Découvrez Paris cet automne, grâce à notre conférencier Didier Bouchard
Encore de bonnes idées!
Revivez Paris, avec notre guide Didier Bouchard en ce 4 ème trimestre 2014
Bonnes découvertes et nos remerciements à Didier .
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé
de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière
75012 paris. Tel: 01.43.07.09.69.
Dimanche 26 octobre
15h Ménilmontant méconnu : la maison des saint-simoniens, le pavillon carre de Beaudouin (1771, une villa palladienne en plein paris), et quelques villas et hameaux bucoliques et fleuris..
Rendez-vous. angle des rues des Pyrénées et de Ménilmontant. 11€.sur inscription Au 0143070969
Lundi 27 octobre
14h30 : Parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-amphithéâtre, chapelle et tombeau de Richelieu ; puis cour-jardin d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée
Sur inscription Au 0143070969
Jeudi 30 octobre
14h30 la propriété Caillebotte à Yerres (Casin, chalet suisse, ferme ornée, glacière, vaste parc a l’anglaise, rives de l’yerres, potager…)
Evocation de la vie et de l’œuvre de Gustave Caillebotte.
Quelques places sur inscription Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
(12€). Accès possible par rer.
Vendredi 31 octobre
14h30 l’hôtel de Camondo, ses exceptionnelles collections. Ses décors intérieurs, et ses communs.
Rendez-vous. 63 rue de monceau. 11€+entrée (20pers.) Sur inscription Au 0143070969
Samedi 1er novembre
10h : Escalier d’onyx et baignoire d’argent : les salons de l’hôtel de la Paiva.
Un chef-d’œuvre du style napoléon III, et l’étonnant destin d’une courtisane.
Rendez-vous. 25 av. Des Champs-Elysées.11€+entrée. Sur inscription Au 0143070969
14h30 somptueux décors XVIIIe et XIXe du conseil d’état, au sein du palais royal : appartements des ducs d’Orléans et du prince Napoléon.
Histoire du palais, présentation du conseil d’état.
Rendez-vous. 1 place du palais royal. 11€+entrée. (Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement)
Vendredi 7 novembre
13h50 les salons de l’hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous devant l’entrée du 5 rue Lobau
(30pers.) Carte d’identité. Inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Lundi 10 novembre
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-amphithéâtre, chapelle et tombeau de Richelieu ; puis cour-jardin d’un collège méconnu. Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée. Inscription Au 0143070969
Mardi 18 novembre
15h50 les Borgia et leur temps. Botticelli, Melozzo da Forli, Perugin, Raphael, Leonard de Vinci, Michel-Ange. Turpitudes et mécénat à Rome autour de l’an 1500. Evocation d’Alexandre vi Borgia et de ses enfants, César et Lucrèce.
20 pers. Sur inscription Au 01 43070969, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée
Rendez-vous. 61 rue de grenelle.
Jeudi 27 novembre
14h50 les Borgia et leur temps. Botticelli, Melozzo da Forli, Perugin, Raphael, Leonard de Vinci, Michel-Ange. Turpitudes et mécénat à Rome autour de l’an 1500. Evocation d’Alexandre vi Borgia et de ses enfants, César et Lucrèce.
20 pers. Sur inscription Au 01 43070969, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée
Rendez-vous. 61 rue de grenelle.
Vendredi 28 novembre
14h30 rare visite du pavillon des indes de l’exposition universelle de 1878,
Et du pavillon de Suède-Norvège, avec les collections du musée Roybet- Fould. (Sculptures de carpeaux, peintures de F. Roybet))
Rendez-vous. 178 boul. Saint-Denis à Courbevoie. (Accès, à 8mn à pied : gare SNCF de Bécon)
17 personnes, sur inscription au 0143070969. (11€)
Jeudi 4 décembre
16h exposition « Viollet le Duc », à la cite de l’architecture et du patrimoine. Peintre, théoricien, restaurateur, bâtisseur, décorateur : à la découverte d’un génie, à travers dessins, mobilier…
Rendez-vous. dans l’entrée. Sur inscription Au 0143070969
1 place du Trocadéro.11€+entrée
Lundi 8 décembre
15h45 exposition « Saint-Louis » dans les salles gothiques de la Conciergerie.
Rendez-vous. 8 boul. Du palais. Sur inscription Au 0143070969
(20 pers.) 11€+entrée
Lundi 22 décembre
14h30 le Palais du Luxembourg, siège du Sénat.
Grand décor intérieur 17e et 19e, galerie du trône de Napoléon III. Evocation de Marie de Médicis.
Rendez-vous. 15 rue de Vaugirard .carte d’identité.11€
Sur inscription au 0143070969
Mercredi 14 janvier 2015
16h15 exposition « le Pérugin, le maitre de Raphael » au musée Jacquemart-André.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée
Rendez-vous. 158 boul. Haussmann
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 17/22 par JP Franssens.
Pour mémoire : 1936, année de crise, de nombreuses inondations dans toute la France et Paris n'est pas épargné. Mais place à Jean-Pierre....
Je terminerais cette présentation sociale, par les extraits de textes écrits par Jean-Damien dans son exposé de 2011. Ses conclusions me semblent correctes et elles comportent une certaine logique.
1936, année fatale, année de bouleversements. Le climat social devient tendu. Le patronat, la gestion paternaliste des entreprises étaient menacés par une volonté manifeste de changement qui vint du bas de l'échelle, des employés et ouvriers. C'est la crise...Les principales causes du déclenchement de la grève de juin 36 sont liés à des revendications salariales et syndicales. La demande est ; hausses de salaires, élaboration de contrats collectifs, liberté syndicale et absence de sanctions pour faits de grèves...
« En juin 36, les directeurs de magasins virent, sidérés, leur monde s'effondrer. Depuis des dizaines et des dizaines d'années, rien n'avait changé dans leur monde. Le modèle patronal de leurs pères et grands-pères était le leur, ce qui leur semblait fort naturel et dans l'ordre des choses. Ils aimaient leur personnel, leurs employés, ils avaient pour eux une certaine affection....et jusque- là, les problèmes s'étaient réglés en interne...une grève...pas vu depuis 1869.
Tout cela leur semblait appartenir au passé, mais le régime politique du front populaire et l'arrivée au pouvoir de Léon Blum allaient changer l'ordre des choses ».
Il ne faut pas ignorer que les patrons des Grands Magasins n'aimaient pas beaucoup les syndicats et des sanctions directes ou indirectes étaient prises à l'encontre du personnel qui s'engageait dans cette voie.
L'après-grève va apporter la victoire syndicaliste alors....Conséquence indirecte, l'abandon par les directions de leur politique paternaliste envers leurs employés. Un désengagement par rapport à la vie sociale.
En 1928, la Loi Loucheur (Habitation Low Cost… pardon à Bas-Coût), en 1930 les parlementaires mettent en place les Assurances Sociales et un Ministère de Santé Publique est mis en place (déjà en 1920 existait un ministère de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance).
En 1932, le patronat doit verser 4% des salaires à une caisse d’Allocations familiales. Octobre 1935, par décret-Loi, l’État s'engagea à garantir une assistance hospitalière communale. Ce qui pouvait dès lors dégager les magasins de cette assistance).
1939, les Assurances Sociales devraient être généralisées et une prime de salaire unique devait être créée.
L'état était donc amené par diverses mesures à remplacer les initiatives privées.
L'ère du paternalisme est révolue. La politique a fait brutalement irruption au sein des magasins et désormais, ce sont les syndicats qui vont plus ou moins orienter les mesures sociales prises par les diverses directions.
Vous ne trouverez ici aucun commentaire personnel...je laisse chacun réagir selon sa sensibilité. Il y aurait bien sûr matière à un passionnant débat.
Additif : La France s'interroge sur l'avenir de sa jeunesse.
La session de médecine de 1936, présidée par Georges Duhamel, homme de lettres eet médecin, s'interroge sur un très gros problème : l'enfant à l'âge scolaire et la double orientation qu'il peut subir entre onze et treize ans au moment où on l'aiguillera soit vers une profession intellectuelle , soit vers un métier dont il commencera l'apprentissage.
Un arrêté de septembre 1933 complété en février 34 prescrit un exament en fin de septième : CM2: l'élève qui n'a pas la moyenne ne passe pas dans le secondaire.
Cet examen divise l'opinion médicale car trois causes peuvent influencer les résultats de l'enfance : la croissance, le surmenage les maladies (endocriniens, cardiaques insuffisances alimentaires, les pulmonaires, les sourds et les insuffisants visuels) ....
On créera les ateliers- école où des enfants de 12 à 16 ans pourront découvrir différents métiers de la vie courante :vendeurs, tailleurs, ajusteurs, carrossiers, cuisiniers...En cinq ans 15 000 enfants de région Parisienne sont passés par ces ateliers,beaucoup ont postulés à un emploi.
Voici un sujet de presque 80 ans....
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.
Tout d'abord, un grand merci à tous ceux qui ont répondu positivement ou négativement, pour le rendez-vous du 17 novembre, merci aussi à ceux qui ajoutent des petits mots d'encouragement pour ce réseau.
Il nous manque encore des réponses.....
Merci aussi, à Jean-Pierre pour ce sujet si bien traité qui nous rappelle les débuts de la politique familiale en France au moment où nos politiciens remettent en cause leurs fondements.
Suite des bonnes œuvres des Grands Magasins :
Les Grands Magasins du Louvre vont apporter un soutien financier à une fondation nommée « Léopold Bellan».
En priorité à l'Hôpital du même nom dans le 14ème, mais pour y apporter l'accueil, en ce que l'on appelle « lits perpétuels », de patients qui n'avaient pas les moyens de payer leur hospitalisation.
Dons de 2500frs en 1936.
Il serait bien long de citer tous les établissements dans tous les domaines médicaux, sociaux, éducatifs, ouverts en Seine, Seine et Oise, Seine et Marne et une dans les Vosges, par la fondation Bellan. Ils sont au nombre de 21.
Une autre fondation « L’œuvre de Villepinte » est financée par le Louvre avec un lien pour la Samaritaine. Cette association était destinée a fournir des lits pour leurs employés au sanatorium de Champrosey. Il ne s'agissait donc pas d'une pure politique d'aide à une fondation caritative.
Le Printemps a eu une très nette politique d'aide et en particulier à la Croix-Rouge Française.
Le « gros coup » a été en 1924 avec la mise à disposition des locaux du magasin à la Croix-Rouge pour organiser une vente de charité- au profit de la section de la jeunesse et du foyer des infirmières- suivie d'une Kermesse avec tombola.
Chaque étage était porteur d'un thème: les provinces française, au 2ème les colonies...orchestres divers, visiteurs célèbres.
La tombola tirée, le gros lot, une Citroen de 6cv fut gagnée par une ambulancière de la Croix-Rouge..pas mal !
Trois jours de fête extraordinaire que nul ne revit dans un Grand Magasin.
Il y a eu d'une manière certaine une politique d'aide envers des associations du type Croix-Rouge, au niveau des Trois Quartiers et peut-être par le biais de l'Union Sportive.
Mais lors du rachat du magasin les archives ont presque toutes été détruites.
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.
Les Bonnes œuvres des Grands Magasins
Nous sommes dans les années 29/35 et le Bazar de l'Hôtel de Ville soutient financièrement de nombreuses œuvres de Bienfaisance, avec la particularité de mener une politique caritative auprès de municipalités. Des communes comme Verberie, St Vast et Meulan en bénéficièrent. C'est d'ailleurs Meulan qui fut choisie pour accueillir les fêtes champêtres organisées par le magasin.
Par ailleurs, les nécessiteux de ces villes ont été aidés, Un courrier du Maire de Meulan, remerciant le BHV, en atteste. Remerciements pour la générosité apportée aux œuvres de bienfaisance et pour les dons de jouets pour les enfants de Meulan. L'on pouvait se rendre aux fêtes de Meulan par le train et dans le wagon spécial qui était au couleur du magasin.
L'US BHV était très engagé lors de ces fêtes qui eurent lieu dans les années 1920-22. Cette année-là, en Mars l'orchestre était dirigé par Monsieur Pineau vendeur au rayon chaussures. Mademoiselle Mathieu du rayon Mode est élue Reine avec 2 demoiselles d'honneur, mademoiselle Vau de la maroquinerie et mademoiselle Bouillotte de la papeterie.
1926, 1927 et 1929.( Pour les sapins de Noël se référer aux textes 5 et 6/6 « BHV d'Hier » en Mai et Juin 2013).
Dans les années 30, des aides financières furent allouées aux enfants des Chemins de Fer français lors d'une vente de charité. Aides aussi à l'association des anciens Mutilés et anciens combattants du Louvre ou encore à l’œuvre des orphelins des forts de Halles lors de la fête annuelle de cette structure d’entraide en novembre 1937.
Le Bon Marché n'était pas en reste, 1923 : fête avec tout le personnel, en 1924, c'est l'US BM qui organise comme en 1927 et 28 dans le cadre prestigieux de l'Hôtel Lutétia.
Il y eut encore les trois années suivantes. Le Bon Marché a aidé les scouts et leur a permis de paraître et se faire connaître à travers les publicités du magasin, ce qui était rare.
Il se peut aussi que la Croix-Rouge ait connu les bontés du magasin, mais peut-être dues au fait que la Croix-Rouge était porteuse d'actions dans les années 30, Elle a même vendu ses actions des autres enseignes pour en racheter BM. Nous sortons du caritatif.
Aux Galeries Lafayette, c'est l'US GL qui, sur la même période organise des fêtes de jour et de nuit, Il y eut particulièrement un « Rallye lâcher de ballons » par 5000 enfants sur les toits de GL en 1921. Des cartes postales étaient écrites et attachées aux ballons, Elles comportaient l'adresse de l'enfant.
Le gagnant de ce rallye a gagné un jouet d'une valeur de 500 francs. Son ballon avait parcouru 1043kms jusqu'à Villafranca en Espagne.
Merci Jean-Pierre pour ce récit passionnant et le temps et l'énergie passés pour nous le partager sur ce blog.
CD
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.
De l'éducation.
Seuls, la Samaritaine et Cognacq-Jay vont s'y intéresser :
Achat du château de Samoreau près de Fontainebleau,
-château de 1532 par François 1er, 50ha de domaine et appelé « Pressoirs du Roy »,- Ce domaine ouvre une école d'horticulture pour les jeunes hommes. Entretien et culture, les jardins apportent la nourriture et la viande fournie par l'élevage des porcs et chevaux : En effet chaque élève disposait de son propre jardin et était envoyé à la treille du Roy, sous surveillance, au sein du Domaine du Château de Fontainebleau.
55 lits étaient ouverts en internat et priorité aux enfants des employés Samaritaine.
Avec les mêmes conditions et contrôles qu'à Monnetier-Mornex, les jeunes gens rentraient pour 3 ans en internat à l'âge de 13 à 15 ans. Les frais 2400 frs l'an. Discipline hyper stricte et uniforme obligé. Ils sortaient à 18 ans formés au monde du travail rural en l’occurrence.
Les jeunes filles ne sont pas oubliées. La fondation acquiert un collège à Argenteuil, centre d'apprentissage Jeanne d'Arc au 20 rue de la Liberté en place depuis 1916 : Formation pratique à la profession de lingère, brodeuse, ouvrières en confection...
Aussi des cours de coupes, de dessin, enseignement ménager, leçons de français, anglais et arithmétique. L'établissement est ouvert aux orphelines ou délaissées. Entrées à l'âge de 13 ans et jusqu'à 18 ans. Il faut travailler pour couvrir les frais de 80frs jour. Si la prestation dépasse les frais, il est ouvert un livret postal disponible à 18 ans. En sortant, retour en famille ou vendeuse Samaritaine ou en atelier de Haute culture Samar de luxe.
L'établissement visite et contrôle régulièrement leurs ex-élèves.
De plus, la fondation ouvre 50 demi-bourses au sein d'une école privée, l'école Saint Nicolas.
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 13/22 par JP Franssens.
Retrouvons Jean-Pierre dans cette fabuleuse histoire des grands magasins.
Il nous reste au niveau des œuvres sociales de ces années d'après-guerre jusqu'en 1936, à découvrir les actions des Grands Magasins, au niveau de l'enfance
Les Maisons pour l'Enfance
Le BHV n'a pas de maison et seuls, le Bon Marché et la Samaritaine en possèdent,
Le Bazar effectue une prise en charge de l'enfant uniquement en cas de problème graves ou de maladies graves ou d'un enfant délaissé par sa famille.
En ce cas l'enfant était aidé par la fondation Chardon-Lagache, située au :1 rue Chardon-Lagache Paris 16ème et existant depuis 1865.
L'établissement est tenu dans les années 1920 à 1930 par les filles de la Charité de St Vincent de Paul. L'accueil comprenait 161 lits et 23 chambres d’époux.
Dans les années 30, le prix annuel en dortoir était de 2000frs et en chambre individuelle 4000frs. Par contre, il fallait être plus que prévoyant !! car entre l'inscription et une attribution de place, le délai était entre 3 et 7 ans !
Le Bon Marché, toujours selon la volonté de Marguerite Boucicaut a ouvert plusieurs maisons mais destinées à des filles-mères. Mont St Aignant dans l'Orne, Châlons sur Saône en Bourgogne, Roubaix dans le Nord et Bellême-Orne. Roubaix est repris par l'Assistance Publique en 1925 et est devenu « Maternité Boucicaut et œuvre des mères abandonnées ».
La Samaritaine, elle, donne priorité aux orphelins…mais. Uniquement, ceux de Savoie et Haute-Savoie et de sexe féminin. Accueil et aide à Monnetier-Mornex, le fief Cognacq-Jay.
L'enfant peut être intégré à l'âge de 3 ans et jusqu'à 18 ans, avec extrait de naissance, baptême, certificat médical-pas de germe de maladie héréditaire ou contagieuse, Renvoi en cas de maladie grave. Renoncement de tout droit pour la famille éventuelle qui, si existante doit payer d'avance 75 frs par mois.
A 14 ans les jeunes filles étaient éduquées et employées en ménage, tenue de maison, travaux d'aiguilles etc... ce qui, si pas de famille leur permettait de payer leurs frais, et dépenses d'entretien.
Rencontres des membres sur Paris
Bonjour
La rencontre du réseau prévue sur Paris, le 13 octobre est reportée au :
Lundi 17 Novembre 2014.
Elle s’adresse aux actifs et retraités, de toute la France, membres du réseau.
Un mail personnel vous sera envoyé avec les précisions.
D’ores et déjà nous confirmons que ce sera une soirée Choucroute,
Chez : Jenny :
39 Bd du temple.75003 Paris.
Place de la république.
Merci de nous réserver votre soirée.
Nous n’avons pas encore décidé d’une proposition pour l’après-midi, vous en serez informés prochainement.
A bientôt.
CD
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 12/22 par JP Franssens.
Des aides en faveur des familles nombreuses.
« La Samaritaine s'illustra en la matière par une politique d'aides financières ordinaire sous forme d'allocations familiales et une autre extraordinaire qui s'illustra par une alliance avec l'institut qui devait patronner (et continue à le faire de nos jours...texte rédigé en 2011) la future fondation Cognacq-Jay. »
Les allocations étaient accordées à des couples dont l'un des membres travaillait à la Samaritaine. La fondation paye jusqu'à l'âge de15 ans. Primes de naissance pour le 1er ; 900 francs-2ème 1200 francs, 3ème, 1500 francs, 4ème 1800 francs et au delà 500 francs par enfant.
Création par Cognacq-Jay de 90 donations annuelles de 25000 francs qui devront échoir à des familles pauvres ou de faibles ressources, et composée d'au moins 9 enfants, vivants et du même lit,
Suite à une démarche effectuée par Ernest Cognacq-Jay et sa femme, ces dotations se trouvent sous la responsabilité de l'Académie française. Le dossier candidature exigeait , une bonne éducation, une bonne morale, La dotation est élargie aussi aux jeunes ménages de moins de 35 ans, comptant 5 enfants légitimes, du même lit et vivants, Le père et la mère de nationalité française, de bonne réputation et de bonne santé. Ces dotations sont considérées pour la métropole, la corse et l'Algérie.
Le Louvre dans les années 20 et jusqu'en 1935, verse une allocation aux familles avec 3 enfants : naissance 1er, 320Frs, 800frs le 2ème et 1600 frs le 3ème. A partir de 1935, le 4ème 2400 francs et 960 frs pour toute naissance au-delà. Nous n'avons pas de précisions sur la durée.
Le Printemps paye, mais, avec toujours la condition de 1 an d'ancienneté et un revenu de mois de 5000 francs. Une prime de 100 frs au 1er enfant, 100 frs ajoutés au 2ème et plus 100frs au 3ème et ainsi de suite, Délai non connu !
Le Bon Marché à partir de 1926, verse 30 frs par enfant et aucune autre information connue,
Et notre Bazar, lui ne verse pas d'allocations familiales sur le long terme et la prime est de 1000 frs pour toute naissance.
Les pouponnières, les aides aux femmes en couches, les aides aux familles nombreuses voilà qui correspond à un volontariat politique pour rendre à la France sa force et sa puissance.
Le développement du sport a fait partie de cet objectif et il a été relaté sur :
-BHV d'Hier- de mai et juin 2013
L'IMS a été présenté ainsi que son activité inter-magasin et nous ne reviendrons pas dessus.
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 11/22 par JP Franssens.
La natalité d'après-guerre :
Par patriotisme et sens de responsabilités envers leur pays, les Grands Magasins vont relayer les idées natalistes de l'époque. Si les femmes devaient devenir mère sans pour autant renoncer à leur carrière, il devenait nécessaire de les aider.
De ce fait :
Les pouponnières des Grands Magasins.
La Samaritaine ouvre sa pouponnière au 7ème étage. 30 lits pour les bébés de moins de 15 mois, des employées bien entendu.
Celles-ci ont droit à 3 poses de 30 minutes pour allaitement. Il y avait terrasse et prise d'air, voir soleil pour ce faire. Cinq infirmières étaient sur place.
Une autre pouponnière était ouverte à Rueil-Malmaison avec un accueil de 60 bébés jusqu'à 3 ans, par période de 6 mois et après examens médicaux
( 90 francs par mois en 1933).
Il y eut une extension jusqu'à l'âge de cinq ans.
Le Louvre, propose 30 lits de 0 à 15 mois. Assistance d'un médecin, d'une nurse et 4 infirmières. Même procédé pour l'allaitement, Sinon : biberons avec des femmes de service et berceuses.
Les Galeries Lafayette :
50 lits luxueux sous les toits.
Accueil de 0 à 15 mois de 8h30 à 9 h, bain, change de linge et les mères pour monter pour l'allaitement pouvaient fièrement emprunter les ascenseurs.
La Loi Roussel décret du 2 mai 1897- Loi de 10 articles pour les crèches.
Des mesures pour les femmes en couches et encouragement à l'allaitement.
Le but visait à définir le cadre de la Crèche : de garder et de soigner les enfants en bas âge pendant les heures de travail de leur mère.
Hygiène : interdit d'ouvrir une crèche avant que le préfet n'ait donné l'autorisation
Les règles essentielles sont encore d’actualité :
Les dortoirs et les salles où se tiennent les enfants présentent au moins une superficie de trois mètres et un cube d'air de neuf mètres par enfant, bien éclairées et aérées. Mobilier facile à laver et à désinfecter.
Chaque enfant a son berceau ou son lit, son peigne, sa brosse, sa tétine s'il est allaité au biberon ; tous les objets dont il se sert (mouchoirs, serviettes…sont numérotés, et ne servent qu'à lui.
Dans chaque crèche un médecin a la direction du service hygiénique et médical.
Si un enfant reste huit jours sans venir à la crèche, il n'y est réadmis que muni d'un nouveau certificat médical. Aucun enfant n'est admis s'il n’est pas à jour de ses vaccinations.....
Pour les autres magasins, pas de pouponnières.
En 1920, au Bon Marché, « Mères, jeunes femmes, ayez des enfants....La France vous le demande et la nature vous impose ce délicieux devoir. Nourrissez- les vous-mêmes, afin qu'il soit plus complètement à vous et que plus tard ils puissent dire, « Ma mère, je lui dois tout !».
Prime de repos, 4 semaines et 200 francs de prime d'allaitement qui était versée durant 10 mois.
Au Louvre : prime de deux mois de salaire et repos 6 semaines. Par contre, rien pour l'allaitement.
Au Printemps, si 1 an d'ancienneté et si les émoluments sont inférieurs à 5000 francs, 200 francs de prime et repos 1 mois avant et 1 mois après.
Hygiène : interdit d'ouvrir une crèche avant que le préfet n'ait donné l'autorisation
Les règles essentielles sont encore d’actualité :
Les dortoirs et les salles où se tiennent les enfants présentent au moins une superficie de trois mètres et un cube d'air de neuf mètres par enfant, bien éclairées et aérées. Mobilier facile à laver et à désinfecter.
Chaque enfant a son berceau ou son lit, son peigne, sa brosse, sa tétine s'il est allaité au biberon ; tous les objets dont il se sert (mouchoirs, serviettes…sont numérotés, et ne servent qu'à lui.
Dans chaque crèche un médecin a la direction du service hygiénique et médical.
Si un enfant reste huit jours sans venir à la crèche, il n'y est réadmis que muni d'un nouveau certificat médical.
Aucun enfant n'est admis s'il n’est pas à jour de ses vaccinations.
Pour les autres magasins, pas de pouponnières.
A la Samaritaine, on accouche à la maternité Cognacq-Jay rue Eugène Millon, 95 lits réservés aux employées Samaritaine plus extension à la banque, commerces alimentations et nouveautés.
Deux semaines autorisées après fourniture du loyer, salaire, livret de famille et mari et femme.
Chambre individuelle 290 francs et visites directes famille autorisées, pas de « cousins ».
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 10/22 par JP Franssens.
Retrouvons cette formidable histoire des grands magasins que nous conte JP Franssens.
Ceux, qui en congés ou déplacement n'auraient pas tout lu, peuvent reprendre les articles précédents sur le blog. N'hésitez pas à laisser un commentaire en cas de souci, ou pour apprécier ces articles.
CD
Nous allons voir maintenant que certains grands magasins, suivant leurs moyens financiers et leurs ressources sont venus en aide à l'enfant et se sont impliqués au niveau des naissances et de la petite enfance.
Mais, comme pour le développement des Magasins au cours des 50 dernières années du XIXème siècle, il me faut vous présenter le contexte.
Jean-Damien Leveau nous écrit :
« Du point de vue des pertes en hommes par fait de guerre, la France comptabilisa plus d'un million deux cent mille morts. Ces pertes directes allaient de plus être renforcées par des pertes indirectes enregistrées au niveau des naissances.
Durant 4 années, les hommes aptes à se battre avaient été au front et n'avaient pas été en mesure d'accomplir ce que certains se plaisent à nommer : " Le devoir conjugal ". Il allait ainsi être constaté un très lourd déficit des naissances dans les immédiates années d'après-guerre : plus d'un million quatre cent mille.
Les Grands Magasins traversèrent des moments très difficiles mais participèrent à leur manière à l'effort de guerre. »
Baisse des chiffres d'affaires, des hommes employés, envoyés au front et pourtant, ils aidèrent par des mises à disposition de locaux en infirmerie, création d'ambulances....
Des années fastes vont suivre, insouciance et prospérité tout au moins jusqu'en 1936.
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