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Le blog du Réseau Bazar BHV
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Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....4/4

6 Avril 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 Voici le dernier épisode de notre client Monsieur Grandjean et il va nous manquer, on s'habitue!...C'est bien écrit, le style est réaliste et spontané. 

1974

Mes visites au BHV étaient maintenant bien régulières. Chaque samedi, ou peu s'en faut, direction, le Drug'B. C'était devenu ma base, ma maison. Après le repas, fouiner dans les livres, les disques, avant de rentrer. Eviter la foule de ce jour-là était facile : il suffisait de manger tôt, dès l'ouverture de la cafétéria. C'est ainsi que je trouvais mes trésors ! Dès qu'il y avait trop de monde, allez, zou !, dehors : Je n'aime pas la foule. Le rayon photo, lui aussi, me vit souvent. Il était placé juste devant les premiers téléviseurs, avant les bacs à disques… Je le dévaliserai pas mal, lors de la préparation du voyage en Islande, tant pour les pellicules que pour les films, la caméra… Le gars de la photo apprécia, lorsque je le prévins : attention à la rupture de stock, j'arrive !

 

1975

Samedi midi, seul ou avec Pierre, je faisais visite au Drug'B, cette si sympathique cafétéria de style Western du BHV. J'y avais pris la carte d'abonnement, rouge et noire. Un repas = un ticket gris, à coller. Carte pleine = repas gratuit ! J'en usais pas mal, de ces cartes, au fil des années ! Repas de bonne heure, pour éviter la foule, suivi d'un long séjour parmi les livres et les disques, avant que de rentrer, vers 13-14 heures…

Carte Fidélité 1

Carte fidélité 2

      La carte de fidélité du Drug'B en 1975

 

A Arnouville, le champ du Croult vers Bonneuil, et bien sûr, le Rond-Point du Christ. Dans mon cerveau, la statue était toujours là, sur la grande croix marron, telle que je l'avais vue jadis. A la place, une pub dissimulait l'arrière du BHV et des autres magasins du centre commercial, à savoir, dans l'ordre, le restaurant vietnamien, celui de tissu, le passage voûté, la pharmacie, le Conforama… 

L'anneau

Le même lieu en mars 1976, avec le BHV peu visible, sur la gauche, mais avec l'anneau, couvert de matériel de camping;et au fond, un concurrent, Conforama

 

La fin

… Las, la bonne époque prendra fin dans les années 85, suite aux attentats terroristes, et aux vols, de plus en plus fréquents, car le quartier se détériorait…

   Ainsi,

 - les attentats à la bombe, à Rivoli, le 26 juin 1978, puis le 12 décembre, menèrent à la fermeture de la terrasse du Drug'B, où il était si agréable de manger et prendre le café, devant le parking et, au loin, les champs et les pistes du Bourget. De plus, presque toutes les portes de verre du magasin devinrent closes, elles aussi : il fallait entrer par une seule !

 - vers 85-86, la caisse centrale, ainsi que les petites caisses par rayon, furent remplacées par une ligne de caisses, comme dans les hypermarchés. Ce qui obligeait désormais à faire la queue, et devint fort ennuyeux, moins pratique ! Exemple, pour les photos, il fallait faire trois fois la queue : une pour donner le talon et qu'on prépare le paquet, une pour payer, et une ensuite pour aller chercher lesdites photos ! Ce qui fit qu'on oublia le rayon photos !!

 - le coup de grâce fut, toujours à cause de ce que les commerciaux nomment la démarque inconnue, lorsque le rayon disque migra, vers 87, dans un simple carré, avec portillon. Du coup, moins de choix, moins de conseils. Le "BH" devenait un simple hyper… Eh oui ! Le BHV, avant de devoir fermer, perdait son âme, peu à peu…

 Je compte sur vous tous pour m'aider, en rassemblant vos souvenirs à m'écrire quelques lignes!

Merci encore Monsieur, pour votre récit.

 

 

 

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Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....3/4

2 Avril 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Retrouvons notre client pour la suite de son étonnant récit

Le Drug'B

Traversant les livres et les disques, on arrivait enfin à la troisième partie du magasin. De là, on n'avait pas accès à l'arrière. Le devant, c'était le Drug'B, et la cafétéria. Qu'on prononçait d'ailleurs cafétéria... Le Drug'B était de style Western, avec des chaises en bois sculptées, des tables de bois sombre, et des panneaux coupant la salle, en lattes semblables...

   Pour aller déjeuner, on suivait la file. Sur la gauche, le long d'un mur d'images, par des vitrines présentant des "beaux livres". On prenait les plateaux, devant, et la file tournait à droite, longeant les cuisines. Plateaux, pains, et couverts; puis, gondoles avec les entrées; la commande des plats; les desserts, les verres. L'eau et le vin étaient aussi à l'entrée, avec les boissons. La caissière était tout au bout, avec une grosse machine enregistreuse vert foncé.

   La caisse ici était tenue par une grande femme sévère, une brune à petites boucles, la quarantaine. Parmi les filles qui servaient et mettaient les produits, une toute jeune, coupée court, le visage souriant. Longeant la file, on voyait le cuistot, un petit râblé avec toque, petit nez souriant, petite voix grave, et grand sourire... Et puis un gros noir affable, qui riait tout le temps... Tous forts sympathiques, d'ailleurs. On finit vite par se connaître, et se saluer...

   Après la caisse, le long du mur de droite, on trouvait le comptoir du café, comme dans un vrai café. Mais là, que du café, du thé, et semblables ! . Devant, quelques petites tables, et aussi des chaises "trépieds", hautes... Le comptoir repartait ensuite sur la gauche, pour finir sur le mur. C'était là que se tenaient les piliers ! Entre autres, un grand Gitan moustachu... La serveuse du café était spécialisée : une petite vieille parfois grincheuse, la cinquantaine aux cheveux gris... Plus loin, on arrivait vite à la première des deux grandes portes vitrées. Juste avant, deux flippers clignotaient...

 On pouvait déjeuner dehors, quelques tables accueillaient nos plateaux. Sur le devant de la cafét', on pouvait, aux beaux jours, grignoter en regardant le parking, un peu en contre-bas, puis les champs, derrière la haie de peupliers des bords du Croult… Au fond, le terrain du Bourget, tout au loin, avec quelques gentils avions qui passaient… C'était chouette !

 

A l'étage

L'étage était différent. C'était, dans la première partie du magasin, comme une simple mezzanine. Seules les parties de droite étaient complètes. La mezzanine commençait par des petits box, partant du mur de gauche : zones clients, prêts, réclamations, etc... La partie devant les escalateurs donnait à gauche sur les papiers peints, devant puis à droite vers plomberie et peinture, non plus de loisir, mais pour la maison et le jardin.

 Tout à droite, on avait trois rangées de gondoles : une pour la voiture, une pour les gros outils, perceuses et autres, puis les scies, sur le mur... Ensuite, desservies par une allée centrale remontant vers le mur du parking, le tout sans aucune fenêtre, les outils, les clous, les vis. Tandis qu'à droite, le long du "vide" de la mezzanine, étaient disposés les meubles en kit, les portes, les étagères.

Après, c'était la passementerie, le bois, les carrelages... On arrivait au fond. Dans le coin gauche, les baguettes et les planches. Au milieu, un comptoir, et, dans un carré protégé, la machine pour la découpe du bois. Ici aussi, c'était très complet, et le personnel, aimable et compétent.

 La télé, et autres achats

Depuis quelques temps, l'image de la télé se mettait à sauter, et les coups sur le poste, ou les changements d'orientation de l'antenne intérieure n'y faisaient rien ! Souvent même, l'image se dédoublait ! M'enfin !?

Je passais au BHV, pour avoir une explication. Le vendeur du rayon TV, un grand mince, me parla d'ondes trop puissantes, de saturation... Et aussi des interférences, dues aux grues de la Tour Montparnasse, alors en construction ! Pour démonstration, il retira le câble antenne de l'une des télés du mur d'images. Elle fonctionna presque pareil, sans antenne : il tenait le câble en bout de bras, et jouait de l'orientation. Il fallait un "atténuateur". J'achetai donc ce petit appareil rouge, cylindrique et crénelé, sorte de tube caoutchouté.

 … Du coup, quelques années plus tard, je prendrai au "BH" tout mon matériel : télé, radio, aspirateur, machine à laver, et même ce joli tableau représentant une petite fille sur fond bleu avec étoiles et prairie en fleurs… Qu'est-ce que je pourrai acheter ici ! Et les livres, et les disques ! Ce que j'appréciais bien, c'était aussi l'éventail des produits : les bouquins de science, d'histoire, de philo ou de littérature, pas celle des "bons halls de gare" ! Quant aux disques, le présentoir du kiosque regorgeait de classiques : plus de la moitié de ce que j'ai vient de chez eux ! Et pas seulement les grands, les plus connus : j'y trouvais la musique médiévale, Renaissance, Baroque… Bien, bien… Idem pour la variété, pas que les grands; et la vendeuse était si compétente ! A une époque, j'y retrouvais même Joelle, une ancienne voisine ! Pour la maison, ce seront nos lits, nos fauteuils… Les valises, pas mal de produits d'entretien, l'aspirateur, le petit chauffage d'appoint, la machine à laver… Leur marque, Nogamatic… Et chaque hiver, le sapin…

Vue-Generale-Garges1.jpg

 

Le BHV Garges, en 1972 : le BHV est à gauche; au fond, un hyper, Mammouth

 

      Imaginez que d'autres clients... nous content aussi bien la mémoire du BHV!...

A suivre....

 

A suivre....

 

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Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....2/4

30 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Retrouvons notre sympathique client : Monsieur Grandjean

1972

L'aménagement du BH

 On se retrouvait avec le copain Pierre assez souvent, le samedi midi puis au début de l'après-midi, dans mon véritable fief qu'était devenu le BHV. D'abord, repas au Drug'B, puis café, au comptoir au fond de ce drugstore de style Far-West... Bien agréable, je vous dis ! Ensuite, farfouille aux rayons disques et librairie. On y restait des heures ! Pierre aimait bien visiter les autres parties du magasin, moi un peu moins. Lui appréciait tout particulièrement la partie située derrière les livres : peinture et dessin. Ce dernier endroit l'interpellait pas mal !...

 Ah, le BHV ! Mon BHV !... J'aimais bien m'y promener. Les livres, les disques et la cafétéria recevaient bien sûr, plus volontiers mes visites ! C'était un de mes points d'ancrage, à Garges... Repas, culture... Rappelons-nous. L'aménagement de 1969 durera longtemps...

 Le "BH".

Le BHV était un immeuble bas, rectangulaire, d'un étage. Peint en blanc, avec quelques parements vert clair, la couleur de l'enseigne. Il était placé le long de la route de Gonesse, du côté de l'école Jean Jaurès. Une petite rue, qui venait des bords de la rivière, un champ, tranquille, qui demeurait encore. Puis un échangeur, un vaste parking. Le "BH", comme on l'appelait, était là.

Depuis le nouveau pont, sur lequel la grande route passait, on avait un escalier de ciment, à la rambarde verte. En voiture, et à pieds aussi, les gens allaient par dessous le pont. On suivait alors au pied de cet escalier, longeant le bas du talus de la route, par la voie réservée aux fournisseurs.

En auto, on faisait tout un grand cercle, autour d'un terre-plein où étaient vendues des tentes et des caravanes... Ceux qui venait de l'autre côté, d'Arnouville, devait faire tout le tour. Ceux qui venait du Vieux-Garges, ou de la rue Carnot, l'amorçaient juste, mais tournaient vite à gauche, pour rejoindre le parking, sur le devant.

La devanture du B.H.V. justement, était en vitrage, du sol au plafond, à part quelques forts piliers de soutien. Sur celui du centre, une boîte à lettres jaune. Un large trottoir, un auvent plat, qui protégeait les abords des intempéries. Avec le temps, une voie pompiers sera créée, qui séparera par des plots allongés rouge et blanc le parking du trottoir. Il ne fallait pas se tromper. Le parking était double : un vaste, au fond, vers les rivières et la haie de peupliers, puis une montée, brève mais sèche, pour rejoindre un second, plus petit, juste devant le magasin. Les deux séparés par un petit peu d'herbe.

Rien qu'à l'œil, le magasin était accueillant !

Dans l'ordre, on y trouvait, en arrivant, d'abord une jardinerie, grillagée. Sur le devant, des brouettes, des pots, des rouleaux de fil de fer, de grillages, des échelles... A l'arrière, c'était une sorte de serre, ouverte au public, avec des plantes, des paquets, des engrais...

A l'approche de Noël, le devant était complètement noyé de sapins de toutes tailles, certains avec des racines, et de bonhommes en blouse bleue chargés de couper les liens, de préparer les arbres, qui s'affairaient dans le noir du jour tombé...

Après, c'était le magasin lui-même. De dehors, on ne voyait pas tout : vaisselles et bazar, balais, éponges, puis, très vite, aspirateurs. Ce qui était caché était derrière le grand mur blanc, au coin du bâtiment. Là, c'étaient les "gros blancs" : cuisines, machines à laver, frigos, alignés, côte à côte... Au fond, côté jardinerie, on trouvait une oisellerie, puis les rayons des jeux, des jouets, et du sport.

Au milieu du magasin, une grande caisse centrale, à côté de deux escalateurs. Montant à droite, descendant à gauche, face à une large allée. C'était ensuite, sur la droite, matérialisée par des murs vitrés, sur le devant, et par une simple ligne de raccord sur le sol, sur l'arrière, une nouvelle partie.

Devant, un grand kiosque, à deux côtés, au centre d'une pièce. Ce là, on ne voyait plus rien du dehors, les quatre murs étant occupés. L'un des côtés du kiosque avait des présentoirs de disques 33 tours. Juste avant, un passage, puis la succession : classique, variétés. Dans le renfoncement, côté parking, des vitrines avec des postes de radio, tandis qu'un mur d'images occupait tout le fond : les téléviseurs. La fille aux disques était une brunette de vingt-cinq-trente ans, calme et souriante, avec juste l'autorité qui sied, et aussi de grandes connaissances musicologiques !...

Derrière nous, donc maintenant vers le milieu du magasin, étaient les livres, en petits rayons bien rangés. Histoire au bout, poches le long des murs, best-sellers sur les gondoles centrales, le long de l'allée principale. Ici, l'allée principale avait changé de sens. Dans la première partie du magasin, elle s'enfonçait à l'intérieur. Dans celle-ci, elle était perpendiculaire, et longeait le tout "en long", traversant depuis la vaisselle et verrerie, jusqu'à cette partie-ci : livres d'un côté, audio-tv de l'autre... Le gars qui s'occupait des bouquins était un grand mince, cheveux courts châtains, plein d'allant...

Parmi les rayons le long du mur intérieur, vers les livres de poche, Gallimard et autre Folio, on avait un passage, vers le fond. C'était d'ailleurs amusant : on nommait "fond du magasin" des lieux totalement différents, selon l'endroit où on se trouvait... On avait ainsi... trois "fonds de magasin" !... Donc, disons, vers l'arrière de la seconde partie, à gauche la papeterie, la peinture à droite, ainsi que quelques tableaux. Puis, des classeurs, des gadgets, des bougies, carterie et Noëls à gauche, sacs et valises à droite, sur de grands présentoirs, jusqu'au plafond. Enfin, tout au bout, la literie, avec, au fond, les luminaires à droite, la miroiterie à gauche... Tout était vraiment bien placé, bien organisé...

A suivre....

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Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....1/4

26 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Article retrouvé : Nous sommes en 1969. Le centre commercial du Pont de Pierre à Garges lès Gonesse ouvre ses portes :

 « Une nouvelle révolution commerciale est déjà en marche, avec la naissance des supermarchés en France en 1954, puis celle des hypermarchés en 1964. La grande distribution cherche en banlieue des terrains bon marché pour créer de vastes surfaces de vente et d’immenses parkings. Croissance de l’automobile, diffusion du réfrigérateur conservant les courses de la semaine, augmentation de l’activité professionnelle des femmes, moins disponibles pour effectuer des achats quotidiens…

Garges voit ainsi s’implanter en 1969 le premier hypermarché Cora de France, ainsi qu’un hypermarché Mammouth et un grand magasin BHV, de part et d’autre de la route. Cette zone commerciale d’une quinzaine d’hectares ne manque pas de faire de l’ombre aux centres secondaires et de nuire au démarrage des centres principaux. Lors de l’inauguration, les petits commerçants ont protesté en semant des clous sur le parking, pour crever les pneus des voitures des invités… »

Enfin Monsieur Grandjean, client du BHV nous fait part de ce descriptif, de cemagasin où il aimait se rendre. Encore merci  Monsieur de votre participation spontanée. Les anciens Gargeois vont être étonnés de revivre ce texte. Quelle mémoire!

 

1968

 La construction du BHV  à Garges.

BHV Garges

 Avril ! Les travaux pour Carrefour et pour le BHV débutèrent, le long de la route d'Arnouville. Du côté de l'ancien terrain de vol à voile, à l'ouest donc, une seconde route se créait, parallèle à l'ancienne, qui allait bientôt  jusqu'à s'abaisser de dix mètres, en son milieu. Pourquoi ? Qu'était-ce donc là ? Nous l'ignorions.

Mais ce que nous savions, c'est que... s'en serait bientôt fini, le matin, de passer avec le bus entre les champs. De voir les bords du Croult, au loin, dans la vallée, noyés dans un brouillard qui semblait rouler doucement le long de la pente, en laissant émerger les silhouettes fantomatiques des cimes et des bosquets...

Fini de voir, l'été, l'astre du jour se cacher parmi les blés ou les maïs, ou plus simplement jouer avec les ondulations de terrain... Dans le vert des feuilles des betteraves, ou dans les bruns des récents labours, ne laissant de lui que des irisations dans les nuages, symphonie de jaunes, d'oranges, de pourpre et d'or, de bleus tendres, de violet, et même de verts, au-dessus des chaumes, ou des herbes rases... La ville, une fois de plus, arrivait !

Un samedi, rentrant du lycée, où nous étions en 2nde, nous empruntâmes cette nouvelle route, encore à l'état de simple sable. Ça faisait drôle. Elle descendait, on était au fond d'une sorte de trou, puis remontait, sur une pente assez raide, pour tomber juste au coin du chemin de la Justice, et des Baticoop. Quelques temps plus tard, elle fut revêtue de ballots de paille, posés sur les bords, et sur le milieu. La vieille route, la vraie, bordée de ses petits pavés et de son chemin herbeux, fut défoncée. Et un pont fut édifié. Voilà la cause de cette dénivellation ! Ce n'est qu'après que la route fut élargie, portée à quatre voies. Plus tard encore, le BHV surgit, sur la partie droite, dans le champ tombant sur la rivière... A gauche de la grande route, un autre cube surgissait, le Carrefour, qui deviendra plus tard Cora.

 

1969

Le BHV est ouvert !

 

   Avec des copains de lycée, nous allâmes plusieurs fois au B.H.V. Pas à Paris, mais à Garges, chez nous ! Quand je pense que, étant encore en CM1, en fin 1961, il était déjà question qu'un grand magasin parisien s'installât à Garges, entre le Croult et la route de Gonesse. Il avait mis le temps !... Enfin, il était là ! Il ouvrit ainsi quelques mois après Carrefour. Mais il était bien mieux servi en livres, et en disques, ce qui nous intéressait bien plus !

 

à suivre.....

 

 

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"Moi d'abord" : savoir dire oui au bonheur...par Isabelle Dastroy

23 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 

Isabelle-D.jpgIsabelle Dastroy, qui s’est lancé dans la création d’entreprise avec C-Oui, il y aura 5 ans fin mars,  a toujours le moral. Pourtant, les entrepreneurs ou créateurs d’entreprise de ce réseau, connaissent bien les difficultés liées à l'actualité...

Le petit coucou d’Isabelle !

« Je ne regrette pas mes choix, il faut suivre ses envies, aller au bout de ce que l’on a envie de faire, c’est le seul moyen de ne pas avoir de regrets. Pour moi, certains jours sont très difficiles, mais j’adore mon nouveau Job. Recevez mon bon souvenir et courage à ceux qui se lancent dans la grande aventure ».

 Pour en savoir plus :          http://www.c-oui.fr/

Les 2 boutiques : 5, rue Pierre Picard 75018 Paris. Métro Anvers, 22, rue des Quatre Vents 75006 Paris. Métro Odéon

Le livre qu'Isabelle aime !

Pancol KatherineJ'ai découvert Katherine Pancol, grâce au best-seller « Les yeux jaunes des crocodiles » en 2009, (Bientôt dans les salles, avec G Depardieu, Emmanuelle Béart) La trilogie continue avec « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », le style de l'auteur est fluide et agréable.  Récemment j’ai lu son premier roman "Moi d'abord" (1979) : 300 000 exemplaires vendus. Il avait à l'époque révélé un auteur dont la plume enlevée allait connaître un succès phénoménal.  

KP Moi-dabord"Moi d'abord", c'est l'histoire de Sophie, jeune fille "bien sous tous rapports", ayant reçu une éducation des plus classiques et promise à un bonheur formaté par la société.

Pourtant, Sophie en veut plus, et peine à se contenter de ce que la vie lui offre. Elle est belle, elle est jeune, et malgré les principes qu'on lui a inculqués et pour lesquels elle aimerait se persuader qu'ils sont aussi les siens, elle est libre, impatiente, aventureuse et amoureuse. Mais pas simplement amoureuse d'un homme, dont elle pense à chaque fois que c'est lui, mais plutôt amoureuse de la vie, et en quête perpétuelle du bonheur. Reste à savoir où se trouve réellement son bonheur...

C'est le roman de vos prochaines vacances qui se lit très facilement, dont les mots parfois crus pourront en dérouter certains, et qui décrit parfaitement cette quête du bonheur,  vécue par une très jeune adulte.

L'histoire pose la question des choix, ces choix de vie auxquels chacun d'entre nous est un jour confronté, ces situations dans lesquelles on est à deux doigts de dire oui, et où parfois il est salutaire de dire non.

L'héroïne aura le courage de choisir sa vie, mais l'histoire ne dit pas si elle aura ainsi trouvé son bonheur. A chacun d'en tirer ses conclusions, personne ne sachant mieux que soi ce qui est bon pour soi-même. En tout cas c'est ce que je crois...

Bonne lecture ! Merci Isabelle.

 

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Le printemps arrive en poésie...avec Monique Lahoste!

20 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Merci  à Monique de nous rappeler que le printemps est arrivé!

Ce poème est sublime.

2013-Printemps-0772-bis.JPG

Renaitre


 Renaitre comme un tiède frissonnement d'aube

Aux bords du jour tardif imprégné de sommeil.

 

Renaitre comme un fin ruban d'aurore blonde,

En l'attente fébrile du soleil levant.

 

Renaitre comme forêt, jardins reverdis,

Ébouriffés par le vent joueur du matin.

 

Renaitre comme l'oiseau bavard et gouailleur,

Jasant à l'oreille d'une fleur rosissante.

 

Renaitre comme s'en revient mars en carême,

 Offrant la rédemption aux âmes pénitentes.

 

Renaitre comme une ombrageuse pluie d'avril

Sitôt travestie en larmes de crocodile.

 

Renaitre et tout effacer d'un revers de main,

Refaire le chemin, savoir qu'il sera bien.

 Diapositive39

Renaitre à la lumière d'un printemps,

Avec peau neuve, sourire d'enfant

Avec âme pure qui s'émerveille

Comme nature à son réveil.

Renaitre, renaitre de tout mon être...

Comme je le voudrais !

...s'il m'était donné de renaitre ! …

 

Mikeno

2013-Printemps 0771

 

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2013 03 18 Le Figaro Galeries Lafayette : l'héritier remplace Paul Delaoutre

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Galeries Lafayette : l'héritier remplace Paul Delaoutre

Par Bellemare, Carole | LeFigaro.fr –18 03 2013

LES DÉCIDEURS- Nicolas Houzé remplace Paul Delaoutre, remercié, à la barre des grands magasins.

Nicolas Houzé

Surprise au sein de la branche Grands magasins du groupe Galeries Lafayette. Paul Delaoutre, qui dirigeait depuis 2003 la branche maitresse regroupant les enseignes Galeries Lafayette et BHV, a annoncé en début d'après-midi son départ à effet immédiat à sa garde rapprochée. Information confirmée dans la foulée par le groupe lui-même par le biais d'un communiqué annonçant, pour le remplacer, la nomination de Nicolas Houzé , fils du président du directoire du groupe, Philippe Houzé , jusque-là directeur général adjoint de la branche .

Une succession qui ressemble à une reprise en main par la famille alors que le groupe n'a pas réussi à mettre la main sur Le Printemps qu'il convoitait et qui est en en passe de tomber entre les mains du Qatar avec l'aide du patron Maurizio Borletti.

Passage de témoin anticipé , donc, semble-t-il , alors que Nicolas Houzé était aux yeux de tous «programmé» pour prendre à terme les commandes de la branche. À 38 ans , celui-ci s'est forgé une légitimité au sein du groupe fondé par Théophile Bader , et dont sa grand-mère , héritière de ce dernier, préside le conseil de surveillance.

À l'origine du concept Monop'

Formé à l'Insead , c'est en 1998 qu'il a rejoint le groupe familial , après avoir fait ses preuves à l'extérieur , chez A.T.Kearney et à la Deutsche Bank. Il démarre d'abord chez Monoprix, alors filiale des Galeries Lafayette et de Casino, où il lance le concept Monop'. Trois ans plus tard, il se voit confier Louis Pion-Royal Quartz, la branche horlogerie du groupe en pleine expansion. Sa nomination en janvier 2012, comme directeur général adjoint des Grands magasins le plaçait sur orbite pour succéder à terme à Paul Delaoutre. Lequel en dix ans s'est posé en rénovateur et en développeur de l'enseigne emblématique du boulevard Haussmann, tout comme du BHV.

 

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2013 03 18 Les échos: Paul Delaoutre débarqué des Galeries Lafayette, Nicolas Houzé prend les rênes des grands magasins

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Paul Delaoutre débarqué des Galeries Lafayette, Nicolas Houzé prend les rênes des grands magasins

Les Echos : Par Antoine Boudet | 18/03 |

Directeur général de la branche Grands magasins du groupe familial, Paul Delaoutre a été remercié après dix ans de bons et loyaux services. Philippe Houzé, président du directoire des Galeries Lafayette, y met à sa place son fils Nicolas.

 Philippe Houzé -AFP

Repli sur soi après la défaite, longtemps niée, quant au contrôle de Monoprix, dont le capital est aujourd'hui détenu en totalité par Casino, et l'occasion manquée du Printemps, en passe de tomber dans les mains du Qatar avec la bénédiction de Maurizio Borletti, son patron ? La nomination, annoncée ce début d'après-midi en interne, de Nicolas Houzé, jusqu'ici directeur général adjoint, comme directeur général de la branche Grands magasins du groupe Galeries Lafayette en lieu et place de Paul Delaoutre, débarqué brutalement, n'a pas fini de soulever des questions.

S'il ne faisait aucun doute que la succession de celui qui, en dix ans, a mené les grands magasins de l'enseigne emblématique du boulevard Haussmann de succès en succès, reviendrait au fils de Philippe Houzé, président du directoire du groupe et gendre de Ginette Moulin, héritière du fondateur Théophile Bader, la manière a pour le moins surpris les membres du comité exécutif de la chaîne de grands magasins informés par leur patron sortant ce matin. Contacté par « Les Echos », Paul Delaoutre n'a pas répondu à nos appels. Dans un communiqué publié dans l'après-midi de lundi le groupe Galeries Lafayette a confirmé l'information, soulignant que « arrivé à la tête des Galeries Lafayette en 2003, Paul Delaoutre a su faire grandir cette enseigne ».

Titulaire d'un MBA de l'INSEAD, Nicolas Houzé a commencé sa carrière chez A.T. Kearney et à la Deutsche Bank avant de rejoindre Monoprix en 1998, où il a occupé différents postes et lancé en 2003 le concept Monop'. En 2006, il devient Président de Louis Pion-Royal Quartz, la Branche horlogerie du Groupe. En janvier 2012, Nicolas Houzé a été nommé Directeur général adjoint de la Branche Grands Magasins du Groupe. Il est également Président de Didier Guérin depuis son acquisition par le groupe Galeries Lafayette en septembre 2012, précise le communiqué.

« Je suis convaincu que l'excellente connaissance des métiers du commerce de Nicolas, ainsi que son expérience au sein de notre Groupe, seront autant d'atouts pour écrire la nouvelle page d'une histoire de bientôt 120 ans. », a commenté Philippe Houzé.

ANTOINE BOUDET

 

Écrit par Antoine BOUDET 
Chef de Service 
aboudet@lesechos.fr

 

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2013 03 18 LSA :Nicolas Houzé remplace Paul Delaoutre à la tête de la division Grands magasins des Galeries Lafayette

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

LSA Publié le 18 mars 2013 par JEAN-NOËL CAUSSIL

 Si l'arrivée à la tête de la branche Grands magasins des Galeries Lafayette de Nicolas Houzé était programmée depuis longtemps, le timing, lui, est nettement plus surprenant.

En poste depuis dix ans, Paul Delaoutre, 57 ans, se voit débarqué de son poste de directeur général de la branche grands magasins des Galeries Lafayette. Une surprise alors même que Paul Delaoutre, il y a quinze jours encore, inaugurait avec ses équipes le nouveau magasin de Strasbourg, et évoquait les nombreux sujets d’avenir pour le groupe.

 

Un remplacement lié à l'échec de la reprise du Printemps?

De là à imaginer que le départ brutal de celui qui, une décennie durant, aura contribué au renouveau des Galeries Lafayette, est directement lié l’échec, qui apparaît de plus en plus claire, il n’y a qu’un pas. Disons en tout cas que le timing est particulièrement mal choisi si les Galeries Lafayette voulaient faire croire que, en leur sein, tout allait pour le mieux...

 

Quinze ans dans le groupe

Pour le reste, la succession offerte à Nicolas Houzé, elle, n’est pas une surprise. Le fils de Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette, est en effet préparé depuis toujours à ce genre de responsabilités. Depuis quinze bonnes années en l’occurrence quand, en 1998, il est entré dans le groupe.

Il s’est d’abord occupé de Monoprix où, entre autres activités, il a contribué au lancement du concept Monop’. Il est ensuite devenu président de Louis-Pion-Royal-Quartz, la branche horlogerie du groupe, en 2006, avant d’être nommé, en janvier 2012, directeur général adjoint de la branche Grands magasins.

 

"Ecrire une nouvelle page"

"La nomination de Nicolas Houzé en tant que directeur général de la branche Grands magasins marque une nouvelle étape dans le développement de notre groupe, s’est réjoui Philippe Houzé dans un communiqué. Alors que nous poursuivons une stratégie ambitieuse centrée sur notre métier historique du grand magasin, nous restons pleinement engagés autour de notre ambition d’être un groupe marchand, multispécialiste de styles de vie, multicanal et multipays. Je suis convaincu que l’excellente connaissance des métiers du commerce de Nicolas, ainsi que son expérience au sein de notre groupe, seront autant d’atouts pour écrire la nouvelle page d’une histoire de bientôt 120 ans".

 

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Paul Delaoutre, quitte le groupe BHV- Galeries Lafayette. Il sera remplacé par Nicolas Houzé.

19 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

 Qui est Paul Delaoutre?

Né à Somain dans le Pas de Calais en 1955.

Etudes à l’ESSEC,

1978,  Il entre au marketing chez Procter & Gamble pendant trois ans, où il a lancé le savon Zest.

1981  Il part chez  Mars en tant que chef de marques pour devenir plus tard : président de l’Europe du Sud.

1998 Un passage de cinq ans chez la Redoute et

Septembre 2003, il arrive comme Directeur Général des Galeries Lafayette.

Au BHV on se souvient de son arrivée en avril 2005 comme Directeur du BHV.

Extrait d’un article d’époque :

 Extrait de l’article  de juin 2005 n°250 l’Evénement.A la fermeture de la Samaritaine

Ca déménage dans les grands magasins

".... La Samaritaine ferme, le BHV agonise, le Printemps serait à vendre… Pour gagner en rentabilité, il faut soit louer ses mètres carrés, comme le Bon Marché, soit fusionner. Une grande enseigne pourrait disparaître. 

Au-delà du Pont-Neuf, l’inquiétude sur l’avenir des grands magasins est latente, comme le confirme notre patron pessimiste : « Ce format vient du XIX e siècle, et il n’y a que deux voies pour le sauver : l’immobilier, comme l’a fait le Bon Marché ; ou la concentration, comme cela se pratique aux Etats-Unis. ».

Philippe Houzé, le président du directoire des Galeries Lafayette, également propriétaire du BHV, l’autre grand malade de la rue de Rivoli, ne pense pas très différemment : il a dans ses cartons un plan B brutal – louer l’immeuble pour abriter des bureaux – si les affaires ne s’améliorent pas en face de l’Hôtel de Ville.
Pour l’instant, on n’en est pas là. Car le Zorro du secteur a été appelé à la rescousse : Paul Delaoutre, qui dirige la branche grands magasins des Galeries Lafayette, a été placé à la tête du BHV début avril.

Depuis sa nomination, il ne sort plus de ses dossiers, qu’il peaufine avant de les présenter à ses troupes dans les semaines qui viennent. En attendant, il se tait, mais donne des pistes – encore mystérieuses : « En termes de stratégie, c’est toujours dans le passé qu’on trouve la bonne solution. » Au moment de sa nomination, les premières rumeurs chuchotaient qu’un ou deux BHV franciliens pourraient être transformés en Galeries Lafayette, et un ou deux autres, en province, fermés...."

Vous en souveniez-vous ?

Les échos Mercredi 25 avril 2005.

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - Titre

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - 1

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - 2

Pour en savoir plus : Lire dans la rubrique à gauche du Blog :

 Lu dans la Presse.

ou ci-dessous:

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013-03-18-le-figaro-galeries-lafayette-l-heritier-remplace-paul-delaoutre-8602414.html

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013_03_18_Les_echos_Paul_Delaoutre_debarque_des_Galeries_Lafayette_Nicolas_Houze_prend_les_renes_des_grands_magasins-8602422.html

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013-03-18-lsa-nicolas-houze-remplace-paul-delaoutre-a-la-tete-de-la-division-grands-magasins-des-8602427.html


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