe Houzé, président du directoire du groupe, s’est adjoint une équipe de 10 personnes – dont 4 femmes, ce qui est assez rare pour être noté ! – afin de piloter la principale entité du groupe, forte de ses 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires (3,7 pour le groupe) et de ses 65 magasins, dont 60 en France. Nicolas Houzé, 38 ans, après l’ISG, l’Insead et des débuts chez At Kearney et à la Deutsche Bank, est entré dans le groupe dès 1998, chez Monoprix. En 2006, il préside la branche horlogerie puis devient Dga des grands magasins en 2012 et DG un an plus tard.
SON ÉQUIPE :
- Philippe Pedone, Directeur Finance et Administration. Cet ancien est arrivé en 2012 du groupe Valéo dans lequel il travaillait depuis 1999. Avant de rejoindre les Galeries Lafayette, son dernier poste était depuis 2010 directeur financier du pôle confort et aide à la conduite du Groupe Valeo. Il a démarré sa carrière chez KPMG..
- Marc Riard, Directeur Transformation, depuis 10 ans dans le groupe, il en était directeur logistiqueet doit remettre à plat et optimiser l’organisation. Il est arrivé aux Galeries Lafayette après 10 ans d'expérience en management de Logistique Opérationnelle dans l'Industrie Pharmaceutique (4 ans au sein du groupe Johnson & Johnson Santé) puis dans la distribution spécialisée (7 ans chez Decathlon en tant que Directeur de sites logistiques).
- Agnès Vigneron, Directrice des Galeries Lafayette Haussmann. Elle a fait toute sa carrière aux Galeries et en dirige depuis 2011, le navire amiral, le magasin d’Haussmann qui pèse plus de la moitié de son chiffre d’affaires et devient officiellement une des branches du groupe. Agnès Vigneron a occupé un grand nombre de postes, successivement acheteuse, directrice de département, directrice marketing achat puis directrice de magasin. Elle a notamment été Directrice des magasins de Montpellier (2002-2006), de Cannes (1999-2001) et a piloté l’ouverture du magasin de Berlin (1996-1998).
- Olivier Bron, Directeur des réseaux Galeries Lafayette et BHV Marais, de l’international et du planning stratégique. C’est lui qui a audité, chez Bain, le groupe et qui est à l’origine du plan stratégique pour 2020. Il va piloter l’autre grand pan de la branche : les magasins de Province, le BHV et l’international. Olivier Bron rejoint la branche Grands Magasins après 12 ans d’expérience chez Bain. Membre de la « practice retail », Olivier Bron a piloté un grand nombre de missions stratégiques et opérationnelles pour des entreprises du secteur de la distribution. Il a auparavant travaillé deux ans chez Castorama.
- Guillaume Houzé, Directeur de l’Image et de la Communication. Le frère de Nicolas, féru d’art moderne, a fondé la direction mécénat du groupe et préside la fondation d'entreprises Galeries Lafayette, créée en 2013 et qui a pour but le soutien à la création contemporaine. En 2010, il crée la direction du mécénat au sein du groupe Galeries Lafayette. Entré dans le groupe en 1998, Guillaume Houzé rejoint les Galeries Lafayette en 2008 en tant que directeur adjoint du marketing événementiel, où il se consacre à la programmation culturelle et artistique des Galeries Lafayette et du BHV.
- Jean-Philippe Marazzani, Directeur Client et Omnicanal. Pour cette direction clé destinée à faire décoller les ventes de la chaîne sur le web, où elle est très en retard par rapport à ses concurrents internationaux, Nicolas Houzé est allé débaucher le spécialiste du digital et du marketing de Darty. Un recrue de choix pour une direction qui couvre aussi le marketing clients. Depuis 2008, il était Directeur Général Marketing et Digital de Darty. A l’origine du lancement de Darty.com, Jean-Philippe Marazzani pilotait l’ensemble de la stratégie e-commerce du Groupe. Avant de rejoindre Darty, il travaillait pour le groupe FILA.
- Elisabeth Cazorla, Directrice des Marques Propres. Cette ancienne du Printemps est arrivée il y a 5 mois de Jacadi et doit développer les griffes maison qui pèsent encore un poids trop limité dans les ventes. Elisabeth Cazorla occupait depuis 2008 les fonctions de Directeur général de Jacadi et membre du comité de direction d’ID Group, sa maison-mère. Entre 2003 et 2008, Elisabeth Cazorla a travaillé pour La Redoute en tant que Directeur de l’Habillement et membre du comité de Direction, notamment en charge de la direction de l’Offre, des Achats, de la Supply Chain et de la Marque La Redoute. Avant de rejoindre La Redoute, elle a passé cinq ans chez France Printemps, filiale du groupe Kering, en tant que Directeur des Achats, et six ans en tant que Président pour l’Europe Continentale de Dorma, une marque de linge de maison.
- Guillaume Pats, Directeur des Concepts Spécialisés. C’est déjà un « ancien » puisqu’il a rejoint le groupe en 2010, mais il est chargé d’une nouvelle direction qui doit développer des concepts spécialisés dans la beauté, la chaussure et la lingerie. Depuis 2010, il a été respectivement aux postes de Directeur BU Beauté, puis Directeur BU Beauté-Chaussures avant de prendre la Direction des concepts spécialisés (Beauté, Chaussures, Lingerie, Maison, Ali-Gourmet). Il a auparavant travaillé 4 ans dans le conseil en Retail chez Arthur Andersen et 8 ans chez Yves Rocher (Directeur des Operations dans les Pays de L'Est - Directeur de Région en France puis Directeur Commercial de l'Espagne).
- Averyl Oates, Directrice Mode. Cette ancienne d’Harrods et d’Harvey Nicols est arrivée il y a quelques semaines. Averyl Oates a travaillé 8 ans au comité de direction de Harvey Nichols comme Directrice de la mode et du merchandising. En 2011, elle travaillait pour Harrods comme Directrice de la mode femme. En 1998, Averyl Oates a rejoint Donna Karan (DK) International à New-York comme Vice-President de l’activité retail avant de travailler une première fois à Paris pour Emanuel Ungaro.
- Frédérique Chemaly, Directrice des Ressources Humaines. Est passée par Sephora, Canal + et était chez l’Occitane depuis 2010. Entre 2008 et 2011, elle était Directrice des Ressources Humaines de Canal +, pôle Audiovisuel. Auparavant, elle a travaillé huit pour Séphora, dont deux ans au poste de Directrice des Ressources Humaines.
PLUS D'INTERNATIONAL
Dans un communiqué, la branche précise que « cette nouvelle équipe, plus tournée vers le client et ses nouveaux modes de consommation, permettra aux Galeries Lafayette et au BHV de mettre en œuvre le plan d’actions Ambitions 2020 qui vise à accélérer le déploiement de sa stratégie client et omnicanal, accroître la présence de ses magasins à l’international, et poursuivre la transformation de son réseau. »
CB NEWS :
Nouvel état-major aux Galeries Lafayette : quid du marketing ?
Le 03/02/2014 à 18:47 par Carole Soussan
Personne ne semble succéder en lieu et place d'Anne Marie Gaultier-Dreyfus qui était chief marketing officer aux Galeries Lafayette et au BHV depuis le grand ménage fait au sein du codir il y a trois semaines. A la tête de la structure on retrouve Nicolas Houzé, Dg. Et c’est Guillaume Houzé, son frère, qui est nommé directeur de l’image et de la communication. Ce dernier a rejoint les Galeries Lafayette en 2008 en tant que directeur adjoint du marketing événementiel, où il s’est consacré à la programmation culturelle et artistique des Galeries Lafayette et du BHV. Ces nominations ne modifient en rien les relations entre agences et annonceur, notamment avec Rosapark qui a assuré le lancement du BHV Marais.
Amoureux des voitures anciennes….
Pour les nombreux membres du blog amoureux des voitures anciennes : un événement à ne pas manquer, ce week-end.
Le 39e Salon Rétromobile jusqu’au dimanche 9 février 2014
Le Salon Rétromobile rendra hommage à Jean Rédélé et aux Alpine avec un podium présentant une quinzaine de modèles de route ou de circuits.
Isotta Fraschini, Delage, Delahaye, Rolls-Royce, Swan car, les mille et une voitures débarquent à Rétromobile…
Du rêve à la réalité :
En Inde, les années 20 et 30 ont permis l’éclosion d’extravagances automobiles : formes, couleurs accessoires. Pour se démarquer, les princes indiens, ont eu toutes les audaces et ont tout tenté pour être les plus originaux.
Parmi ces témoins hors normes : l’incroyable Swan Car du Maharadja de Nabha, les Rolls- Royce en aluminium poli, la voiture pour la chasse aux tigres ou les voitures d’apparat
À l’occasion de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, RÉTROMOBILE, commémore aussi la guerre de 1914 et présente sur un diaporama de 400 m2, les véhicules historiques : Chars de combat, camions : Ces camions sont signés de grands constructeurs : Berliet, Renault, Peugeot, Panhard, De Dion Bouton, Schneider…
Ces 3 500 camions, ont transporté 90 000 soldats et 50 000 tonnes de matériel n’avaient aucun confort, sans pare-brise, roulant à 15km/h sans interruption dans des ornières… et enfin les taxis de la Marne
Informations pratiques :
Parc des Expositions : Paris-Porte de Versailles – Pavillon 1
Horaires :
- Jeudi 10h-19h,
- Vendredi 10h-22h,
- Samedi 10h-19h,
- Dimanche 10h-19h.
Prix d’entrée : 16€ sur place - Gratuit pour les moins de 12 ans
Le quartier du Marais & BHV, évolution 3/6
On y croise des personnages célèbres :
Corneille y écrit le Cid en 1637, Paul Scarron, auteur de comédie Burlesque du 17éme, qui habita aussi à l’emplacement du BHV écrit un poème : « Adieu, beau quartier des « marets »… je vais au faubourg Saint Germain… », Ou, Madame de Sévigné qui passe toute sa vie parisienne au Marais.
maison de Scarron : photo BnF
Mais le Marais non reluisant, va être déserté des financiers et des hommes fortunés qui partent s’établir au Faubourg Saint Germain.
Honoré de Balzac (1799- 1850), nous décrit dans la Duchesse de Langeais, le quartier du Marais qui va progressivement éloignés les nobles…de quoi en rebuté plus d'un:
« Puis la noblesse, compromise au milieu des boutiques, abandonna la place royale, les alentours du centre parisien, et passa la rivière afin de pouvoir respirer à son aise dans le faubourg Saint-germain où déjà les palais s’étaient élevés… Pour les gens accoutumés aux splendeurs de la vie, est-il en effet rien de plus ignoble que le tumulte, la boue, les cris, la mauvaise odeur, l’étroitesse des rues populeuses…. Le Commerce et le Travail se couchent au moment où l’aristocratie songe à dîner, les uns s’agitent bruyamment quand l’autre se repose….. »
On notera que la numérotation des rues à Paris apparait en 1847.
Paris et la rue de Rivoli
Le premier tronçon de la future rue de Rivoli part de la Concorde pour s’arrêter au niveau de la rue des Pyramides. On envisageait sa prolongation du Louvre à la Bastille en 1806 pour devenir : « la rue Impériale ».
Le projet maintes fois abandonné pour des raisons diverses (Proches des Halles…) fut repris en 1843 afin de créer « la rue de l’hôtel de ville » qui ira de l’église St Germain l’Auxerrois derrière le Louvre, jusqu’à la Bastille.
St germain l'Auxerrois et le beffroi de la mairie du 1er arrondissement.
Mais, il faudra attendre la révolution de 1848 où 2 décrets vont paraître pour activer cette prolongation.
La ville de Paris a alors l’autorisation d’acquérir les propriétés frappées d’alignement et même revendre les portions qui resteraient, en lotissant.
Le budget est trop lourd pour la ville et l’état vient à la rescousse en prenant 1/3 des dépenses à sa charge. La ville de Paris pour réussir ce projet, une fois les expropriations réalisées se fait prêter 20 millions par la banque de France et lance un emprunt de 50 millions, les expropriations peuvent commencer. (Décret du 23 décembre 1852).
A suivre!
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J'en profite pour ajouter un petit commentaire à propos de St Germain l'Auxerrois!
Découvrez en vous promenant, à l’extérieur de cette église : un important bestiaire, des gargouilles impressionnantes et des rats qui représentent la misère du monde.
(Voir la Boule aux rats dans la cour)
des rats courent sous les gargouilles!
Photos : Salomon, le Reine de Saba et saint Vincent et,
à droite, saint Germain, sainte Geneviève et un ange, tous
foulent ces horribles monstres grimaçants qui représentent les tourments de l’enfer.
A gauche : Le beffroi de la mairie du 1er arrondissement 38 m de haut, prévu
pour recevoir un carillon de 38 cloches …. Concert à écouter, tous les mercredis de 13h30 à 14h.
Paris hiver 2014 : Découvertes guidées
Retrouvons Didier Bouchard en ce début d’année pour des visites guidées inédites à Paris et en Ile de France. A vous de choisir.N'hésitez pas à le contacter
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé
de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière
75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69.
Mardi 11 février
14h30 : salons Baroque et Rocaille de l’arsenal dans l’ancien hôtel du grand-maitre de l’artillerie.
Décors de 1645 de l’appartement la Meilleraye, de 1740 du salon de musique récemment restaure. Histoire de l’arsenal : Sully, Fouquet, l’affaire des poisons. (Une visite par an).
Rendez-vous. Sortie du métro Sully-Morland, côté rue de Sully.
19 pers. Sur Inscription Au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
(13€ e.c.)
Mercredi 12 février
16h la salle Cortot, d’Auguste Perret (1928), et l’hôtel Rozard (1878, décor intérieur), siège de l’école normale de musique.
Rendez-vous. Devant les 76-78 rue cardinet.11€ sur inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 14 février
11h30 exposition « 1925, l’art-déco séduit le monde », a la cite de l’architecture et du patrimoine (architecture, mobilier, sculpture etc.). Rendez-vous. Dans le hall, 1 place du Trocadéro 11€+entrée.
Quelques places : sur inscription.au 01 43 07 09 69,
Confirmée par l’envoi du règlement.
Lundi 17 février
15h parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu ; et cour-jardin de 2 collèges méconnus).
Rendez-vous. 46 rue saint-jacques.11€+entrée. Inscription Au 01 43 07 09 69
Mardi 18 février
14h les salons de l’hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous. Devant l’entrée du 5 rue Lobau à 13h45
(30pers.) Carte d’identité.
Inscription au 01 43 07 09 69 (11 €+entrée)
Vendredi 21 février
15h45 une adresse de Talleyrand : les salons de l’hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des affaires étrangères. Décor intérieur, évocation de Bonaparte et de Mme de Staël
Rendez-vous. 73 rue de grenelle. Carte d’identité.
Inscription 01 43 07 09 69 (11 €+entrée)
Vendredi 28 fevrier
15h l’abbaye de Port-Royal, foyer du jansénisme.(visite intérieure des bâtiments 17e : salle capitulaire, chœur des moniales, escalier du miracle et cloitre).
Rendez-vous. 123 boul. De Port-Royal. 11€+entrée.
Sur Inscription : 01 43 07 09 69
Dimanche 9 mars
14h30 l’Abbaye royale du Val de Grâce, rare chef-d’œuvre du baroque français, ou le vœu d’Anne d’Autriche.
Bâtiments 17e : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du st sacrement et somptueuse église baroque. Inscription 01 43 07 09 69
Rendez-vous. Angle rues Saint-Jacques et du Val-de-grâce.
11€+entrée. Carte d’identité.
Mardi 11 mars
14h30 exposition « Goya et la modernité » a la pinacothèque de paris.
Rendez-vous. 28 place de la madeleine. 11€+entrée
(20pers.)
Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mercredi 19 mars
15h45 exposition « Watteau, Fragonard, et les fêtes galantes » au musée Jacquemart-André. Rendez-vous. 158 boul. Haussmann. 11€+entrée
Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mardi 1er avril
14h30 l’appartement de Georges Clemenceau. Mobilier, objets d’art : dans l’intimité du « tigre ».Rendez-vous. 8 rue Franklin. 11€+entrée. Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement
Avant-programme :
Vendredi 2 mai
10h45 (Rendez-vous à 10h30) exposition « Watteau, Fragonard, et les fêtes galantes » au musée Jacquemart-André. Rendez-vous. 158 boul. Haussmann. 11€+entrée
Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mardi 20 mai
15h exposition « le trésor de Saint-Janvier » (de la cathédrale de Naples), au musée Maillol. Bustes d’argent colossaux réalisés par les plus grands sculpteurs baroques de Naples, reliquaire gothique, joyaux offerts au saint par les souverains et les grands.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
11€+entrée. Rendez-vous. 61 rue de grenelle.
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2014 01 27 : Nicolas Houzé : « Il est apparu indispensable de modifier notre style de management »
Les échos Business, Par Philippe Bertrand, journaliste | 27/01/2014
Nicolas Houzé, le directeur général de la branche grands magasins des Galeries Lafayette, prépare son plan 2020. Le client et le lien magasins-Internet sont au coeur de sa vision.
Pourquoi avez-vous renouvelé la totalité de votre comité exécutif ?
Lorsque j'ai été nommé, il y a dix mois, j'ai lancé une étude à la fois sur les performances et sur l'organisation opérationnelle de la branche grands magasins du groupe. Le diagnostic est que l'entreprise se porte plutôt bien en termes de performances, ce que confirment nos résultats 2013. En revanche, il est apparu indispensable de modifier notre style de management. Notre organisation est trop sclérosée, très hiérarchisée, avec un fonctionnement en silos. J'ai voulu un système plus agile, plus collaboratif - moins de baronnies - afin de mettre en place notre plan stratégique, Ambitions 2020, que nous sommes en train d'écrire. Et qui vise à accélérer notre croissance.
Les performances étant correctes, on pourrait considérer que vous avez sanctionné des cadres qui n'ont pas démérité ?
De telles décisions, pas forcément faciles, se prennent chaque jour dans tous les groupes. Nous avons voulu une équipe cohérente avec un équilibre entre des promotions internes et l'apport d'expériences acquises ailleurs. C'est donc plus un problème d'organisation que d'hommes. Après dix mois d'observation à ce poste, dans un groupe où je suis entré il y a quinze ans, je pense simplement que nous devons faire plus, mieux et plus vite. Entre la crise générale, les nouveaux modes de vie - notre métier de commerçant est d'y répondre – et l'accélération d'Internet, le monde ne nous attend pas.
Quelles sont les nouveautés de votre organisation ?
J'ai considéré que le magasin Haussmann, du fait de son poids, devait être mieux reconnu et constituer une branche à part entière, avec sa directrice, Agnès Vigneron, qui a plus de trente ans de maison et où elle a fait tous les postes. Le réseau de province et le BHV obéissent, eux, à une logique propre. Nous avons aussi scindé la direction commerciale selon trois priorités en créant une direction mode, une autre dédiée aux marques propres et une dernière pour les concepts spécialisés [beauté, chaussures et lingerie, NDLR]. Et une division omnicanale, qui prend en charge, autre nouveauté, l'ensemble de la relation client.
La nouvelle organisation rime-t-elle avec nouvelle stratégie ?
Nous avons trois priorités. D'abord la poursuite de la transformation de nos magasins, aussi bien à Paris qu'en province. Nous y investirons 100 millions d'euros par an. Et nous travaillons d'arrache-pied pour trouver des solutions innovantes pour nos magasins de province, Galeries Lafayette et BHV, qui affichent des problèmes de rentabilité (une petite dizaine sur 60), et éviter des fermetures. Ensuite, il y a la priorité donnée au client et à l'omnicanalité. Et nous amplifions nos ambitions à l'international. Nos cinq magasins existants (Berlin, Dubaï, Casablanca, Jakarta et Pékin) ont de bonnes performances, sauf, peut-être à Casablanca. En Indonésie et en Chine, nous recherchons déjà de nouvelles localisations avec nos partenaires.
Le succès du Printemps ne vous pousse-t-il pas à aller plus vers le luxe ?
Non. Notre positionnement stratégique ne change pas. Nous ne sommes pas un grand magasin de luxe, mais un spécialiste de la mode : de la mode accessible au luxe. Nos ambitions 2020, c'est d'être l'enseigne de référence en France et dans les grandes capitales mondiales.
Pourquoi avoir abandonné le rachat de House of Fraser ?
C'est une décision conjointe. House of Fraser travaillait en parallèle sur son introduction en Bourse. Et nous avons considéré que nous ne pouvions à la fois investir dans la rénovation de leurs magasins et dans la transformation des nôtres.