Constat alarmant sur la situation du BHV

5 Juin 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Constat alarmant sur la situation du BHV et peut-être un accord pour le rachat des murs.

Il est parfois difficile de concilier la réalité que nous observons au sein du BHV avec les messages relayés dans certains articles de presse, qui tendent à présenter une image optimiste de la situation de la société SGM. Malheureusement, notre quotidien témoigne d'une tout autre réalité.

Voici quelques images récentes , (Photos du 22 mai 2025) qui illustrent ce qu’était autrefois l’âme du BHV : le Bricolage.

Aujourd’hui, ce secteur emblématique est en perte de vitesse. Les ruptures nous laissent une impression de magasin en période de guerre.

À titre d’exemple, le seul fournisseur de papiers peints : "Au fil des Couleurs" a quitté le magasin après avoir dû licencier son personnel, faute de paiements reçus. Il attend encore le règlement de ses factures. Son dirigeant nous dira:

"le BHV ne paye pas ses fournisseurs, ce n'est pas une question de logiciel, j'ai intenté une assignation en référé pour non paiement au TC de Paris, fin juin 2025 . Cette situation malheureuse est due, aux multiples promesses de paiement avec échéancier, jamais respectées...

Les conséquences : licenciements de 3 salariés et clôture de la société."

Autre exemple significatif :

L’un des deux stands de peinture "Farrow & Ball" a cessé son activité dans des conditions similaires en ce 5 juin. Les clients sont désormais redirigés vers une autre adresse dans le quartier.

Le stand Farrow& Ball bâché, entouré de corde pour ne plus y accéder et l'information pour les clients !

Constat alarmant sur la situation du BHV

De nombreux fournisseurs quittent le BHV après plusieurs mois — parfois jusqu'à neuf — sans avoir été payés. Résultat : des rayons parfois vides à 30 %, voire 50 %. (Brico, Cadres et dessins, bagages etc.. Les rares rayons encore bien approvisionnés le doivent souvent à des réassorts encore livrés par les Galeries Lafayette.

On ne peut s’empêcher de penser à Monsieur Rueil, fondateur du BHV, qui, s’il voyait ce qu’il en est advenu, désapprouverait sûrement les décisions actuelles de la direction.

Nous voulons croire à un redressement, à un avenir meilleur. Chaque signe d'amélioration est accueilli avec espoir.

Un article de presse "La lettre.fr "vient de paraître le 4 juin.

Que dit l’article ? En voici un résumé.

Frédéric Merlin, président de la Société (SGM), a trouvé un accord avec les Galeries Lafayette pour racheter les murs du BHV qu’il exploite déjà depuis novembre 2023.

Cette acquisition, évaluée à 300 millions d’euros, serait été rendue possible grâce au soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations (via sa Banque des Territoires) et de trois banques, dont la Caisse d’Épargne. Une foncière serait créée pour l’occasion, majoritairement détenue par Merlin. Le financement sera réparti entre environ 140 millions en fonds propres et 160 millions en emprunts (revus à la baisse à la demande des banques).

Malgré des difficultés financières passées (notamment des retards de paiement), Merlin a rassuré ses partenaires en injectant 58 millions d’euros pour redresser le BHV. En 2024, le magasin a réalisé un bénéfice de 10 millions d’euros avant frais de siège, contre une perte de 15 millions en 2023, malgré un chiffre d’affaires en baisse de 8 % à 430 millions.

Mais lorsque la presse évoque des situations similaires, comme celle des Galeries Lafayette de Dijon, en justifiant les ruptures de stocks par de simples « renégociations de marques », cela prête à confusion, voire à désillusion. Cela soulève aussi de véritables questions sur la transparence de la communication autour de ces enseignes en difficulté.

En voici 2 extraits sur les GL de Dijon :

Dans le bien Public, on peut lire :

Marques qui vont et viennent, trous dans les rayons… Que se passe-t-il aux Galeries Lafayette ?

Cela fait plusieurs mois que les Galeries Lafayette semblent rencontrer des difficultés : entre des rayons peu fournis et des stands qui disparaissent avant de revenir, des vendeurs avancent que le magasin ne paierait plus les marques. Depuis quelques mois, il se passe quelque chose d’étrange aux Galeries Lafayette de Dijon, qui appartient au groupe Société des Grands Magasins (SGM, propriétaire de sept Galeries).

Actu.fr Dijon. Des rayons vides aux Galeries Lafayette : "Ils mettent la clé sous la porte ou quoi ?"

Les Galeries Lafayette de Dijon connaissent des difficultés avec certaines marques. Il ne serait pas question de problèmes financiers mais de renégociation avec les marques….

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°161 : 1998 -Partie 3

Lu pour vous dans la Presse : Le BHV en plein bazar financier

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Les federateurs du reseau Bazar

11/06/2025 14:46

Dominique Naud Quelle tristesse de voir ce grand magasin Parisien être en presque cessation de paiement après plus d’un siècle de gloire et au service des Parisien Agnes Perruchot Bogard Dommage pour le stand de papiers peints qui a fermés !! Où aller maintenant ? Sheila Mithalal Le rayon bricolage était super on trouvait vraiment tout. Titine Plantard Quelle tristesse on n a passé la moitié de notre vie Helene Martin Pruvot Trop triste de voir le sous-sol dans cet état c etait le pilier du B H V . En fin de compte plus personne n est capable de tenir les rênes que ce soit en politique ou notre BHV ! Dégoûté Gilles Bertrand J'ai fait ma carrière au rayon quincaillerie, fleuron du sous-sol , parmi d'autres rayons et quand je voit maintenant le rayon outillage j'imagine l'état du rayon quincaillerie. Nicole Virgule Kerzerho Quelle tristesse de voir tous les rayons casiment vide.Comment faire du chiffre avec du vide. Fini la splendeur des rayons bien achalandes qui faisaient plaisir à voir. Farida Merabet Catastrophique..!! Mais tout est calculé..!!

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Alain PERRIER

06/06/2025 19:10

Comme disait l'article du Canard Enchainé il y a quelques mois ça sent le sapin au BHV!Les déboires du BHV ne remontent pas à ces 2 dernières années et son repreneur la SGM.Les GL n'ont jamais été en capacité d'apporter du sang neuf dans la maison depuis leur entrée au capital du BHV.L'enseigne a été vidé de sa substance et de bon nombre de ses cadres d'expérience qui faisaient la force de la maison.On peut même penser qu'ils ont précipité la chute de cette enseigne emblématique du centre ville Parisien et de quelques magasins de Province, pour avoir assisté à la lente agonie de l'un d'entre eux en banlieue Lyonnaise il y a plus de 10 ans.Quand a Frédéric Merlin il a manifestement plus de talent pour la communication que pour diriger et mener à bien la reprise des murs du magasin. Rassurer ses créanciers,fournisseurs et salariés ne semblent pas dans ses priorités c'est un euphémisme. Sans doute aussi une volonté manifeste pour encourager les plus anciens de la maison à quitter le navire pour optimiser et cost-killer à tout rompre et faire table rase du passé.Pas sûre que le BHV se relève de ce triste épisode...ça semble très mal engagé cette affaire!

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Der Matheossian Alain

07/06/2025 16:30

Alain Perrier, analyse pertinente,. La culture de l achat d impulsion mode type GL ne pouvait faire bon ménage avec celle plus réfléchie qui caractérisait le BHV d avant principalement avec son offre orientée equipement de la maison. La culture de l offre et du service. l esprit "boite" bas6 sur l humain socles des fondamentaux de l enseigne ont été methodiquement démantelés.... Autre temps, autres moeurs, ne reste que le nom d une enseigne au territoire desormais indéterminé qui rejoindra un jour le musée des marques.

Der MATHEOSSIAN Alain

06/06/2025 13:11

Depuis 2000, l'immobilier s'est terriblement financiarisé, il s'agit souvent d'acheter pour revendre en profitant d'un phénomène de hausse naturelle des prix marché, surtout dans un quartier central comme c'est le cas ici. Les gens de la finance immobilière ne sont pas des commerçants de même profil que celui des distributeurs. L'exploitant actuel du fonds de commerce est en négociation d'achat du foncier. L'argent coûte plus cher depuis bientôt 2 ans . La baisse du volume des ventes quel qu'en soient les raisons (conjoncturelle, structurelle et/ou stratégique et dont la rentabilité finale ne permet finalement pas de financer le rachat des murs..),doublée d' une volonté probable des GL de ses débarrasser de l'enseigne rapidement, peut justifier une stratégie visant un achat final des murs... 'à la ramasse'. Après, il faut aussi savoir que le PLU bioclimatique de Paris cherche à redensifier la population sociale de la ville et que la destination du bâtiment principal au sens de l'art 151-27 du Code de l'Urbanisme pourrait évoluer...

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Léault

06/06/2025 06:58

Qu'elle tristesse de voir les rayons vides. Moi qui étais toujours émerveillé dans les rayons.... Nos collègues en place doivent souffrir... les pauvres. Merci de nous tenir informé. Merci pour ton travail Et bonne journée à toutes et tous

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rippe

06/06/2025 08:03

La plus grande désolation Tristesse pour nos collègues Rentrée en 1967/ 68 cap vendeuse stage au BHV fière d y travailler jusqu' a la retraite Le bateau est il en train de couler ou fera t il surface Bon courage à tous Bonne journée Jocelyne