2012 10 12 Grands magasins: BHV va changer de nom et monter en gamme
The Huffington Post un journal d'information américain publié exclusivement sur internet et lancé en mai 2005
Le HuffPost | Publication: 12/10/2012 10:41 CEST Mis à jour: 12/10/2012 10:55 CEST
GRANDS MAGASINS - Le BHV tel qu'on le connait pourrait bien vivre ses dernières heures. D'après une information parue dans L'Express et confirmée au Figaro, le Bazar de l'Hôtel de Ville souhaiterait en effet changer de nom et se donner une image plus haut-de-gamme afin d'attirer les clients fortunés et les touristes.
Dévoilé début 2013, le nouveau magasin, dont le nom est tenu secret, va tenter de se débarrasser de son image populaire. Après les rayons de CD et DVD, ceux de l'ameublement pourraient être amenés à disparaître. Le célèbre rayon bricolage, situé au sous-sol du magasin, devrait même être impacté par ce lifting.
Filiale des Galeries Lafayette, le magasin a entamé ce changement d'identité dans un but avant tout économique. Sur les huit dernières années, 14 des BHV en province et en région parisienne ont dû fermer boutique. Seuls quatre magasins, dont le vaisseau amiral situé rue de Rivoli à Paris, ont réussi à survivre. Pour le moment.
Petite histoire du BHV
1855 - Xavier Ruel, quincaillier entreprenant, créé le BHV et l'installe dans le quartier de l'Hôtel de Ville à Paris.
1901 - Le Bazar commence à vendre des articles de mode mais reste fidèle à ses aspirations populaires.
1926 - Le magasin se diversifie et se tourne vers l'ameublement et le confort de la maison.
1979 - Ouverture de magasins spécialisés dans le bricolage et la décoration à Strasbourg et à Lyon.
Années 90 - De grands travaux de restructurations sont entrepris: la façade est rénovée, les vitrines extérieures sont ouvertes, des escalators modernes sont installés.
Années 2000 - De nombreux rayons sont aménagés, dont le sous-sol qui au fil du temps est devenu le temple du bricolage et le cœur du BHV. Apparaissent aussi un nouvel espace Luminaire, un nouvel Espace Femme et le BHV Homme.
Le BHV veut en finir avec le Grand Bazar
Au moment où nous allons reprendre quelques articles sur « Mémoires du BHV », l’Express de cette semaine annonçait une possibilité de changement de nom pour le BHV.
Décidemment « Bazar » ne convient pas aux GL.
Pourtant si vous appelez le standard du BHV aujourd’hui…. Vous entendez « c’est cela l’Esprit Bazar… » Une campagne de rajeunissement de JLS que l’on croyait achevée et qui subsiste encore…Le figaro reprend ce sujet que je vous laisse découvrir après ces dernières informations.
Si les modifications importantes se préparent au BHV au
1er étage pour y créer un rayon chaussures, de 700m², certains se souviendront que c’est un retour aux sources….
A l’origine du BHV, comme dans les années 1967-1971, on pouvait acheter des chaussures.Bata avait été implanté au 1er étage du BHV Rivoli, comme au BHV Flandre.
Mais ce sera un rayon beaucoup plus plus développé car l’offre couvrira 5 secteurs avec 40 marques et 2400 modèles.
Créatif : (Free Lance, Repetto…)
Quotidien (Minelli, Jonak)
Contemporain classique (JB Martin, Géox)
Détente & Loisirs (Pataugas, Palladium)
Glamour (Cosmo, Guess)
Article Publié dans le Figaro du 11 octobre par Anne Laure Filhol et Aude Seres
Le magasin va changer de nom en 2013 et veut gommer son image populaire.
Le BHV sans rayon bricolage, ce serait comme un jour sans pain, comme Paris sans la tour Eiffel, comme Bonnie sans Clyde… Bref, inimaginable pour les milliers de Parisiens et touristes qui arpentent chaque année les rayons de cette vénérable et indéboulonnable institution créée en 1855 par le quincaillier Xavier Ruel. Et pourtant. C'est ce que certains redoutent, au regard des projets de transformations du magasin de la rue de Rivoli, filiale des Galeries Lafayette.
Au siège du BHV, on confirme l'information parue dans L'Express d'un changement d'identité et de nom, qui seront dévoilés début 2013. Les travaux ont déjà commencé, notamment au premier étage, en vue de l'ouverture le 25 octobre d'un nouveau et vaste rayon de chaussures où seront présentes 20 marques. Le chantier de rénovation devrait s'intensifier cet automne pour durer jusqu'en 2014, indiquent des pancartes dans ce magasin.
Le Grand Bazar, Marais Paris Store? Si rien ne filtre concernant le nouveau nom de l'enseigne, les langues se délient chez les salariés sur la transformation du magasin. On évoque une montée en gamme et un grand magasin pour «bobos».
«Le BHV, c'est le bricolage et on veut en faire un magasin pour bobos qui vendra du textile et des chaussures», souffle l'une des caissières du magasin, syndicaliste SUD, qui dénonce le manque de concertation de la part de la direction.
Certes, il y a longtemps que le concept de comptoirs à prix fixe prôné par le fondateur au XIXe siècle a fait long feu. Mais les clients eux-mêmes redoutent que le magasin perde son âme. Même si l'enseigne s'en défend.
Faute de projet global, les salariés se contentent donc, comme les clients, d'observer le bal des changements de rayon. «On nous a indiqué que les rayons meubles et meubles de salle de bains seraient supprimés», lance un salarié. Au lieu d'un étage, la mode féminine en occupera deux, au détriment des CD et DVD - qui ont déjà disparu - et de la papeterie, exilée dans les étages supérieurs. Le fameux rayon bricolage (lire ci-dessous)? «Il va être touché aussi», lance une vendeuse.
Une chose est sûre: sous le terme évoqué de «changement d'identité», il faut comprendre montée en gamme - et probablement en prix - pour faire de ce grand magasin populaire de la rive droite un nouveau temple de la consommation haut de gamme dédié aux bobos et autres touristes, qui se ruent déjà dans les magasins du boulevard Haussmann. «Plus qu'un simple coup de pinceau, c'est un véritable renouveau, peut-on lire dans le magasin BHV. Ambiance, marques, produits, services: tout est repensé.»
Situé au cœur du Marais, le BHV avait déjà entamé un virage «bobo» il y a déjà sept ans en lançant la Niche, une boutique dédiée à tout l'équipement pour les chiens et les chats, vêtements fashion pour nos amis à quatre pattes compris.
Reste que les impératifs économiques sont bien au centre de ce bouleversement. Car aujourd'hui le magasin historique et vaisseau amiral du BHV au cœur de la capitale reste l'un des quatre derniers survivants, après une vague de fermetures. En huit ans, quatorze BHV ont baissé le rideau en province et en région parisienne. Si une syndicaliste parle de «suicide» en évoquant la transformation du magasin, pour la direction, cette rénovation semble une question de survie.
Les Parisiens seront sympas de nous envoyer quelques photos lors de l'ouverture. Autre article dans la rubrique à gauche : Lu dans la Presse ou cliquer.
2012 09 17 Les Galeries Lafayette veulent revendre Laser à BNP Paribas
Le FIGARO Par Bertille
Bayart, Ivan Letessier
Publié le 19/09/2012
La chaîne de grands magasins a annoncé sa décision d'exercer son option de vente sur sa participation de 50% au capital de leur filiale commune de crédit, Laser Cofinoga.
Le crédit à la consommation n'est plus la poule aux œufs d'or qu'il était avant la crise financière. Pour les enseignes de distribution comme pour les banques, l'intérêt stratégique des sociétés spécialisées dans ce métier, aussi malmené par la pression réglementaire qui a bridé le crédit revolving, a énormément diminué.
Dans ce contexte, la négociation engagée entre les Galeries Lafayette et BNP Paribas s'annonce serrée. Le propriétaire de la chaîne de grands magasins a annoncé mercredi sa décision d'exercer son option de vente sur sa participation de 50% au capital de leur filiale commune de crédit, Laser Cofinoga. Une possibilité ouverte par le contrat conclu en 2005 entre les deux groupes. BNP Paribas va donc devoir racheter cette participation et devenir seul actionnaire de Laser. Les deux parties doivent s'entendre sur un prix, calculé sur la base d'une analyse multicritères. Un exercice difficile, alors que la société a enregistré en 2011 une perte de 174 millions d'euros et a lancé un plan de suppression de 433 postes.
Les Galeries Lafayette entendent poursuivre sur «le très long terme» leur partenariat avec Laser, et donc BNP Paribas, qui avait permis en 2005 à la famille Moulin de rester à la barre du groupe malgré le divorce avec la famille Meyer et la tentative de raid du Crédit Mutuel.
Quelques mois après leur bras de fer avec Casino sur la valorisation de leur participation dans Monoprix, les Galeries Lafayette entament une nouvelle bataille d'experts.
Merci à Martine P. de nous avoir signalé cet article
Antoine Eminian : La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…
Notre sympathique critique littéraire Antoine
vient nous parler du livre de la rentrée dont le titre est interminable :
"La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…" de :Rachel Joyce :
Je vous laisse découvrir:
Rachel Joyce qui vit en Angleterre a été durant plus de vingt ans scénariste et comédienne avant d’écrire ce premier roman qui vient de paraître. Je ne sais pas si La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi… est le titre de roman le plus long de l’histoire de la littérature mais en tout cas il y entre par la grande porte, celle du talent.
Harold Fry reçoit une lettre
bouleversante de Queenie Hennessy, une ancienne collègue de bureau, lui apprenant qu’elle est en phase terminale d’un cancer. Pendant que sa femme vaque au ménage, Harold écrit aussitôt un petit
mot de réconfort et sort pour poster son courrier. Il ne reviendra pas chez lui, poussé par un élan irrésistible autant qu’irréfléchi, il part à pied rejoindre Queenie, du Sud de l’Angleterre à
la frontière Ecossaise, 87 jours de marche pour 1000 kilomètres de distance, persuadé qu’elle aura la force de rester en vie jusqu’à son arrivée.
Pourtant Harold est loin d’être un aventurier, âgé de 65 ans et à la retraite aujourd’hui, il était casanier, menant une vie insipide. Un employé effacé voire inexistant. Sa vie de couple avec Maureen n’est plus qu’une histoire ancienne, après 47 ans de mariage ils ne se parlent plus et leur fils David ne vient plus les voir. Comment un personnage aussi falot peut-il se lancer dans une telle entreprise aussi contradictoire avec son caractère et la manière dont il a toujours vécu, c’est ce que Rachel Joyce réussit à nous faire comprendre et accepter.
Ce long voyage sera une catharsis non seulement pour Harold mais aussi pour Maureen. La marche est un exercice physique qui tend à libérer l’esprit et Harold va en faire l’expérience. Les souvenirs vont remonter des zones sombres de son esprit où ils étaient enfouis et oubliés. Chaque page va nous révéler un petit bout de la vie du modeste héros, chaque chapitre nous en dit un peu plus sur un passé qui s’avère plus troublant au fil de la lecture.
De son côté Maureen, abasourdie par la décision d’Harold et se retrouvant seule à la maison, prend conscience de ce qu’était devenue leur vie et elle aussi, à coup de souvenirs et de remords va tenter de recoller les morceaux du puzzle d’une vie où ils vécurent heureux jadis. Un couple en lambeaux, deux êtres qui n’ont même plus les mots pour se comprendre.
Tout est absolument remarquable dans cet ouvrage, chaque page est un plaisir de lecture car Harold durant son pèlerinage expiatoire va rencontrer des gens qui tous ont une histoire ordinaire mais émouvante ou bien un geste amical pour ce pauvre vieux vagabond. La construction du roman est magnifiquement aboutie, au fur et à mesure que l’on avance aux côtés d’Harold, parfois les larmes aux yeux, c’est son passé qu’on voit se reconstruire et l’épilogue nous livre la fresque dans sa totalité pour révéler la vérité totale sur Harold et Maureen et Queenie.
Je pense que vous avez compris qu’il s’agit d’un superbe roman fait de gens ordinaires, d’amour et de mort, une leçon de vie magistrale qui fera un merveilleux film dans la veine de celui de David Lynch, Une Histoire vraie (1999) où un vieil homme de 73 ans en mauvaise santé se lançait dans une expédition sur sa tondeuse autoportée pour retrouver son frère qui venait d’avoir eu une attaque.
« - Pour quelle raison Queenie a-t-elle disparu ? – Je l’ignore. Des bruits ont couru. Mais c’était une période difficile pour Harold et moi. Il ne m’a jamais rien dit et je n’ai rien demandé. Nous sommes ainsi, Rex. Aujourd’hui, tout le monde déballe ses secrets les plus intimes. Quand je lis les magazines people chez le médecin, j’en ai le vertige. Mais pour nous, c’était différent. Une fois, nous nous sommes dit beaucoup de choses. Des choses que nous n’aurions pas dû dire. Au sujet de la disparition de Queenie, je n’avais pas envie de savoir. »
Rachel Joyce La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi… Editions XO
Ce livre dont le titre anglais « The Unlikely Pilgrimage » paru en septembre 2012, fut sélectionné dans la 1ére liste
des 12 livres sur 145 titres de la Fondation anglaise du "Man Booker Prize."
Il ne passera pas le cap des 6 dernières pour la sélection du 16 octobre 2012. Dommage, quel talent ! Quelle émotion ! Merci Antoine de nous inviter à lire ce livre qui vient de paraître. Je crois qu'il va plaire!
Secret d’histoire à Saint Cast par Guy Laënnec
C’est avec du retard que je viens vous livrer une histoire et non une légende Bretonne, racontée par Guy qui garde toujours une activité au patrimoine de Saint Cast le Guido.
A côté de la station balnéaire et du port de St Cast le Guildo : Matignon !
Un ancêtre du Prince Albert Grimaldi était originaire de Matignon, et entre les Grimaldi et les Matignon existe une grande histoire.....
En effet, l'un des ancêtres d'Albert II, le sire de Goyon-Matignon épousa, en 1715, une Grimaldi.
Le prince Albert II porte d'ailleurs toujours le titre de Sire de Matignon.
Le 5 juillet dernier St Cast le Guildo a accueilli avec liesse le Prince de Monaco.
« Je suis demeuré très proche de vous et je suis fier d'appartenir à la descendance des sieurs de Matignon» a-t-il déclaré.
La petite histoire:
C’est vers 1710 que le prince Antoine Ier de Monaco, n’ayant pas eu de fils légitime, décide alors de marier de sa fille aînée, princesse héréditaire, en faisant appliquer la clause prévue au testament des ancêtres des Grimaldi :
Le futur mari doit abandonner son nom et ses armes pour adopter ceux des Grimaldi.
L’héritier des sires de Matignon : Jacques-François-Léonor, est donc choisi et
Le mariage avec Louise-Hippolyte Grimaldi est célébré le 20 octobre 1715.
À cette occasion, le roi Louis XIV consent à lui transférer le duché-Pairie de Valentinois appartenant aux princes de Monaco.
Jacques accède alors à la haute dignité de Paire de France.
Il hérite de la seigneurie de Matignon en 1725 et achète la seigneurie de Beaucorps –Saint- Cast
Plus tard les Grimaldi revendront les seigneuries de Matignon et de Beaucorps – Saint-Cast, mais ils conserveront le titre de « Sire de Matignon» toujours porté par le Prince Albert II de Monaco.
Dernier fils de Jacques et de Louise-Hippolyte Grimaldi, Charles-Maurice, né à Paris le 14 mai 1727, est admis à l’Ordre de Malte, sur dispense du pape Benoit XIII, à l’âge de deux mois. Il reçoit le titre de chevalier de Monaco.
Il fait ses études au collège Louis-le-Grand et habite la plupart du temps à Paris à l’hôtel de Matignon, où résident ses parents.
À la fin de 1731, le duc de Valentinois devient Prince souverain de Monaco sous le nom de Jacques Ier.
Il abdiquera en 1 733 en faveur de son fils aîné, Honoré III, ancêtre du Prince actuel Albert II de Monaco.
Ne cherchez plus !
Vous ne trouverez plus le château de Saint Cast, car pendant la Révolution, le château, confisqué à la duchesse de Montmorency, dernière héritière sert de casernement pour la troupe chargée de surveiller la côte. Pour se chauffer les soldats coupent d’abord les arbres du parc puis tout ce qui permet de se chauffer.
Le Château en ruine abandonné est rasé au début du XXe.
Pour plus de détails, n'hésitez pas à contacter, Guy Laënnec ou
l'ASSOCIATION « PATRIMOINE de ST-CAST- LE GUILDO »
Siège social : Hôtel de Ville,
1 rue de la Colonne
22 380 Saint-Cast-Le Guildo
patrimoinestcastleguildo@gmail.com
Merci Guy pour cette histoire que nous ne connaissions pas, et bravo pour le dynamisme breton!
Visite du Journal Sud-Ouest
Voici un article qui intéressera jeunes et moins jeunes et qui pourra être partagé avec les enfants.
Que l'imprimerie a bien changé! Je garde le souvenir de France-Soir, rue Réaumur à Paris, en 1968 : une odeur d’encre et de papier et un bruit infernal quand tournaient les rotatives.
Les hommes ajustaient les lettres enplomb pour l’impression du journal.
Les années ont passé, l’informatique est arrivée et a tout bouleversé. Nos reporters sont partis avec des moyens plus sophistiqués pour filmer dans tous les pays.
Nous avons visité l’imprimerie de Sud-Ouest à 22h30. Quelque part, j’ai eu un sentiment de frustration de ne pas avoir vu l’amont, le matin : Lorsque la rédaction décide de la priorité des sujets…..l’excitation ou le calme qui y règne et le montage des pages sur les immenses écrans.
Ceci-dit, avez-vous pensé un seul instant en lisant votre quotidien du matin, livré ou acheté avant de prendre les transports, à ces travailleurs de l’ombre qui vous ont permis ce plaisir.
Les Chiffres du groupe Sud-Ouest
CA : 167,2 Millions d'euros en 2011
L’effectif y est de 1016 salariés dont 298 journalistes & 1100 correspondants
32 agences et bureaux (dont un à Paris)
289 000 exemplaires vendus chaque jour
1.083.000 lecteurs papier et Internet (Audipresse one 2011)
4000 points de vente & 115 000 exemplaires livrés à domicile.
Un peu d’Histoire : Sud-ouest a succédé à la « Petite Gironde »interdit de publication à la Libération, quotidien fondé en 1872 qui sortit jusqu’à 200 000 exemplaires.
Son créateur Jacques Lemoine diffusera le 1er numéro à + de 75000 exemplaires le 29 août 1944.
Troisième quotidien régional français après Ouest-France et la Voix du Nord. On compte : 21 éditions différentes, 8 départements et 3 régions
Une idée d’avant-garde en 1949, Sud-Ouest Dimanche sera créé.
En 1966 :Henri Amouroux, le célèbre journaliste et historien, membre de l’Institut de France monte les échelons pour devenir rédacteur en chef, puis Directeur général de 1968 à 1974 où il passera la main pour reprendre France-soir.
En 1978 , on passe à un nouveau système de rotatives, et on abandonne peu à peu la composition au plomb .
1985 le journal passe à la quadrichromie.
1996 : la mise en page de Sud- Ouest est informatisée.
1998 : Première parution du supplément Femina vendu avec Sud-Ouest-Dimanche et TV Hebdo.
Le lieu : Imprimerie du journal Sud Ouest
Situé à côté du futur pont BA-BA (Surnom de BAcalan-BAstide) se dresse le bâtiment Sud-ouest. Facile à repérer à côté des Grands Moulins de Paris.
Il est 22 h. Des voitures arrivent sur le parking. Les employés « magiciens » de ce journal commence leur journée pour lancer l’impression de plus de 300 000 exemplaires.
Un petit film nous est proposé avant la mise en route des machines.
L’entrepôt :
Les bobines de de papier sont stockées dans l’entrepôt, une partie est stockée pour la SNPP. Un stock de 4 millions d’euros de papier est là présent.
53 tonnes de papier (36 bobines de 1, 5 t environ) et 700 kg d’encre sont nécessaires pour l’édition de cette nuit.
Des robots autonomes téléguidés par des bornes lasers déplaceront les bobines en premier lieu dans un autre lieu de stockage où l’on préparera le papier, en retirant l’emballage et en le stockant pendant 3 jours à 21° et 70 % d’hygrométrie. Puis ces mêmes robots LGV toujours programmés achemineront le papier aux 3 dérouleurs des rotatives.
Organisation de l’impression
Les pages numériques sont envoyées du centre de Rédaction pour être gravées au laser sur des plaques aluminium. Nous passons à l’impression Offset : (de l’anglais To Set off : « Reporter » qui permet d’imprimer sur la surface plane, rendue sensible à l’encre et non à l’eau.)
La zone imprimée et photos de la plaque d’alu est recouverte de sels
d’argent qui attire l’encre et repousse l’eau et inversement pour les zones blanches.
Les plaques seront fixées sur les rotatives : gigantesques imprimantes.
Pour les articles en quadrichromie, il faudra 4 plaques afin d’en avoir une par passage de couleur d’encre.
La plaque est mouillée à l’eau puis encrée, l’encre est ensuite transférée 2 fois de la plaque sur le rouleau en matière souple : le blanchet, puis du blanchet sur le papier.
Ces 1700 plaques créées chaque nuit, ne serviront qu’une seule fois et seront revendues pour recyclage.
Les hommes surveillent, ajustent les rotatives et règlent sur leurs écrans l’arrivée d’encre et d’eau stockés dans des grands containers (Noir, cyan, jaune, magenta) et envoyés dans des tuyaux, sur les plaques.
Il est 23h15. Le coup d’envoi des rotatives est donné.
Les rotatives se mettent en route, crachant d’abord les premiers journaux tout-blancs qui tomberont dans un bac pour recyclage, et enfin les journaux imprimés et pliés.
A la vitesse de 35 à 42km/heure se déroule l’édition des journaux, pendus à une chaîne à pinces, ils sèchent et sont pliés.
Vous les voyez passer au-dessus de votre tête.
Expéditions
Une partie de ces journaux sera emballée, étiquetée pour être livrée chez le lecteur abonné dès 6 h du matin. Les autres seront préparés et emballés pour être livrés dans les points de vente Presse dépositaires de Sud-Ouest.
Bien sûr l’informatique d’aujourd’hui permet d’objectiver ce travail en préparant les adresses.
La sélection des journaux se fera automatiquement sur les tapis roulants en direction de chaque région afin d’être chargés dans les camions.
Les régions les plus éloignées, seront éditées en premier : telle la Charente ; Environ 15 minutes séparent chaque édition. Direction : Service Expédition, où 30 camions partent vers les 32 points d’éclatement.
Le premier camion démarre, la nuit est tombée!
Soirée intéressante, n’hésitez pas à vous renseigner pour avoir le privilège de découvrir l’impression d’un journal et pour ceux de l'Aquitaine... N'hésitez pas à vous inscrire à Sud-Ouest!
Pour le plaisir : Vous souvenez-vous des différents logos de Sud-Ouest!
1944
1946
1955
1963
1967
1969
1970
1981
1985
1986
2012
Tous mes remerciements au service communication "Sud-Ouest " et la souriante jeune fille Léa qui nous a guidés lors de cette visite.
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie : par Antoine Eminian
Notre ami Antoine, notre littéraire avec un style toujours apprécié semble envoûté par un certain charme.....
C’est au Pays d’Aunis en Charente-Maritime et plus particulièrement à Surgères que j’ai passé une semaine fort agréable. La petite ville n’a pas un charme particulièrement remarquable, mais elle représente plutôt bien pour moi, le terme « provincial ». Et je l’écris comme un compliment. Vacancier pour quelques jours je me garderai bien de porter un jugement catégorique, mais j’y ai ressenti un calme et une douceur de vivre enviable. Les vents marins venant de l’Atlantique tout proche ne doivent pas être étrangers à ce climat général agréable.
Je ne sais pas si aux alentours de 1578 les conditions de vie y étaient aussi douces mais en tout cas il en est un, Ronsard pour ne pas le citer, qui prisa certainement l’endroit puisqu’il y rencontra Hélène de Fonsèque (1546-1618) qui deviendra sa muse et l’inspirera pour l’écriture de nombreux poèmes. Et puisque nous sommes encore en été, revenons sur cette histoire d’amour…
La reine Catherine de Médicis serait à l’origine de la rencontre entre le poète et la belle Hélène. Pierre de Ronsard (1524-1585) est alors quinquagénaire, assombri par le déclin physique et l’amoindrissement de son prestige quand il fait la connaissance d’Hélène, figure en vue de la cour royale où elle faisait partie des filles d’honneur de la reine.
Le « prince des poètes et poète des princes » s'éprend de cette séduisante jeune femme et en fait sa muse. Durant sept longues années il lui voue une véritable passion et lui consacre une œuvre importante. Inconsolable de la perte de son fiancé tué durant la troisième guerre de religion, jamais Hélène ne répondra à cet amour.
On pourrait imaginer qu’instruit par Pétrarque, « La loi d’amour est dure, mais tout injuste qu’elle soit, il faut néanmoins la subir », notre poète se soit évité des souffrances mais Ronsard n’était qu’un homme comme vous et moi.
L’amoureux éconduit dédiera à la belle ses Sonnets pour Hélène. L’un de ses plus fameux débute ainsi
« Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Assise au coin du feu, dévidant et filant
Direz chantant mes vers en vous émerveillant
Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle..."
L’amant s’avoue vaincu, n’ayant pu trouver le cœur de son adorée, il tente une ultime manœuvre, il s’adresse à sa raison non sans laisser passer une pique vacharde pour lui rappeler qu’un jour, elle sera moins belle car devenue âgée.
« Vous serez au foyer une vieille accroupie
Regrettant mon amour et votre fier dédain
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. »
Du décor de ces amours inaboutis, il ne reste de nos jours à Surgères que l’église romane Notre-Dame, située dans l’enceinte du château médiéval disparu.
Ancienne propriété de La Rochefoucauld (XVIIe) il a hébergé Louis XIII et Richelieu. L’enceinte date du XVIe siècle et s’étend sur 600 mètres, ponctuée d’une vingtaine de tours ; à l’intérieur, des bâtiments seigneuriaux du XVIIIe construits avec les pierres des anciens édifices.
Antoine, nous te remercions pour d'un simple changement d'air et d'horizon, nous amener à cette réflexion, toujours décrite avec beaucoup de talent.....
La chapelle Saintete Blanche à St Cast le Guildo par Guy Laennec
Décidemment ces bretons sont bien dynamiques!.....
Une rencontre est organisée en ce début de mois par Jean-Claude et Nicole et notre ambassadrice Grand-Ouest : Maddy, avec les membres disponibles....
Nous avons eu plaisir à lire les écrits de Jean de Nerville sur le Menhir de Brignogan et maintenant c'est notre ami Guy qui prend la plume....
Tout le monde connait les plages de Saint- Cast Le Guildo, son centre touristique, ses loisirs sportifs, nautiques et culturels, mais nous aimerions que l’ensemble des gens qui aiment Saint-Cast Le Guildo visitent le quartier de l’Isle qui est une petite merveille! En tous cas au détour des ruelles et venelles vous arrivez à la « Chapelle Sainte Blanche ».
Hiver 2005/2006
La chapelle Sainte Blanche située à l’Isle, a été édifiée sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire qui était desservi par les moines de Saint-Jacut.
Ste Blanche avant reconstruction 1920 Printemps 2006
Le chanoine Ribault, recteur de Saint-Cast (1915), rapportait qu’au début du siècle, des colonnes de pierres ainsi qu’un chapiteau sculpté gisaient à terre sur l’emplacement de l’ancienne Chapelle Sainte Blanche. De tels vestiges pourraient venir d’un monastère antique ou d’un temple romain ?
- Historique
En 1870, il existe encore quelques ruines de l’ancienne chapelle comprenant un pan de mur abritant une niche.
En 1915 un nouveau recteur est nommé à Saint-Cast : l’abbé François Ribault, le bâtiment lui est remis le 1er Décembre 1918
Le Culte du lieu est confirmé par le clergé.
Le 25 Décembre1918, le conseil municipal autorise la reconstruction de la chapelle.
En 1920, on entreprend la reconstruction de la chapelle grâce à une collecte faite auprès de la population.
Lors des fondations, on trouve des sépultures très anciennes creusées dans le roc, d’une profondeur de 60cm. Elles renferment des squelettes d’hommes de grandes tailles, têtes orientées à l’ouest. Ni bijoux, ni objets ne permettent de préciser l’époque à laquelle vivaient ces hommes. Une commission archéologique les examine et déclare que ces sépultures pourraient être du 6ème siècle avant J.C voir plus anciennes : l’âge du bronze ? (Il existe actuellement une pierre tombale à l’entrée)
- Anecdote
Les mères de famille venaient de loin en pèlerinage sur le lieu de l’ancienne chapelle, pour prier Sainte Blanche afin de soulager une sorte d’eczéma et de veiller sur les familles de marins inquiètes au moment des tempêtes.
- Légende (et encore une!)
En septembre 1758 (bataille de Saint -Cast le 11 Septembre) après avoir incendié la chapelle, les Anglais, auraient jeté à la mer la statue de Sainte Blanche .La sainte aurait regagné le rivage laissant un sillage ressemblant à une longue traînée blanche :
C’est le chemin de Sainte Blanche !
Description de la Chapelle Sainte Blanche en photos
Ste Blanche au dessus du Maître Autel
La vierge Le Confessionnal
La Tribune
Le Bateau Le Bénitier
Boiserie du Choeur Vu du haut de la Tribune
Aujourd’hui, la chapelle Sainte Blanche est ouverte toute l’année,
grâce à des bénévoles, de 9h00 à
19h00. Quelques messes sont
célébrées à certaines périodes de l’année, ainsi que des concerts organisés par l’Office du Tourisme de Saint Cast Le Guildo.
St Pierre 18ème
Guy Laënnec, membre de la Commission Consultative du Patrimoine.
- Bibliographie
www. Villard Saint- Cast, www. Le Korrigan, www. Infos Bretagne
www. Archives Départementales des Cotes d’Armor
Certaines photos ont été prises par un membre de la Commission Consultatif du Patrimoine
Merci, Guy de venir nous faire découvrir cette merveilleuse région où tu habites.
Visiter Paris, quartiers insolites, expos à la Pinacothèque ou à Jacquemard André
Découvrir Paris, avec notre guide Didier Bouchard, en semaine, ou aussi le samedi et le dimanche, voici donc le cinquième programme.
Prenez le temps de lire ce programme exceptionnel : De belles expos : Van Gogh, Canaletto…avec les explications qui s’imposent. Visiter la chocolaterie Menier !....en Seine et Marne.
Parisiens ou Provinciaux… Vite à vos agendas ! Merci à Didier Bouchard.
Conférences Didier bouchard
Conférencier national, diplômé de l’institut
D’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D,
8, rue cannebière 75012 paris.
Tel: 01.43.07.09.69.
Samedi 1er septembre
15h : Le village des Batignolles et la cite des fleurs : sur les pas de Mallarmé, Zola, Manet, Sisley et Bazille.
RDV : metro Rome. 2h. 10€
Dimanche 2 septembre
14h30 l’abbaye royale du Val de Grâce, chef-d’œuvre baroque.
Bâtiments 17e : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du st sacrement et église conventuelle.
RDV. 1 pl. Alphonse Laveran. 10€+entrée. Carte d’identité.
Lundi 3 septembre
15h Neuilly : du jardin de la folie Saint-James aux salons de l’hôtel Arturo Lopez. (visite intérieure de l’hôtel Arturo Lopez).
RDV devant le 32 av de Madrid. 10€. Nombre limité. (inscription : 0143070969)
Vendredi 7 septembre
14h30 les
souterrains des thermes romains de Cluny spécialement ouverts, et la salle froide voutée, puis les arènes de Lutèce.
RDV sortie du métro Cluny-la Sorbonne, côté jardin.
10€+entrée (nombre limité)
Samedi 8 septembre
15h Folies Art-nouveau du quartier du gros-caillou, et hôtels fin de siècle autour du Champ de mars.
(Au fil des immeubles art-nouveau de Jules Lavirotte, puis des hôtels Worth, Marlborough, de ligne et Sturdza : évocation de Paul Morand).
RDV. angle de la rue saint-Dominique et de la rue Sédillot. 10€
Dimanche 9 septembre
15h : Le pavillon de la duchesse d’Orléans et ses fresques, le village de Charonne et les villas de « la campagne a paris ».
RDV angle rue des Balkans et rue de Bagnolet. 10€+entrée
Lundi 10 septembre
15h parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu)
RDV. 46 rue Saint-Jacques.10€+entrée.sur inscr. Au 0143070969
Mardi 18 septembre
15h15 : Exposition Canaletto-Guardi au musée Jacquemart-André.
20 personnes maximum.
RDV au 158, boulevard Haussmann. 10€+entrée.
Sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Lundi 1er octobre
14h après-midi a
Sceaux: pavillon de l'aurore (coupole de le brun), orangerie de Mansart, parc de Le Notre, château et collections du musée d'Ile de France.. RDV à l’entrée du château. 15€+entrée.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Mercredi 10 octobre
14h
château de Rambouillet, laiterie de la reine et chaumière des coquillages.
RDV à l'entrée du château. 15€+entrée.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement.
(Quelques places disponibles en autocar au départ de Paris :se renseigner.)
Mardi 23 octobre
14h exposition Van Gogh et le japonisme a la pinacothèque de paris.
(20 pers. Max. Sur inscr. Au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement)
10€+entrée.
RDV : 8 rue vignon
Van Gogh peintre des couleurs et du mouvement fut influencé par les maîtres de l’ukiyo-t « image du monde flottant ») : mouvement artistique japonais comprenant les estampes. L’exposition Van Gogh et le Japonisme de la Pinacothèque présente une quarantaine d’œuvres posant clairement l’importance que revêtira le Japonisme pour les impressionnistes. Cette exposition, présentée simultanément à celle d'Horoshige permettra aux visiteurs de découvrir par eux-mêmes cette proximité-confrontation.
Vendredi 26 octobre
15h les salons de l'hôtel de Ganay: un palais de la belle époque près des Champs Elysées.
. (tel pour confirmation au 0143070969).
RDV. Angle av. Georges v et rue de la Trémoïlle. 10€
Lundi 29 octobre
15h : parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu).
RDV 46 rue Saint-Jacques
10€+entrée.sur inscr. Au 0143070969
Jeudi 1er novembre
Du 19 septembre 2012 au 10 février 2013, au Musée Maillol : Canaletto (1697-1768) est le plus célèbre des Vedutisti vénitiens du XVIIIe siècle. Le musée Maillol rend hommage à Venise avec, pour la première fois, une exposition exclusivement consacrée aux œuvres vénitiennes, de Canaletto, qui possèdent ce charme bien italien .Toujours d’actualités, retrouvez Canaletto et sa peinture qui capte la lumière et dont l’interprétation donnera naissance à un art qui conquerra l’Europe : les « védute » : peinture, vue très détaillée d’un panorama.
14h30 exposition Canaletto à Venise au musée Maillol.
(20 pers. Maximum, sur inscr. Au 0143070969 confirmée par l'envoi du règlement.)
10€+entrée.
RDV .62 rue de grenelle
Avant-programme novembre 2012
Vendredi 2 novembre
10h45 exposition Canaletto-Guardi au musée Jacquemart-André.
14 SEPTEMBRE 2012 - 14 JANVIER 2013
Le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à la veduta, dont Canaletto et Guardi sont les artistes les plus connus et les plus brillants, très complémentaire à l’expo du musée Maillol
Le Musée Jacquemart-André présente également des « caprices » : de remarquables scènes d’une Venise imaginaire, peintes par Canaletto, Guardi et Bellotto. Certaines de ces toiles n’ont encore jamais été exposées.
20 personnes au maximum.
RDV 158 boul Haussmann. 10€+entrée.
Sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 3 novembre
10h30 les Salons du Palais Royal au sein du conseil d'Etat. (Quelques places, sur inscr. Au 0143070969.
Confirmée par l'envoi du règlement : 13€, entrée comprise)
Carte d'identité.
RDV : 1 pl. Du Palais-Royal.
Mercredi 7 novembre
11h15 exposition Canaletto-Guardi, et collections permanentes du musée Jacquemart-Andre.
Quelques places sur inscr. Au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement.
RDV : 158 boul. Haussmann.11€+entrée. Durée 2h.
Dimanche 11 novembre
10h escalier d'onyx, baignoire d'argent: les salons de l'hôtel Paiva.
RDV 25 av des Champs Elysées. 10€+entrée
Mercredi 14 novembre
14h30 après-midi a
Noisiel: l'œuvre des Menier: la cite ouvrière, les bords de marne autour de l'ancienne usine Menier, puis la ferme du buisson.
RDV place Gaston Menier, devant l'agence de la BRED.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement: 15€
A VOIR ABSOLUMENT, l’histoire des Menier et du Chocolat, (Groupe Nestlé aujourd’hui)
http://archives.seine-et-marne.fr/library/Dossier_Menier.pdf_12221585196501.pdf
Ceux qui habitent en seine et Marne, prévoyez donc une visite groupée !
Samedi 17 novembre
14h15 Cathédrale et palais archiépiscopal de Sens (Siege du trésor et du musée des beaux-arts)
RDV : façade de la cathédrale. 15€+entrée
Quelques places sur inscr. Au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement.
Samedi 24 novembre
14h après-midi à Versailles: visite du grand et du petit Trianon.
RDV : entrée du grand Trianon.. 15€+entrée
(Fin des visites vers 17h)
Quelques places sur inscr. Au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement.
Mardi 27 novembre
11h exposition Van Gogh et le japonisme a la Pinacothèque de Paris.
(Quelques places sur inscr. Au 0143070969, confirmée par l'envoi du règlement)
10€+entrée.
RDV 8 rue vignon
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Adhésion: 1 an = 15 €. Envoi gratuit des programmes. Réduction de 1 € sur le droit de conférence règlement : chèque à l’ordre de Didier Bouchard. Nom : ………………………………………... prénom :……………………………………. |
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et aussi:
Voyages (agence intermèdes). Renseignements et préinscription: 01 43 07 09 69 25-09 au 29-09: Venise et les iles de la lagune 18-10 au 21-10: Turin et les grands sites du piémont (San Michèle, San Antonio di ranverso, Superga, Venaria reale) 29-12 au 1er-01-2013; réveillon à Bruges (+Gand et Bruxelles) |
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Brignogan : Un petit coin du Finistère vu par Jean de Nerville.
Brignogan, vous connaissez ? J’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteur et ami de cet article, sur ce rivage aux sources légendaires où les revenants chantent avec les sirènes !...
Abritée au fond de la baie, le port de Pontusval était autrefois très actif sur le plan des échanges.
Le sémaphore
A présent il est devenu un lieu de villégiature.
Dans ce joli port de pêche se déroulent des régates.
Balise sous la tempête
En plus de notre balise, tour de granite en pleine eau cramponnée à sa roche qui indique aux marins l’entrée de notre baie, nous avons un monument remarquable, fierté de notre commune : le Menhir de Pontusval.
Ce monument mégalithique s’inscrit par sa taille en quatrième rang des pierres levées de Bretagne dont le plus grand aurait du être celui de Locmaria si, moins vaillant, il ne s’était couché et cassé en quatre morceaux.
Notre menhir avec ses 8,50 mètres de haut et sa masse de 80 tonnes a la particularité singulière d’être posé sur le sol et de ne tenir dressé que par son poids.
En Breton, nous l’appelons le Menhir de Men Marz « la pierre du miracle »
La mer ravageant les terres de son abbaye, Saint Pol ordonna aux eaux de la mer de s’arrêter et de ne jamais dépasser la limite qui lui avait été fixée.
Une pierre jetée par la sœur du Saint s’éleva comme une grande colonne et marqua cette limite. Depuis lors, la mer obéissante a toujours respecté l’ordre qu’on lui avait donné.
Au début du siècle, ce menhir était encore entouré d’un affleurement de rochers dont il est extrait. Lorsque Brignogan est devenu une destination estivale, une maison fut construite à proximité avec une partie de ces pierres l’autre étant transformée en carrière, dénaturant le site et enlevant toute possibilité d’examen d’un rare cas de menhir érigé sur son lieu de prélèvement. La maison ayant été rachetée puis détruite par la municipalité en 1996, cet ensemble a été remis en valeur ainsi que vous pouvez le constater par les photos.
À la fin du dix-neuvième siècle, pour avoir un enfant dans l’année, les couples lançaient un petit caillou dans le redan de la roche. Puis ce fut au tour des jeunes filles à marier de pratiquer cet exercice pour trouver un promis.
Il n’est pas certain que le charme soit rompu. Si d’aventure vous vous mettez en chemin vers ce menhir pour l’éprouver, arrêtez-vous donc au 9 de la rue qui porte ce nom, vous y serez toujours bien accueillis….on vous fournira en petits cailloux.
Un des plus beaux coins de Bretagne !.... A voir absolument !
Merci Jean et Mireille pour la proposition. Etes vous sûr d'avoir assez de petits cailloux?!!!
Je pense que tu enverras nos amis du réseau voir le menhir et l'éléphant!
Etonnant rocher en forme d'éléphant!