Collection de 7892 coquetiers par Alain Dégranges
7892 Coquetiers, vous ne rêvez pas, c'est la collection d’Alain Dégranges!
Collection hors du commun !!!
Après quarante années de BHV, Alain Dégranges que
nous avons apprécié à la Promotion des ventes, est parti à la retraite en Janvier 1995, après trois ans d’invalidité. Dès que son état de santé le lui a permis, Alain a pu s’adonner à la collection des phonographes et
des porte-montres.
Depuis quelques années, il a repris la collection de coquetiers d’Annette, son épouse. Il est à la tête d’une importante collection de près de 8000 coquetiers, couvrant trois siècles d’histoires.
Le livre qu’il est en train
d’écrire sur les coquetiers paraîtra sans doute, en cette année 2012 ou en 2013.
Ce sera un ouvrage de vulgarisation à l’usage des collectionneurs débutants dont les quelques pages qui suivent font partie de l’introduction.
Membre de l’AFCOC (Association Française des collectionneurs de coquetiers), Alain expose régulièrement. Sa plus grande exposition réalisée à Marseille a vu passer 12000 visiteurs en 2004 à la maison des Arts et de l’Artisanat.
Louvre des antiquaires 2005
Alain, pourquoi collectionner des coquetiers ?
C’est une source de plaisir, comme toutes les collections, et on y ouvre le grand livre de l’Histoire.
C’est l’histoire de France et du monde que nous découvrons au travers de celles des rois, des empereurs, des artistes, de l’ère industrielle et de nos régions.
J’avoue que collectionner est comme un virus pour moi. Mais la « collectionnite » est une bonne maladie!...
Alain, comment collectionne t’on les coquetiers ?
Il y a de
nombreuses façons de collectionner les coquetiers, la plus évidente est celle qui consiste à les acquérir, au feeling, tout ce qui passe sans autre critère qu’une attirance pour
l’objet.
Et puis dans un deuxième temps, certains choisissent une spécialité basée sur l’origine régionale ou la matière : bois, grès, faïence, porcelaine, ivoire.
Chacun adapte sa passion à son budget et à ses ambitions, certains ne collectionneront que les coquetiers publicitaires.
Alain, Connais tu l’origine du coquetier et .... de l’œuf ?
La poule arrive en dernier dans les basse-cours d’Europe, on y trouvait des oies, des canes, des pintades dont on ne consommait guère les œufs. L’élevage des poules débute en Grèce, environ 500 ans avant notre ère.
Oeufriers d'Italie 1780- 1820
Alors pourquoi le mot coquetier ?
Le mot COQUETIER apparait en 1307, il désigne alors un marchand d’œufs et de volailles en gros.
Il faudra attendre le début du XVIème siècle pour qu’il prenne le sens d’un ustensile servant à la cuisson des œufs. En 1690 Dans un Dictionnaire Universel : on peut lire « Petit vaisseau servant à table, fait en forme de salière pour porter un œuf à la coque. « (Vaisseau du latin « Vasculum » signifiant : petit vase.
Desvres XIXéme siècle, fabriqué par Fourmaintraux.
Histoire du Coquetier
Difficile de situer l’apparition du coquetier, on en trouve la trace :
-Dans les ruines de Pompéï
- Au musée Archéologique d’Antioche, Brenda Brake signale une mosaïque scène de petit déjeuner avec des »Bucket » et l’œuf à l’intérieur.
- Dans un Musée de Londres : des coquetiers en argent originaire d’Italie 1560.
-Dans un musée à Grenoble : une représentation d’un coquetier en métal.
-Dans une Galerie de Prague : Une nature morte de Flegel : Œuf ouvert avec sa mouillette.
L’œuf à la coque, un mets de roi.
Modeste et populaire, l’œuf figurait à la table des rois. Henri IV affectionnait les omelettes à l’ail. (Voilà de quoi satisfaire notre historienne Martine Mallein, spécialiste de la période Sully & Henri IV )
Louis XIV adorait les œufs durs et les omelettes soufflées et Louis XV raffolait des œufs à la coque. Il faisait élever des poules au palais.
Tous les dimanches matin, les parisiens autorisés venaient en famille admirer la dextérité du roi qui dans un silence religieux découpait d’un seul geste le bout de son œuf !
C’est ainsi que de la table du roi, le coquetier se démocratisa pour devenir au XIXème siècle un objet courant.
Commémoration de la reine Victoria Porcelaine.
L’œuf à la coque dans Littérature.
Dans son roman Les voyages de Gulliver, Jonathan Swift nous raconte :
« Faut-il entamer un œuf par le petit bout ou le gros bout ?....
Combien de fois vous êtes-vous posé la question !
Dans ce royaume étrange, les habitants avaient l'habitude de manger leurs œufs en les attaquant par le gros bout, jusqu'au jour où, un enfant de la lignée royale s'étant blessé en ouvrant un œuf par son extrémité la plus large, le monarque fit paraître un décret ordonnant que dorénavant, les œufs soient cassés par le petit bout !
Aussitôt la guerre éclate, opposant les "anciens" (gros-boutiens) aux "modernes" (petit-boutiens).
Allemagne Vermeil début du XIXéme
Extrait du chapitre IV :Les voyages de Gulliver,
« Ces deux formidables puissances ont, comme j’allais vous dire, été engagées pendant trente-six lunes dans une guerre très opiniâtre, dont voici le sujet : tout le monde convient que la manière primitive de casser les œufs avant que nous les mangions est de les casser au gros bout ; mais l’aïeul de Sa Majesté régnante, pendant qu’il était enfant, sur le point de manger un œuf, eut le malheur de se couper un des doigts ; sur quoi l’empereur son père donna un arrêt pour ordonner à tous ses sujets, sous de graves peines, de casser leurs œufs par le petit bout. Le peuple fut si irrité de cette loi, que nos historiens racontent qu’il y eut, à cette occasion, six révoltes, dans lesquelles un empereur perdit la vie et un autre la couronne…..
La guerre cessa lorsqu’il fut décidé :
« Que tous les fidèles casseront leurs œufs au bout le plus commode. On doit, à mon avis, laisser décider à la conscience de chacun quel est le bout le plus commode, ou, au moins, c’est à l’autorité du souverain magistrat d’en décider. »
Voilà une belle histoire, Alain. Bravo et merci de nous avoir raconté cette passion.
Nous souhaitons que tu sois sollicité par l’Hôtel de Ville de Paris, afin de présenter cette incroyable collection au public et pourquoi pas le BHV à Pâques 2013. Après avoir parlé des poules et du jardin sur la terrasse du 7éme étage en 2012, Le BHV pourrait exposer cette collection extraordinaire et très Arts de la Table au 5éme étage !...Qui sait ?
Sylvain Tesson : Dans les forêts de Sibérie par Antoine Eminian
Voici, qu'arrive la période, où il fait bon lire dans son fauteuil, avec la douce chaleur du soleil printannier.
Antoine, notre critique littéraire vient nous surprendre avec ce roman, que vous ne manquerez pas d'acheter.
Un livre qui devrait intéresser les membres du Rézo-Bazar, car nombreux sont ceux qui me ravissent avec leurs récits de voyages lointains illustrés de photographies qui font rêver. Voyage, mais surtout quête spirituelle, le bouquin de Sylvain Tesson a été encensé par beaucoup de critiques depuis sa sortie l’an dernier et, c’était bien mérité.
Si vous ne l’avez pas encore lu, peut-être que cette chronique vous en donnera l’envie…
Sylvain Tesson né en 1972 est écrivain et voyageur, fils du journaliste Philippe Tesson. Géographe de formation, il voyage la
plupart du temps par ses propres moyens, c'est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des
cycles de conférences et par la vente de ses récits d'expédition. Il obtient le prix Goncourt de la nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors.
Sylvain Tesson a passé six mois de février à juillet 2010, en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, non loin d'Irkoutsk. C’est cette expérience qu’il relate dans son nouveau bouquin, Dans les forêts de Sibérie, présentée sous la forme d’un journal intime.
On passe rapidement sur les préparatifs, la liste du matériel essentiel à emporter, la liste des bouquins à emmener, « sachant qu’il ne faut jamais voyager avec des livres évoquant sa destination » nous prévient l’auteur et surtout, des cigares et des litres de vodka, compagnons des joies et des peines, et pour la vodka compagnon tout court, car le gars tête plus souvent qu’à son tour !
Je me suis immédiatement plongé avec une délectation gourmande dans ce roman, car dès les premières pages j’ai eu la sensation étrange que Sylvain Tesson l’avait écrit pour moi exclusivement, mettant sous mes yeux mon rêve le plus intime.
« Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. »
De tous temps certains hommes ont eu le besoin de s’éloigner des autres, de vivre en ermite pour des motifs divers, spirituels pour trouver leur Dieu, ou bien plus simplement pour retrouver l’essentiel de leur condition d’humain.
C’est cette seconde voie qui anime l’écrivain, se délester de tout ce superflu que nous offre la modernité, ce mirage du bonheur, revenir aux basiques, pêcher pour se nourrir, couper son bois pour se chauffer et en savourer la juste valeur. Et surtout, luxe suprême à notre époque, être maître de son temps.
Dans sa cabane, Tesson n’a pas de téléphone qui sonne (si, un téléphone satellitaire pour les urgences uniquement), d’ordinateur avec les emails qui tombent sans arrêt, d’obligations sociales de toutes sortes. Il n’a que ses besoins physiologiques à satisfaire au prix d’efforts qui leurs restituent leur juste valeur. Et il possède le temps, il passera des heures à contempler les mésanges devant sa fenêtre, à écouter les craquements de la glace recouvrant le lac Baïkal gelé, à lire et écrire sur sa table de bois construite de ses mains. « Avoir peu à faire entraîne à porter attention à toute chose » constate-t-il justement.
En feuilletant le bouquin pour écrire cette chronique, je constate que j’y ai souligné un nombre invraisemblable de phrases et de passages, tous s’adressent à moi et me disent : Le monde tel que nous le vivons n’est pas la vraie vie, tout ce qui nous éloigne de la Nature nous éloigne du bonheur; sachons prendre le temps d’apprécier chacun des gestes qui ponctuent nos journées, sachons apprécier le spectacle offert par une pluie de printemps ou une tempête de neige en hiver.
La cabane chère à Sylvain Tesson est, paradoxalement, un luxe pour beaucoup d’entre nous, alors à défaut contentons-nous d’en retenir les enseignements généraux, « habiter le silence est une jouvence », « la virginité du temps est un trésor », pour les reproduire avec nos moyens, dans notre vie quotidienne.
« L’ennui ne me fait aucune peur. Il y a morsure plus douloureuse : le chagrin de ne pas partager avec un être aimé la beauté des moments vécus. La solitude : ce que les autres perdent à n’être pas auprès de celui qui l’éprouve. A Paris, avant le départ, on me mettait en garde. L’ennui constituerait mon ennemi mortifère ! J’en crèverais ! J’écoutais poliment. Les gens qui parlaient ainsi avaient le sentiment de constituer à eux seuls une distraction formidable ». « Réduit à moi seul, je me nourris, il est vrai, de ma propre substance, mais elle ne s’épuise pas… », écrit Rousseau dans les « Rêveries. »
Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie Gallimard
Un autre regard sur la beauté de notre monde.... Merci Antoine.
Mémoires du BHV : un client en 1954 se souvient de 1883.....
Quelle émotion se dégage de ce courrier qui nous interpelle!
Ce client nous raconte.... c'était en 1883 et on imagine très bien les lieux !....
Merci à Nadine Pignol de nous avoir confié ce document que j'ai retranscris pour une meilleure lisibilité.
Envoyé à Georges Lillaz
Drevant le 23 mars 1954
Monsieur,
Ce fut avec une intense émotion que j’ai pris connaissance de votre très aimable lettre du 19 courant.
Comment ! Ce BHV qui fût un de mes grands amis dans ma prime jeunesse et marque une date inoubliable dans ma vie, va au déclin.
De celle-ci y jouer un nouveau rôle ? Je n’en croyais pas mes yeux.
Vous allez me comprendre.
En 1883, nous habitions 19 rue des Ursins,
à l’angle de la rue de la Colombe. De la fenêtre de la salle à manger qui était ma salle de jeu, quand Julie la vieille bonne qui ayant déjà élevé mes deux frères et veillait sur moi comme une grand-mère, ne pouvait pas me conduire au jardin de l’Archevêché, je voyais la place de l’Hôtel de Ville.
C’était une immense place ayant en son milieu un unique trottoir ovale garni de petit gravier. Le BHV n’y avait pas encore pignon.
Ma mère dont le père tint pendant plus de vingt-trois ans une école libre au 64, puis au 124 rue St Antoine où il préparait les enfants pour le Lycée Charlemagne, était alors caissière au BHV.
Enfant du quartier, elle avait vu Monsieur Ruel débuter avec une petite table sur tréteaux. Dans le couloir d’entrée de la maison faisant l’angle des rues de Rivoli et des Archives, Elle me l’a raconté bien des fois. Ce fut pour Elle, un thème de morale pour moi quand je fus en âge d’aller à l’école :
« A l’école, il faut travailler pour devenir savant. Plus tard dans la vie, il faut travailler pour être heureux ».
Jamais, je n’étais sorti seul. Le 1er octobre 1883, je fus accompagné le matin pour aller à l’école rue Geoffroy Lasnier.
A 11h1/2, je fus autorisé à revenir seul. Je me souviens être revenu en un temps record, ayant couru tout le long du chemin. Combien de temps dura cette ardeur, je ne saurai le dire. J’étais tiraillé par le secret désir de connaître Monsieur Ruel, dont ma mère me faisait un Dieu.
Un soir montant la rue Geoffroy Lasnier au lieu de la descendre, je gagnai la rue de Rivoli, vis l’entrée du BHV….
Mais n’osai pas y pénétrer. Je continuai mon chemin, traversai la rue du Temple. Découvris le magasin « à l’olivier de Nice » avec ses deux énormes pots de grès sur le trottoir. Enfin à l’angle de la rue du Renard, le magasin de chaussures devant lequel un magnifique renard jaune naturalisé trônait sur un grand socle en bois peint en noir. Qu’il était beau ! Quelle tentation de le caresser ! Je m’enfuis pour ne pas succomber à la tentation. Ma brave Julie ne s’était pas aperçue de mon retard.
Mais c’était ma confidente, ma consolatrice dans les mauvais jours. Je ne pouvais lui cacher mon aventure et mes découvertes. Je lui révélai tout. Pauvre femme ! Elle était effrayée à l’idée que j’aurai pu être écrasé par un fiacre. Je la convainquis si bien de ma prudence pour traverser les rues que j’obtins un sou pour acheter un crayon d’ardoise au Bazar. Voilà, comment j’ai, il y a 71 ans, commencé à être client du BHV. Il y avait tellement de choses merveilleuses qui s’offraient à mes yeux que mes besoins devenaient de semaine en semaine plus nombreux… et plus importants.
C’était si imposant de déposer gravement ma pièce de monnaie sur la petite pelle en cuivre jaune étincelant, fixée à l’extrémité d’une longue perche qu’un Monsieur me tendait et de suivre des yeux cette pelle qui déversait ma pièce dans une grande boîte. On ne rendait pas la monnaie. Il y avait le rayon des articles à 1 sou, celui des articles à 2 sous, quant aux autres rayons n’étant pas assez savant pour en comprendre les prix, je n’y allai pas. Ai-je ou n’ai-je pas vu Mr Ruel ? Aujourd’hui encore, je n’en sais rien. Mais j’ai toujours conservé le souvenir de la leçon a tirer de l’exemple de cet homme.
J’ai dans mes papiers de famille le certificat délivré à ma mère qui fut son employée. Elle suivit son exemple. Après l’avoir quitté et fait un séjour de quelques mois à la cordonnerie Fortin, rue de Rennes, elle entra au brillant Bühler qu’elle réorganisa et en devint directrice jusqu’à la mort de Mlle Bühler, puis avec Henri Lévy son successeur. A titre de curiosité, je vous joins copie de son certificat chez Ruel.
Il est certain que vous avec actuellement des clients plus âgés que moi, mais il est probable qu’aucun client n’est aussi ancien client que moi. Ma fidélité de la mémoire de cet homme dont ma mère avait gravé l’empreinte dans mon cerveau m’a beaucoup servi et je suis heureux d’avoir moi aussi suivi modestement son exemple pendant toute ma vie.
Excusez-moi de cette longue explication. Vos bulletins d’information seront les bienvenus et je serais heureux de vous rencontrer l’hiver prochain quand j’irai à Paris faire mes achats.
Merci de votre amabilité.
Salutations distinguées.
Delguesnes
C'est dans cette école que Nicolas Sarkozy, Président de la République s'est recueilli au milieu de la cour de ce collège en observant la minute de silence suite à la tuerie de Toulouse qui a fait 4 morts dont 3 enfants.
Cette école ne fut pas choisie au hasard.
Sur la plaque commémorative accrochée au mur du collège, on peut lire :
"Arrétes par le gouvernement de Vichy, complice de l'occupant nazi, plus de 11000 enfants furent déportés de France de 1942 à 1944 et assassinés à Auschwitz parce qu'ils étaient juifs. Plus de 500 enfants vivaient dans le 4éme arrondissement.Parmi eux, les élèves de cette école. Ne les oublions jamais"
Vous qui passez par là sans voir, prenez le temps de lire cette autre plaque!
Le BHV crée la ferme et le potager en ville.
A l’occasion des dix ans de la
semaine du développement durable, le BHV présente du mercredi 4 au samedi 28 avril, des événements insolites et
en plein air :
Un poulailler sur la terrasse du BHV Paris Rivoli, préparé par la Ferme d’Ecancourt.
(Petite exploitation du Val d'Oise à Cergy en Vexin à faire découvrir à vos enfants et petits-enfants : ânes, cochons, brebis et chèvres qui portent tous un nom ! Assister à la traite de la vache et aux soins des animaux. Une journée à la ferme avec des aires de pique-nique, possibilité d’acheter des produits fermiers.)
Vous découvrirez également sur la terrasse du BHV au 7éme étage: « Le Potager du Bazar », un potager éphémère réalisé en partenariat avec le Lycée d’Horticulture et du Paysage de Montreuil-sous- Bois
Envie d’apprendre à créer son propre potager en ville : Des ateliers de jardinage sont prévus les mercredis du mois d’avril.
En savoir plus:http://www.bhv.fr/vos-actualites/evenements/un-air-de-campagne-au-bazar.html
En attendant nous retrouverons les poules, cocqs et canards de Georges Guyot retraité du BHV en Normandie dans une ambiance plus que Bazar, avec une boîte à outil créée pour le bicentenaire de la révolution Française, par le BHV.
Merci Georges de nous avoir donné ces photos souvenirs.
Voilà, encore des idées pour passer de bons moments!
Pâques ou Pâque ? selon la religion.
A un moment où nous sommes interpelés par des événements douloureux médiatisés, comme ceux de Toulouse. Nous rappelons que la religion à cette époque de l’année tient toute sa place.
Nous vivons avec un calendrier Grégorien et quoi que certains puissent penser, notre civilisation est régie selon une base judéo-Chrétienne, remontant à plus de 2000 ans. Seuls les chiffres arabes du système décimal, empruntés à la civilisation musulmane à partir du IXème siècle ont remplacé les chiffres romains, car ils étaient plus faciles à utiliser.
Les catholiques, les protestants et les juifs célébreront Pâques ou Pâque, les 7 et 8 avril 2012
Le jour de Pâques chrétien est célébré à la date de la Pâque juive. Celle-ci tombe à la pleine lune du jour du printemps.
La Pâque juive se fête le jour du Sabbah dernier jour de la semaine. C’est la célébration de la sortie d’Égypte, de l’exode et la conclusion de l’alliance au Sinaï. Nous en reparlerons plus bas.
Pour les Chrétiens, Pâques sera fêté le dimanche (dies dominica) qui veut dire : Jour du Seigneur en langue romane. C’est le premier jour de la semaine. Le Dimanche de Pâques (dont le nom signifie Passage) célèbre la mort et la Résurrection de Jésus, exprimant ainsi l’accord de la nouvelle alliance et le don de la vie nouvelle, qui permettent d’entrer dans le royaume des Cieux.
Cette Fête est le cœur même de la foi chrétienne. Les chrétiens préparent Pâques pendant le Carême et pendant la Semaine Sainte, qui se déroule ainsi :
Le dimanche des Rameaux célèbre l’arrivée de Jésus Christ à Jérusalem, les catholiques viennent à l'église, avec des rameaux (de buis, olivier) qui seront bénis.
Les 3 jours suivants ne sont pas trop marqués, sauf par une messe chrismale où un évêque consacre le saint-chrême : huile sainte utilisée lors des confirmations et Baptêmes.
Le jeudi Saint que vous connaissez tous par le tableau de la Cène de Léonard de Vinci. Les évangélistes Marc, Luc et Matthieu rapportent les récits la Cène où Jésus consacre le pain et le vin, symboles du Corps du Christ et de son sang. Jésus prend son dernier repas avec les douze Apôtres dans la salle dite du « Cénacle ».
Après ce repas de la Cène, Jésus se rend au jardin des Oliviers Gethsémani, avec les apôtres pour veiller et prier.
Le vendredi Saint (célèbre la Passion du Christ et sa mort sur la croix). Judas, un de ses 12 apôtres va trahir Jésus. Il est arrêté et accusé de se prendre pour le Messie, c'est-à-dire de Fils de Dieu envoyé pour sauver les hommes.
Il est interrogé par le gouverneur romain de la région Ponce Pilate, flagellé par les soldats, Il est condamné comme un criminel à être cloué sur une croix, sur la colline du Golgotha. Chargé de la croix, le Christ gravit la colline du Golgotha « Mont du crâne » et tombe plusieurs fois d'épuisement. Crucifié, entre 2 voleurs, il expire au bout de quelques heures. Descendu de la croix par ses proches, Il est enveloppé dans un linge blanc (le « linceul ») et mis au tombeau.
La célébration de la nuit du Samedi Saint au dimanche de Pâques
est « une veille en l'honneur du Seigneur » durant laquelle les
catholiques célèbrent Pâques, passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C'est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est
transmise aux fidèles. Grand nombre d’adultes (2500 à 3000) se feront baptisés cette nuit- là.
Enfin, arrive le Dimanche de Pâques (8 avril 2012)
Célébré par une messe solennelle, c’est un jour d’allégresse
Ce jour rappelle la Création, le Christ est ressuscité les chrétiens fêtent la paix, la vie, la joie.
Pour les juifs, la fête de Pessah : la Pâque prévoit de se réunir autour d’un repas de rite ancestral.
C’est le rappel de l’exode des Hébreux mené par Moïse hors d’Egypte.
En 2012, ou 5772 dans le calendrier hébraïque, les fêtes de Pessah débuteront le 7 avril au soir et s'achèveront le 13 avril.
Le repas du Seder se composera d’aliments bien précis selon les textes de la Bible : herbes amères, agneau, os de mouton; 3 « Matzot » ou pain azyme, un œuf dur, des noix, des dattes, pommes et amandes. . (Pas de pain levé, gâteaux).....
Seul le pain azyme est autorisé durant la Pessah car lorsque les Hébreux fuirent d'Egypte, ils n’eurent pas assez de temps pour laisser lever le pain.
Enfin, c’est le grand nettoyage dans les maisons, en particulier dans les cuisines, du four au congélateur, tout sera nettoyé afin de ne laisser aucune miette.
Les Chrétiens Orthodoxes fêteront Pâques le 15 avril. N’ayant pas reconnu la réforme du pape Grégoire XIII (dit grégorien) en 1582, il est resté un décalage.
Pour les enfants, on offrira des œufs et cloches en chocolat. On racontait autrefois que les cloches partaient à Rome pour revenir à Pâques, avec des œufs de Pâques!.....
L’origine : En France, lorsque les montres n’existaient pas, seules les cloches indiquaient l’heure. Elles cessaient de sonner le vendredi Saint, et elles recommençaient à sonner le dimanche de Pâques, jour de la résurrection du Christ.
Joyeuses fêtes !
Avis aux amateurs d’Art....
Les artistes des Ateliers du Père Lachaise Associés proposent deux rendez-vous artistiques :
En avant-première : une manifestation aura lieu rive gauche
« D’une rive à l’autre » donnera un avant-goût aux Portes Ouvertes du mois de mai, offrant l’occasion aux artistes de l’Association de mêler et d’unir leurs créations.
Retenez les dates :
du 2 au 8 avril,
"Galerie de l'Europe" (55, rue de Seine - 75006 Paris
Métros : St Germain des Près, Mabillon, Odéon, St Michel)).
Cette Galerie encourage et soutient la création artistique contemporaine en organisant chaque année de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Les
artistes des Ateliers du Père Lachaise partagent leur art et leur passion à l'occasion de cette exposition collective à laquelle vont participer 39 artistes
peintres, photographes, sculpteurs,
plasticiens, graveurs, céramistes... jeunes ou reconnus,
Vernissage le mardi 3 avril à partir de 18 h en présence des artistes.
Enfin, comme l’an dernier début mai :
« Portes ouvertes aux Ateliers du Père Lachaise »
Du samedi 5 au mardi 8 mai 2012 de 14:00 à 20:00:
Tél : 06 11 20 77 06 apla@hotmail.fr
Site internet : www.apla.fr
Ce collectif d'artistes :
peintres, sculpteurs, graveurs, photographes plasticiens, un encolleur de rouleur de papier travaillent dans ce quartier agréable, très « village » du cimetière du
Père-Lachaise, entre le boulevard de Charonne et la Nation. Ce sera
un parcours « découverte » dans les 12éme et du 20éme arrondissement de Paris, afin de découvrir leurs ateliers et leurs créations.
Quelques sites pour vous donner une idée
- Alain GUILLON, peintre-plasticien
http://Alainguillon.jimdo.com
- Anju CHAUDHURI, peintre - graveur.
www.anju-chaudhuri.com
- Bobby CAMUS, rouleur de papier
www.bobbycamus.com
- Sophie LANNIER, peinture, sculpture, installation
http.//lanniersophie.jimdo.com
- Denise EISLER, sculpture métal
www.deniseeisler.com
- PAYRAM, photographe
www.payram.net
- LI SUNTTA, peintre-plasticien
http://picasaweb.google.com/lisuntta
- Olivier
PHILIPPONNEAU, gravure sur bois
www.philipponneau.com
- Christine GENDRE-BERGERE, gravure en taille-douce
www.cgb-gravure.com
- Michelle BOUCARD, gravure-monotype
www.boucard-gravure.odexpo.com
- Muriel PUNTI, peinture, mosaïque
www.murielpunti.book.fr
- Martine HAAS, sculpteur
terredeburkina.jimdo.com
- Pascale LOUIS, peintre
http://pascalelouis.free.fr
et d'autres encore!.....
Mémoires du BHV : de TECHNICA à INSTALLATION-SERVICE par Aimé Calandri
Encore une étape à se souvenir ou à découvrir! Heuresement Aimé nous partage encore une page de l'Histoire du BHV
Dès que le B.H.V devint à proprement parler un « Bazar » les rayons de bricolage en firent – jusqu’à un passé récent- le leader dans cette spécialité.
Un complément à cette activité apparu rapidement nécessaire : « l’équipement de la maison » comme on dit aujourd’hui.
Dans ce but, en 1929 une société filiale fut créée : TECHNICA composée de plusieurs ateliers. Elle comprenait : menuiserie, serrurerie, maçonnerie, plomberie pour l’équipement et l’entretien du magasin….ateliers de fabrication : literie, tapisserie, horlogerie, encadrement et enfin un atelier « décoration-installations ».
Au lendemain de la guerre, la partie décoration fut abandonnée et l’installation s’orienta vers la plomberie et le chauffage central. Les besoins étaient immenses et les marchandises rares (j’y reviendrai).
J’intégrais TECHNICA en Avril 1952 comme commis de bureau : mes modestes études commerciales facilitèrent mon démarrage en ce qui concerne le chiffrage des devis, la facturation, la tenue des stocks etc..
Parallèlement à mes années de lycée, mon Père ouvrier du bâtiment, me sollicitait les W.E. pour l’aider dans ses travaux. Avec lui, j’ai acquis des notions de plomberie, de carrelage, etc…Je n’étais guère enthousiaste à l’époque, mais cet apprentissage me fut très utile par la suite …
Je devins rapidement commis de ville en « plomberie-sanitaire ». Je garde un souvenir heureux de cette époque où tous les parisiens rêvaient de se doucher !!!
Cette activité se poursuivit pendant une quinzaine d’année environ.
Adossé au B.H.V, Technica possédait de grands atouts et lui rendait de grands services. Les atouts étaient la trésorerie importante pour une entreprise somme toute petite -20 ouvriers de chantiers et 6 administratifs- mais, le magasin avait grand besoin de sa filiale.
A cette époque la commercialisation du matériel de chauffage central par les deux seuls fabricants : Idéal Standard et Chappée se faisait exclusivement par le biais des entreprises du bâtiment et Technica en était une !
Par un ou deux tours de passe- passe, chaudières et radiateurs se retrouvaient au rayon chauffage du B.H.V.qui était alors le seul et unique revendeur sur la place de Paris !!!
Après diverses tribulations au niveau de l’encadrement, je fus nommé chef de service en 1963 à Technica qui était alors installé rue des Archives avec un somptueux magasin d’exposition et un accès « magasinage » côté square Ste Croix de la Bretonnerie . Ce magasin était en quelque sorte la vitrine «luxe » du rayon salle de bains qui était plus « discount ».
Dans le même temps les rayons recevaient de plus en plus de demandes pour des petits travaux de branchements et de poses diverses que Technica ne pouvait assumer à des prix compétitifs compte tenu de sa structure.
Un essai fut alors fait avec un ou deux artisans extérieurs pour effectuer une partie des interventions.
Les 2 formules n’étant pas gérables conjointement, je proposais à la direction d’orienter l’ensemble de l’activité vers un pool d’artisans sélectionnés et contrôlés par nos soins.
En 1969, nous quittions la rue des Archives , avec il faut le dire un gros pincement de cœur, pour devenir « Installations Service » avec un bureau
d’accueil au 3ème étage du magasin.
Ce fut dans un premier temps un cagibi au rayon salle de bains puis un local un peu mieux au FLFC et enfin des bureaux très accueillants au 3ème étage en face de l’escalator.
Si, l’idée de départ était bonne, (Elle a d’ailleurs été reprise par la suite par toutes les grandes enseignes ) sa gestion était , il faut le dire, quelque peu incertaine au départ.
Le système mis en place consistait à présenter aux acheteurs de matériels les artisans qui en assureraient l’installation sous notre contrôle et avec notre garantie et ce n’était pas gagné d’avance !
Aidé par Pierre Dethouy, contremaître de chantier et d’une secrétaire, le démarrage pour faire face aux demandes se fit avec 5 artisans, essentiellement plombiers et électriciens.
Deux ans plus tard nous étions en lien avec soixante artisans; plombiers, chauffagistes, serruriers, maçons, carreleurs, menuisiers–poseurs, peintres, poseurs d’accessoires et de revêtements de sols, storistes, antennistes…qui travaillaient à notre demande et sous notre contrôle !!!
Aujourd’hui , la formule perdure sous le label : « Travaux à domicile », les équipes se sont renouvelées certes, l’informatique a suppléé au téléphone mais ce service offert aux clients existe toujours.
L’avoir créé et mis en fonctionnement reste un de mes meilleurs souvenirs (avec le cyclisme bien entendu) des quarante années passées au B.H.V.
Aimé CALANDRI
Dans les échos Philippe Houzé répond sur Monoprix, Cofinoga, BHV
Les échos 20/03 | Philippe Bertrand
à lire dans la rubrique Lu dans la presse à gauche sur le Blog, ou cliquez ci-dessous Thèmes développés:
http://www.rezo-bazar.com/pages/2012-03-20-philippe-houze-repond-7099990.html
- Monoprix contribue à environ 40% du résultat opérationnel courant du groupe Galeries Lafayette. Où en est le contentieux qui vous oppose à Casino sur le devenir de votre participation de 50% ? Des discussions sont-elles en cours ?
- Comment expliquez-vous la différence de valorisation entre les 700 millions proposés par Casino et vos 1,95 milliard d'euros ?
- Que va-t-il se passer maintenant ?
- Si, finalement, vous cédez votre part dans Monoprix, que ferez-vous des fonds que vous récolterez : racheter les parts du groupe Galeries Lafayette détenues par d'autres membres de votre famille, racheter le Printemps... ?
- Globalement, quel regard portez-vous sur l'activité de votre groupe pour l'année 2011 ?
- Le magasin du boulevard Haussmann, à Paris, a-t-il tenu le rythme de l'année 2010 qui avait été exceptionnelle avec des ventes en hausse de 24% ? Et comment se sont comportés les magasins de province ?
- Vous avez annoncé la fermeture de deux BHV, à Montlhéry, dans l'Essonne, et à Saint-Genis-Laval, dans la banlieue de Lyon. Quel sera l'avenir de cette enseigne ?
- Cofinoga, la société de crédit à la consommation que vous codétenez avec BNP Paribas, a perdu 174 millions en 2011. Quelles sont vos perspectives pour cette filiale ?
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE BERTRAND
2012 03 20 Et si on élevait des poules à la maison?
- Paru dans Maison Magazine de Mars-Avril 2012 - Publié le 20/03/2012
Même dans un petit espace, on peut oser un poulailler personnel: c'est devenu une vraie tendance en ville.
Le dernier chic quand on a un peu d'espace, c'est d'élever des poules. Pour les œufs bien sûr, mais aussi pour en faire collection. Jardineries et fêtes des plantes les mettent à l'honneur.
À Paris, le BHV a demandé à la ferme d'Écancourt d'installer un poulailler sur son toit (du 4 au 28 avril).
Et le château de La Bourdaisière se lance dans l'élevage de poules de collection : inauguration le 8 avril pour la Fête des plantes. Quant à la jardinerie Botanic, ses rayons proposent poulaillers, aliments et quelques spécimens de gallinacées.
Alors, on se lance ? Sans doute, mais pas avant une petite mise au point. Élever des poules, c'est plus compliqué que de faire pousser des tomates cerises. Il faut un poulailler assez grand pour être nettoyé facilement (gare aux terribles odeurs de fientes !). Il doit être posé sur un terrain sec (les poules ont horreur de l'humidité !), encore mieux sur une chape en béton. Sachez qu'il faut prévoir pour chaque poule un demi-mètre carré dans le poulailler et, à l'extérieur, 10 à 20 m2 pour qu'elle circule à son aise. Vous devrez lui fournir 130 g de grains par jour, des insectes et des vers, des pâtées et autres vitamines. Moyennant quoi, vous devriez pouvoir récolter des œufs sitôt pondus !
2012 03 20 Croissance de 4% aux GL en 2011
Le nouvel Oservateur Créé le 20-03-2012 Pascale Denis, édité par Matthieu Protard
PARIS (Reuters) -
Le groupe Galeries Lafayette a vu ses ventes progresser de 4% en 2011 et son résultat opérationnel courant augmenter de 4,8%, malgré un contexte devenu très difficile pour la consommation en France au second semestre.
Le groupe, en conflit ouvert avec Casino sur la valorisation de Monoprix, leur filiale commune, a fait état de ventes au détail de 5,58 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires consolidé (excluant les ventes des stands en concession) de 4,96 milliards d'euros, en hausse de 0,7%.
La progression des ventes s'explique essentiellement par la performance du grand magasin du boulevard Haussmann, à Paris, dont le chiffre d'affaires a grimpé de 14,3% grâce aux flux touristiques, et par la progression des ventes de Monoprix, qui ont augmenté de 3,2%.
A l'inverse, la baisse des ventes s'est poursuivie pour le BHV. Le groupe ne précise pas le montant des ventes de l'enseigne en difficulté depuis plusieurs années.
"Dans un environnement globalement difficile en 2011 (...) l'activité a bien résisté", souligne Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette.
Le groupe se dit "confiant" pour 2012, malgré les incertitudes entourant l'évolution des marchés, et précise qu'à la fin février, les ventes de l'enseigne Galeries Lafayette étaient en hausse de 8,4% en données comparables et celles de Monoprix en progression de 6,2%.
Les Galeries Lafayette et le groupe Casino ont mis sur la place publique leur désaccord sur la valorisation de l'enseigne de centre- ville, qui a pris la tournure d'un bras de fer juridico-financier.
La bataille s'annonce âpre et longue pour la pépite Monoprix. Car la chaîne de distribution de centre-ville est totalement atypique dans le paysage français.
Avec une marge opérationnelle courante de 7,2%, elle constitue de loin l'actif le plus rentable de Casino en France, où la rentabilité du groupe était de 3,9% en 2010, et caracole loin devant ses concurrents.
Le résultat opérationnel 2011 du groupe Galeries Lafayette progresse de 4,8% à 372 millions d'euros, pour une marge de 7,5% (contre 7,2% en 2010) tandis que le résultat net hors éléments exceptionnels reste stable à 210 millions d'euros.
Plombé par des provisions et des dépréciations d'actifs de 153 millions d'euros sur Cofinoga, filiale de crédit à la consommation détenue à parité avec BNP Paribas et hautement fragilisée par la crise, le résultat net part du groupe chute à 43 millions d'euros (contre 380 millions d'euros un an auparavant, intégrant 205 millions d'euros de plus-values de cession).