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Le blog du Réseau Bazar BHV
Articles récents

2012 03 20 Philippe Houzé répond

21 Mars 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

Lu dans Les échos 20/03 |  Philippe Bertrand

Philippe Houzé (Galeries Lafayette) : «Sur Monoprix, il n'y a pas à négocier»

Dans une interview aux « Echos », le président du directoire du groupe Galeries Lafayette revient notamment sur le contentieux qui l'oppose à Casino à propos de Monoprix. Il souhaite une stricte application des accords conclus.

Monoprix contribue à environ 40% du résultat opérationnel courant du groupe Galeries Lafayette. Où en est le contentieux qui vous oppose à Casino sur le devenir de votre participation de 50% ? Des discussions sont-elles en cours ?

Il n'y a pas à négocier. Nous souhaitons la stricte application de nos accords. Début 2011, j'ai demandé à Casino de proroger nos accords de gouvernance. Monsieur Naouri [le PDG de Casino, NDLR] n'a proposé qu'une prolongation d'un an ce qui était inacceptable pour nous. Nous avons alors demandé l'évaluation de l'entreprise afin d'avoir des bases de réflexion pour une éventuelle vente de notre participation. Casino a dès lors multiplié les manoeuvres pour empêcher l'expertise prévue par la banque JP Morgan. Le conseil a estimé que cela perturberait la bonne gestion de l'entreprise que de changer de présidence après trente années de continuité, en plein milieu d'une querelle d'actionnaires.

Comment expliquez-vous la différence de valorisation entre les 700 millions proposés par Casino et vos 1,95 milliard d'euros ?

Notre valorisation repose sur les projections d'activité 2012-2014 établies comme chaque année par le comité exécutif de Monoprix, présentées à chacun des actionnaires et approuvées par eux sans objections. Contrairement à ce qui a été dit, nous avons accepté que JP Morgan accède au management pour réaliser son évaluation, même si cela n'était nullement prévu au protocole. Casino souhaite apparemment prendre le contrôle total de Monoprix. A son initiative, il lui faudrait notamment, payer la prime de 21% prévue pour son option d'achat, ce qui ne semble pas être son intention. A la nôtre, une procédure claire est prévue dans un protocole dont nous souhaitons simplement l'application. Nous, nous sommes indifféremment vendeurs ou acheteurs à un prix d'équilibre, que nous situons à la moyenne des évaluations, soit 1,35 milliard. Si monsieur Naouri estime que 50% de Monoprix ne valent que 700 millions environ, comme il l'a répété récemment, il devrait trouver que ce prix est une très belle opportunité pour les actionnaires de son groupe. S'il veut nous cantonner à la position de vendeur, nous revenons naturellement à notre évaluation initiale de 1,95 milliard et nous nous en remettons volontiers aux travaux de la banque JP Morgan pour l'évaluation finale.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Nous avons assigné Casino pour l'obliger à respecter ses engagements dans le cadre du processus d'évaluation. Il y aura dans les semaines à venir une série d'auditions. Pour sa part, Casino a assigné les membres du conseil de Monoprix au sujet de la prorogation de mon mandat de président de Monoprix. Nous verrons comment prospèrent ces assignations. En l'état, nous avons le temps devant nous. Quant à mon mandat chez Monoprix, je vous confirme qu'il peut encore être prolongé jusqu'à 4 ans.

Si, finalement, vous cédez votre part dans Monoprix, que ferez-vous des fonds que vous récolterez : racheter les parts du groupe Galeries Lafayette détenues par d'autres membres de votre famille, racheter le Printemps... ?

Tout d'abord, il faut savoir que les trois filles de madame Moulin, la petite-fille du fondateur, sont très soudées et toutes très impliquées dans la vie du groupe. Pour ce qui est du Printemps, le sujet n'est pas d'actualité et il ne nous semble pas que son propriétaire ait annoncé sa mise en vente. Pour notre part, nous avons de nombreux projets ambitieux. Nous voulons investir dans la modernisation de nos magasins, dans notre croissance internationale et dans le développement de nos ventes par Internet. L'exemple de nos homologues américains montre en effet que les sites des grands magasins peuvent être forts et rentables, mêmes s'ils ne cassent pas les prix comme la plupart des « pure players » du e-commerce, sur la rentabilité actuelle desquels on peut s'interroger. Les Galeries Lafayette sont à la fois une marque et la maison des marques, dans ses magasins et sur Internet. Notre foi dans le potentiel du groupe et notre ambition pour lui nous poussent à bâtir avec confiance notre futur : pour les trois années à venir, nous prévoyons d'investir 850 millions d'euros, autofinancés, dont 240 millions pour Monoprix à hauteur de notre part. Voilà qui montre bien notre engagement en faveur de cette belle enseigne.

Globalement, quel regard portez-vous sur l'activité de votre groupe pour l'année 2011 ?

L'année a été contrastée, avec un premier semestre porteur et un clair fléchissement de la consommation au second. Au total, nous avons néanmoins bien résisté, et nos ventes comme notre résultat opérationnel sont en progression. On assiste partout à une redistribution des cartes, avec la montée en puissance de l'offre Internet « discountée », à côté de la tendance à la spécialisation des enseignes. Dans ce contexte général, c'est le textile dit « accessible » qui est le plus attaqué, ce qui peut avoir un impact dans la grande distribution. Monoprix résiste bien et les grands magasins Galeries Lafayette, avec une offre mode et haut de gamme, fondée sur des marques reconnues, sont toujours des lieux attractifs pour nos différentes clientèles.

Le magasin du boulevard Haussmann, à Paris, a-t-il tenu le rythme de l'année 2010 qui avait été exceptionnelle avec des ventes en hausse de 24% ? Et comment se sont comportés les magasins de province ?

Haussmann a de nouveau été tiré par la clientèle des touristes étrangers et notamment chinois. L'activité a progressé de 14%. En Province, les ventes sont en moyenne légèrement positives. La croissance a, en vérité, été proportionnelle à la taille des villes. Les magasins de petite taille dans les petites villes (soit une petite dizaine sur 55), subissent une concurrence très vive. De ce point de vue, nous menons à Toulon un test très prometteur. Nous avons transformé nos 2.500 mètres carrés généralistes en un magasin spécialisé dédié à l'univers de la femme (mode, accessoires, beauté) et nous enregistrons une progression de 15% depuis le début de l'année. Nous pouvons envisager de généraliser ce nouveau concept, plus adapté aux nouvelles attentes de nos clients de petites villes de province.

 

Vous avez annoncé la fermeture de deux BHV, à Montlhéry, dans l'Essonne, et à Saint-Genis-Laval, dans la banlieue de Lyon. Quel sera l'avenir de cette enseigne ?

Le BHV est en mutation. Les petits magasins souffrent de la concurrence des spécialistes du bricolage et sont assez déficitaires. En revanche, le navire-amiral de la rue de Rivoli [à Paris, NLDR] reste bénéficiaire. Mais si le BHV est encore un peu en retard dans la transformation que nous avons opérée dans toutes nos enseignes, Rivoli fait aujourd'hui l'objet d'une réflexion très approfondie pour adapter son offre à son environnement, la clientèle du Marais, et lui trouver une vocation porteuse. Nous sommes sur le point de lancer une refonte importante centrée sur la mode et la décoration de la maison. C'est un investissement de plusieurs dizaines de millions d'euros. Les travaux s'achèveront en 2015 mais dès cette année, nous prévoyons une forte hausse du résultat. Je vous rassure, le mythique sous-sol dédié au bricolage a été rénové il y a deux ans et fait partie intégrante du nouveau concept. Nous fêterons cette année les 100 ans des Galeries Lafayette Haussmann et les 80 ans de Monoprix. L'histoire de notre groupe est celle de l'adaptation et de la rénovation constantes de l'offre de nos enseignes. Le BHV est aujourd'hui la seule à n'avoir pas réalisé ce parcours. Il va rapidement rattraper le chemin.

 

Cofinoga, la société de crédit à la consommation que vous codétenez avec BNP Paribas, a perdu 174 millions en 2011. Quelles sont vos perspectives pour cette filiale ?

Cofinoga a été affecté en 2011 avant tout par la nouvelle réglementation sur le crédit revolving dans un contexte global détérioré pour les ménages. Pour adapter l'exploitation à cette donne durablement nouvelle, la société a dû engager un plan social portant sur plus de 400 suppressions de postes. Ce plan a malheureusement un impact particulièrement sensible pour notre site de Mérignac compte-tenu de la nature de ce bassin d'emploi. BNP Paribas et nous-mêmes faisons les meilleurs efforts pour reclasser le personnel dans nos groupes. Laser a comptabilisé 544 millions de charges exceptionnelles, qui impactent les comptes des Galeries Lafayette pour 153 millions. Nous avons désormais donné tous les moyens à la partie française de Cofinoga de dégager un résultat positif, ce que nous pensons pouvoir atteindre en 2013. A l'international, nous gagnons de l'argent. Nous voulons relancer l'entreprise car le crédit à la consommation est un levier important de l'économie.

Photo : AFP

PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE BERTRAND

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C-Oui : Envie d'un sac à main... On court chez Isabelle....

20 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Echos des membres

 

C'est une ancienne du BHV, on apprécie sa reconversion...

C'est le printemps!

Envie d'acheter un sac à main ou de vous le faire offrir !!!! : Lisez son message : 2 adresses à Paris et le site www.c-oui.fr

Résolument tendance couleurs 2012 et pratique pour les citadines, j’ai flashé sur la série Bogota…. Et vous ?

bogota 15 vertsac-c-oui-bogota26-jaune-cote

Envoyez un mail ou téléphoner à Isabelle en tant que membre du réseau BHV, afin de bénéficier d'un privilège.

sac-c-oui-bogota15-bleu-cote.jpg

Le message d'Isabelle Dastroy :

Venez fêter le printemps chez C-OUI, du 21 au 31 mars 2012

Profitez de nos offres de -40 % et - 50 % sur une sélection des lignes Bogota, Monaco et rustique

Rendez-vous dans nos boutiques

5, rue Pierre Picard, 75018 Paris, tél. 09 51 94 68 03
 du mardi au vendredi, de 13h30 à 19 h 30
le samedi , de 10h30 à 19 h 30

22, rue des quatre vents, 75006     Paris, tél.01 40 51 08 41
  le lundi de 13 h à 19h30
du mardi au samedi,  de 10 h 30 à 19 h 30

et sur notre site www.c-oui.fr
 frais de ports gratuits à partir de 100 euros (*)

Découvrez également nos nouveautés de l'été 2012, en participant à notre jeu concours sur le blog
 www.c-ouibylucie.com


et gagner un sac de notre nouvelle collection.

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Mémoires du BHV : Le jargon PRO par Antoine Eminian

18 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

En lisant le Bulletin de janvier que Christine  a  adressé, aux membres inscrits du réseau,  une phrase a attiré mon attention et donné l’idée de ce petit article.

Quand l’un des nôtres, toujours en exercice, annonce qu’il est désormais installé au « 44GL », Christine – dans le rôle du Béotien - lui demande à juste titre de préciser à quoi correspond ce terme qui s’avère désigner le 44 de la rue de Châteaudun où siègent de nombreux services des Galeries Lafayette (et BHV depuis peu).

BHV-Rotonde-2012-a.JPG Cet emploi spontané d’un terme incongru pour toute personne extérieure à l’entreprise m’a rappelé qu’à une époque, j’avais été moi-même sensibilisé par le fait que nous utilisions au BHV de nombreux mots qui n’avaient aucun sens pour des auditeurs venant de l’extérieur ou de nouveaux employés et j’avais créé un petit dictionnaire pour les recenser.

Cette remarque s’applique bien entendu, non seulement pour le BHV mais pour toute société. On peut critiquer l’usage de ce langage abscons, mais c’est aussi cette langue qui fait la culture d’une entreprise.

La seule chose qui soit importante, c’est que chacun au sein de l’entreprise connaisse le sens des mots qui y sont usités pour éviter tout problème de communication.

 Je vous propose maintenant un petit jeu. Nous sommes dans les années 80, un responsable de rayon à Rivoli s’adresse à ses secrétaires : « Caroline, il faudrait pointer les JA, vérifiez particulièrement les ORE et les RCA. Et Nathalie, si vous pouviez monter au septième chercher les ORO et les INTERFA que j’attends de l’informatique, ça m’arrangerait bien. Pendant ce temps je vais bosser sur mes TAVAUTOS et ensuite je verrai avec le PPP où en est mon problème avec mes CAP. Nathalie, si mes INTERFAS ne sont pas arrivés, voyez avec Antoine au BDN ! »

Le jeu consiste à se remémorer la signification des quelques mots ou acronymes en majuscules cités dans ce texte. Si vous ne savez plus, poster un « commentaire » et la réponse vous sera donnée par le même canal. J’ai mis de côté tous les mots venant de l’informatique (Vous souvenez-vous des VIP ?) car ce serait là, une autre langue encore !

 Merci Antoine et c’est sans compter les abréviations lettres des rayons ! BD, BN, CD, CB, PB, SB, EC, FL-FC devenu GEM, ELD devenu PEM, QI, QIAM, OUMA, OUEL etc…

Non Antoine !... Le STI et non l’informatique !.... 

J’appelle de suite "AIDE" : "Allo Antoine ! Comment font-ils aujourd’hui ???"

Extrait d'une note d’octobre 2002 sur les JA, je vous laisse  la découvrir pour le plaisir !

« Les stocks écritures sont calculés par les mouvements et valorisations passés dans les Journaux d’Achats des rayons….Afin d’en permettre la vérification par l’aval de Rivoli, une procédure unique d’archivage des factures, avoirs, ORE (non issu de VAO), OD, D.O et Crédit d’office, est mis en place à compter du 1er JA de novembre. Si un fournisseur souhaite un renseignement sur un DO passé, il suffit de récupérer en FF23 le numéro de facture concerné et de chercher en FF21 le numéro de Journal d’Achats dans lequel elle se trouve…. »..... A vos souhaits et à ne pas laisser entre toutes les mains!!!!!


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Mémoires du BHV : Quand un client s’appelle Bazart !

13 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous sommes en mars 1953, Un client Monsieur Bazart envoie ce courrier manuscrit au BHV. Merci à Nadine Pignol  qui a eu la gentillesse de nous faire parvenir ces documents.

Blog Courrier Bazart

Monsieur le Directeur Général

Je m’excuse de vous déranger avec une lettre qui va vous paraître aussi bizarre qu’inattendue.

Depuis bien longtemps, je suis client du BHV et si, jeune homme, j’étais déjà acheteur, il en est encore de même actuellement alors que je suis père de famille…nombreuse.

Le nombre d’enfants me fait déjà bénéficier d’une remise de 5% sur tous les achats, mais aujourd’hui, je viens simplement  vous demander l’augmentation de cette remise.

Vous allez trouver mon audace extraordinaire, bien sûr, mais c’est mon nom qui en est la cause. Avouez que tout le monde ne s’appelle pas Bazart et mon Dieu…entre cousins… D’autant plus qu’au moins dix fois par jour, quand il s’agit de donner mon nom par téléphone, et pour en faciliter la compréhension ou l’orthographe, c’est bien volontiers que j’ajoute « Comme de l’Hôtel de Ville » et cette publicité a toujours été gratuite.

J’ose espérer qu’une suite favorable sera donnée à ces quelques lignes, qui a coup sûr, vous auront fait sourire.

Avec mes remerciements.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, mes distinguées salutations.

Signée Bazart

(L’adresse ne sera pas copiée, ici )

Le BHV fit la réponse suivante le 18 avril 1953

Blog rep BHV Bazart

Cher client et Homonyme,

Votre lettre nous a vivement intéressés, et nous vous remercions pour la publicité gratuite que vous nous faîte chaque jour.

Votre requête devance nos intentions.

L’année prochaine, nous allons fêter notre centenaire et parmi les manifestations projetées (Ceci est très confidentiel), se trouvent, une fête, un congrès et des cadeaux offerts à tous les MM. Bazar, Delotel, Deville, dans oublier ceux dont les initiales sont B.H.V.

Nous vous prions donc de prendre encore patience quelque peu. Mais puisque vous avez eu la gentillesse de nous écrire, veuillez lors de votre prochain achat au BHV, vous présenter à nos services publicité. (Direction 5ème étage), où des facilités spéciales vous seront accordées pour votre achat.

Dans l’attente du plaisir de faire votre connaissance, nous vous prions de recevoir, Monsieur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

 

Ce genre de courrier, plein d'humour n'existe plus de nos jours, la distribution a évolué, mais reconnaissez que c'est  quand même bien sympathique!

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26: Le BHV de sa naissance à nos jours : Conclusion

11 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Difficile de conclure cette série d’articles, elle est une base, une chronologie!

(Nous reviendrons encore sur quelques articles de mémoires, réclamations clients et sur l'origine des Lillaz.)

A vous,  de la faire évoluer en m’envoyant vos photos et compléments d’informations.

Nous les ajouterons avec plaisir. Il manque des sujets comme l'origine de Technica, l'UsBHV, le service Publicité, les anecdotes du service Import, et d'autres services encore...

 

 2010 05 hot + BHV

Avec toutes ces fermetures… on serait tenté de chanter :

« Que reste t-il de nos amours ? »

Saint-Genis Laval, et Montlhéry le sursitaire,  vont fermer en 2012.

Après le mois de juillet, seuls demeureront : Les BHV de Rivoli, Parly et les 2 Lyonnais : La Part-Dieu et Limonest, 

 2006 Oct BHV 004 2010 01 BHV1

Le temps passe ….

Il n’est pas facile de consigner tous nos souvenirs : Les joies des naissances de magasins et la tristesse portée comme un deuil de la fermeture d’un autre.

Dans les deux cas, nous avions de longues préparations, sur le terrain et aux Achats. Tous les services:  Technique, Publicité, Marchandisage, Informatique, Contrôle de Gestion, Entrepôts, s'activaient pour que tout se passe au mieux.

Tout cela se faisait avec un bon esprit.

Quel souvenir, par exemple, lorsqu’à Nantes, après avoir assuré les finitions jusqu’à 3 h du matin, toute l’équipe était là, bon pied, bon œil à 8h, devant le magasin, pour son ouverture officielle!

Nul ne peut oublier son aventure professionnelle au BHV.

Lorsque je me retourne et que je regarde en arrière : je vois mes collègues qui ont travaillé dans la bonne humeur, la simplicité, l’esprit de camaraderie.

Chacun savait partager les joies et les peines de l’autre.

Il régnait dans cette entreprise quelque chose d’attachant, d’humain, peut être du à la confiance de nos dirigeants et à la liberté d’action que nous avions.

Aussi haut que pouvait être la fonction, le respect et la sollicitude pour les collègues étaient une valeur sûre.

Dans ce contexte, chacun travaillait comme si le morceau d’entreprise dont il s’occupait lui appartenait, les résultats étaient recherchés et les équipes soudées.

Chacun, dans cet immense jardin de connaissances, trouvait des idées, des produits extraordinaires ou audacieux, des astuces pour développer le chiffre avec habileté.

A certains moments, il fallait être plus que rusé ou futé !...

Nos concurrents et même nos fournisseurs nous ont souvent demandé :

« Mais comment faîtes-vous ? » ….

Les secrets sont restés bien gardés !...

Ils sont encore enfouis en chacun de nous!

Christine Douchet


C'est la fin de cet historique. Il est incomplet et vous pouvez encore nous aider. Je remercie tous ceux qui ont participé par leurs photos, articles et documents.

J'en profite pour finir sur une note de gaité grâce à ces miniatures que Georges Guyot nous a fait parvenir.

miniature-Blog-1.JPG

 « Ces 3 camions sortis en tirage  limité, étaient  très  recherchés  par les collectionneurs, qui  écrivaient de toute la France  au  BHV RIVOLI, au rayon jouets  pour  en avoir  l'expédition, car nous en avions  l'exclusivité. G.G.  »

miniature-2-Blog.JPGminiature-3-blog.JPG

A suivre prochainement : anecdotes....réclamations etc...

livraison

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25: Le BHV de sa naissance à nos jours : 2011

7 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Ï2011 été : Fermeture de la Vente sur Entrepôts et déménagements d’une grande partie des stocks vers Senia pour une partie et vers des entrepôts Galeries Lafayette. A suivre !...

  NM P1060063 NM P1060065

02 Ivry VE 2NM P1060070 NM P1060154

Portes Vente sur entrepôt devant et arrière

NM P1060071

Le dernier baissé de rideau... on respecte  ces derniers instants !

NM P1060142

Ï2011 Novembre : Fermeture définitive des Entrepôts d’Ivry.

Le BHV libère 4 ha à la ville d’Ivry pour un montant de 17M€, qu’elle revend aussi vite à la Sadev 94 qui prévoit un projet immobilier dans le  cadre de l’opération d’Urbanisme Ivry-Confluences : 6000 logements, dommage pour la vente sur entrepôt !

Une pensée pour les collègues d'Ivry qui ont géré pendant de longues années cet entrepôt avec force et courage.

 Afin de ne pas effacer Ivry de notre souvenir, voici quelques photos témoignages d'aujourd'hui:

03 Ivry ext 01   04 Ivry ext 02

DSCN4209   DSCN4210

NM P1060099

05 Ivry quai   06 Ivry déchetterie 1

08 Ivry cheminée


DSCN4197   DSCN4196

DSCN4201   DSCN4202

10 Ivry entrée perso 02

 Entrée-sortie du personnel qui a vu tant de passages!

Adieu!

Pour ceux qui sont passés au moins une fois à Ivry,  il est difficile d'imaginer qu'après avoir resurgi de ses cendres après guerre : cet entrepôt, ce géant,  sera à nouveau voué à retomber en poussières!

 

 

A suivre...

 

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Jooble pour ceux qui recherchent un emploi.

7 Mars 2012 Publié dans #Membres info

http://jooble-fr.com/ 

 Comment est né Jooble ?

La société Jooble est née en 2006 à Kiev, Ukraine. L’idée de créer ce moteur de recherche est venue à l’esprit de deux amis Romain et Eugène. Un jour ils se sont rendu compte que la recherche d’emploi et l’envoi des CV était un processus trop monotone et peu efficace. Il fallait faire la même recherche sur plusieurs sites et cela prenait trop de temps. Au début notre portail était réservé à l’usage interne. Mais en voyant de bons résultats, on a décidé de le transformer en métamoteur destiné au public plus large. Donc, on a commencé à engager des partenariats avec des sites de recrutement en Europe aussi bien qu’en Amérique du Nord et du Sud. 

Pour le moment Jooble est présent dans 40pays 

 ArgentineAllemagneAustralieAutriche,BelgiqueBiélorussieBrésilCanadaChiliColombie,  DanemarkEtats-UnisEspagne,FinlandeFranceGrèceHong KongHongrieItalieIndeIndonésie,  JaponKazakhstan, Mexique,NigeriaPays-BasPakistanPérouPolognePortugalRoyaume-UniRépublique tchèque, RoumanieRussieSuèdeSuisseTaïwanTurquieVenezuelaUkraine

 - Parlez-nous du concept de moteur de recherche.

Notre site est un MÉTAmoteur de recherche d’emploi, c’est-à-dire, une sorte d’une base de données qui contient toutes les offres d’emploi publiées sur les sites de recrutement les plus importants en France (pour le moment, environ  400 000 offres sur plus de 150 sites). Nous indexons les offres d’emploi et offrons à nos visiteurs les titres et les brèves descriptions des offres. En cliquant sur le titre, le visiteur est redirigé vers le site-source où il peut envoyer son CV pour postuler. Donc, avec Jooble les chercheurs d’emploi n’ont plus besoin de parcourir les dizaines de sites pour trouver le travail qui leur convient.

- Quels services proposez-vous ?

Notre mission est d’attirer les candidats vers les annonces des sites de recrutement : jobboards, sites de cabinets de recrutement, sites d’entreprises. L’audience de notre site français est 20 000 visiteurs par jour. Donc, les sites qui affichent 100 offres ou plus peuvent obtenir un nombre considérable des candidats de haute qualité en provenance de Jooble. Pour commencer une collaboration avec nous, il suffit juste de nous fournir un flux XML ou RSS à l’aide duquel nous indexerons les offres. C’est un service de base qui est entièrement gratuit pour le moment. Nous avons également les options Partenaire et Client pour ceux qui souhaitent augmenter le nombre de candidats redirigés vers leur site. Plus de détails sont disponibles sur notre site dans la rubrique « Au sujet du projet ».

 - Quel conseil RH donneriez-vous aux candidats ?

 

On peut donner énormément de conseils concernant la recherche d’emploi. A mon avis, le plus important c’est être actif. Postulez à toutes les offres qui vous semblent pertinentes à vos compétences. Si on ne vous recontacte pas, faites un effort de contacter l’employeur pour savoir ce qu’il pense de votre CV et votre candidature. Et surtout, ne vous découragez pas, si vous ne trouvez pas le travail tout de suite. Qui cherche trouve finalement.

 Interview de Yulia Durand, Account Manager chez Jooble

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Mémoires du BHV : mes années Sygma par Antoine Eminian

2 Mars 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous retrouvons Antoine avec un sujet  qui  a touché grand nombre d'entre nous.

La révolution informatique du BHV, mais là, nous sommes dans les coulisses de l'exploit.

Merci Antoine

logo 1   imagesCAC2REUI

Je viens ici,  vous conter  l’essentiel de ma carrière au BHV et gageure, je vais tenter de faire court pour résumer ma participation à l’aventure Sygma, de ses débuts jusqu’à sa fin récente, soit presque quarante ans d’histoire !

A la fin des années 70,  le BHV s’engagea dans une révolution liée à l’introduction de l’informatique dans l’entreprise depuis une décennie.

Une nouvelle ère s’ouvrait, désormais toutes nos tâches seraient informatisées, ce qui induit un chambardement total dans l’organisation des services, une redistribution des activités, de nouvelles procédures et règles de gestion, un déploiement progressif de l’outil informatique dans les magasins et entrepôts pour que chacun se l’approprie et que les idées évoluent.

Il y eut des frictions et des grincements de dents, Rome ne s’était pas faite en un jour, Sygma non plus !

Plusieurs années furent nécessaires pour mettre en place ce système informatique, créé de toute pièce par nos amis et collègues du service Informatique. Comme il s’agissait d’un  « progiciel maison », toutes les adaptations ou modifications étaient possibles (ou presque) en fonction de l’évolution des besoins des utilisateurs.

Je vous rappelle qu’à cette époque nous avions des écrans passifs et FrameWork ! Bien loin des PC avec Windows et la suite Word, Excel et Power Point (Ah ! Les présentations Power Point, il y aurait matière à faire un article), sans même évoquer Lotus Notes et les emails qui nous ont fait entrer de plein pied dans le tourbillon du modernisme !....

Le Service des Stocks ou le BDN dont je faisais partie, a immédiatement été en rapport avec l’Informatique en tant que pivot entre ce service et les commerciaux, et très vite j’ai intégré l’équipe chargée de déployer Sygma (acronyme de Système de Gestion des Marchandises) au BHV sous la conduite d’André G

Ce fut une mission exaltante car il fallait décortiquer les processus de travail de chaque service avant la révolution en marche, pour pouvoir ensuite les adapter aux nouvelles façons de travailler et les faire comprendre par les utilisateurs.

Analyse de l’existant, connaissance parfaite du nouvel outil et des nouvelles procédures, formation des personnels, etc. Le domaine d’action était quasi illimité et offrait une vue transverse de tous les rouages de l’entreprise, un savoir précieux et gratifiant à l’extrême qui a fait l’ordinaire de ma carrière au BHV.

J’ai,  pour ainsi dire, passé toute ma vie dans ce service, qu’il se nomme « Stocks », « BDN », « Aide », à part le nom qui changeait, le job restait le même et je me suis régalé durant toutes ces années, car de mon poste j’avais une vue sur l’ensemble du BHV et les projets qui mijotaient dans les cartons.

Nous travaillions main dans la main avec les Etudes à l’informatique, et cette partie me passionnait. Nous, leur demandions la mise au point de nouvelles applications pour répondre aux besoins des commerciaux et eux nous présentaient leurs réalisations.

Bien entendu il fallait faire des tests (les « recettes ») pour vérifier que tout fonctionnait parfaitement avant la mise en production, ce qui permettait d’acquérir des connaissances profondes du système et des outils. Je voudrais en profiter pour saluer ici tous les hommes et les femmes de l’Informatique, j’ai travaillé avec eux tous en harmonie et amitié la plus totale, je n’en ai oublié aucun mais les citer tous allongerait cet article au-delà du raisonnable.

SOS ! ou Aide!

Au bureau, toute la journée le téléphone sonnait, car nous étions le point d’entrée pour toutes les questions.

Comment faire pour ceci ?

 Pourquoi mon écran affiche-t-il ce résultat et non celui-là ?

Quelle est la procédure pour telle action ?

Mon code ne passe pas en caisse ?

J’aurais voulu un état construit comme ça, est-ce possible ? Etc.

 La liste des questions serait sans fin et comme nos connaissances étaient presque illimitées, de par notre position stratégique et nos relations avec tous les services de l’entreprise. Avec le temps, les utilisateurs en venaient à nous demander tout et n’importe quoi (si ! si ! Il faut quand même le dire), tout juste si on ne nous appelait pas pour connaître le menu à la cantine ! Mais c’était fabuleux et prodigieusement intéressant.

Etant devenu un des spécialistes de Sygma, j’ai aussi été un des premiers happy few, dans les années 2000, convié à la présentation des moutures expérimentales du logiciel adopté par les GL, qu’ils prévoyaient de mettre en place chez eux dans un premier temps, puis au BHV ensuite.

Découvrant l’univers des Galeries Lafayette, au travers de réunions de travail et de présentations de leurs projets, j’ai vite compris que mon temps BHV arrivait à sa fin.

Tout comme une nouvelle ère avait débuté avec l’arrivée de Sygma au BHV, un nouveau cycle s’amorcerait avec la fin de Sygma et l’intégration poussée du BHV au sein des GL. 

Autres temps, autres mœurs !

Dès lors, j’ai attentivement surveillé les notes et documents annonçant la progression des travaux d’avancement de ce projet et quand j’ai senti qu’on était à quelques mois du Big Bang, l’opportunité s’est présentée pour moi de mettre un terme à ma mission !....

Moi, j’avais connu le BHV, un monde bien à part, sorte de Babaorum ce petit village gaulois patrie d’Astérix, une grande famille, un anachronisme dans notre monde moderne.

La naissance et la mort de Sygma, les deux bornes de ma vie professionnelle.

Clair et net, exactement comme j’aime que les choses soient.

J'achève mon article et  je salue tous mes patrons que je n'ai pas pu oublier – sans flagornerie aucune : Gérard D C, André G, Francis C et Jean-Marie M qui ont toujours été sympas avec moi, me laissant toujours une grande liberté d’action dans mon travail ; Ce que j’ai toujours apprécié !!!

 Histoire-BHV-2 0715

Allez.... Une petite dernière Antoine! "Tu peux nous réactiver des codes en sans suite...." 

Merci à ceux qui auraient gardé des traces de documents pour illustrer cette période de nous aider. CD


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2012 03 01 Plus de 200 reclassements pour les salariés de Cofinoga

1 Mars 2012 Publié dans #Lu dans la Presse

Plus de 200 reclassements pour les salariés de Cofinoga

Lu sur Aqui.fr, le site d'Informations Régionales de l'Aquitaine et de bien au-delà. 

http://www.aqui.fr

Rédacteur : Nicolas César

 Mardi 28 février, une table ronde a été organisée entre la direction de Cofinoga, les syndicats et des élus locaux autour du préfet de la Gironde. Fin janvier, la direction de LaSer Cofinoga, détenu à parts égales par BNP-Paribas et Les Galeries Lafayette a annoncé la suppression de 433 postes, dont 397 à Mérignac, justifiant sa décision par "une situation de crise économique sans précédent" et "des évolutions législatives" défavorables au crédit à la consommation. Une annonce qui a suscité une vive inquiétude sur l'impact de cette décision sur l'économie régionale. Cette réunion a permis d'apprendre que 250 postes de reclassements vont être proposés aux employés de Cofinoga.

Les salariés du site girondin vont bénéficier d'environ 250 offres de reclassement, alors qu'une centaine de salariés seraient prêts à un départ volontaire, a annoncé mardi le préfet de Gironde, Patrick Stéfanini. Trente postes de reclassement en interne sur le site de Mérignac ont été proposés, 50 dans des entités des Galeries Lafayette, 130 dans des entités de BNP-Paribas, dont 40 à Mérignac et l'agglomération bordelaise, a détaillé le préfet. Quelque 10 à 20 salariés pourraient être également embauchés dans deux entreprises locales. A noter, que le préfet de la Gironde a indiqué qu'il s'entretiendrait prochainement à Paris avec des responsables des deux actionnaires pour leur demander "d'élargir leur proposition de reclassement". "Il s'agit de faire en sorte que les employés retrouvent un emploi, que cela soit chez les actionnaires, chez nous ou dans d'autres entreprises", a confirmé Raffaele Cecila, directeur général délégué de l'entreprise.

 

250 reclassements

"C'est une première base mais on sent encore qu'il y a d'un côté la rentabilité et le profit et, de l'autre, des suppressions d'emploi que nous ne voulons pas", a réagi Jacques-Olivier Drouard, délégué syndical CGT. En outre, le préfet a précisé qu'un "certain nombre de salariés souhaitaient quitter l'entreprise, parfois depuis plusieurs mois", évoquant "une centaine de personnes", un chiffre qui n'était toutefois pas confirmé par les syndicats. Une mission d'accompagnement de ces salariés a été confiée à la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi) qui s'appuiera sur le dispositif Afpa transition. Un dossier, que les élus et syndicats vont suivre de près.

                                                                                                                          Nicolas César

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Tous les jours, il se passe quelque chose dans le groupe Galeries Lafayette

27 Février 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Interview auprès d' Alex Moreau, membre de notre réseau et fin conseiller en Finances. 
Alex, vous connaissez bien le groupe GL-BHV, que se passe t'il aux Galeries Lafayette?
La presse se déchaîne à nouveau sur le groupe Cofinoga et les suppressions de postes!
La fermeture de deux BHV!
Le remue-ménage  est important du côté de Monop....
Comment peut-on interpréter tous ses signes ?

 Alors que la plupart des distributeurs constatent une contraction de leurs ventes du fait de la crise économique et de la récession qu’elle engendre, les Galeries Lafayette ont annoncé en juin 2011 une hausse de 10% de leur chiffre d’affaires avec un pic de 24% pour leur vaisseau amiral parisien. Cette performance est principalement liée, souligne le groupe, à la présence massive de touristes étrangers (50% du C.A.) et notamment des visiteurs chinois (15%) attirés par le « luxe français ».

 

Tout n’est pas rose pour autant.

Le groupe vient d’annoncer la fermeture de deux nouveaux magasins BHV à Montlhéry et Saint Genis-Laval après ceux de Gradignan, Belle Epine, Strasbourg, Caen et autres Rives d’Arcins. A l’issue de ces deux fermetures il ne restera plus que six magasins BHV en France sur les 18 que comptait la chaine.

 

Le Lafayette Maison quant à lui est toujours la danseuse du groupe et Laser Cofinoga vient de confirmer une baisse de 45% de son résultat opérationnel au premier semestre 2011. La chute pourrait atteindre 75% sur le second semestre selon Philippe Lemoine ( Le Monde du 10 février 2012 page 29).

Le groupe a déjà pris la décision de supprimer 433 postes pour freiner l’hémorragie.

En cause, la crise économique de 2008, les nouvelles contraintes réglementaires bancaires liées à Bâle III et la loi Lagarde de 2011 pour lutter contre le surendettement des ménages.

 

Cerise sur le gâteau, la guerre vient d’éclater entre le groupe du boulevard Haussmann et son associé Casino qui, depuis 2000, contrôlent chacun 50% de Monoprix avec ses quatre enseignes : Monoprix, Monop’, Daily Monop’ et Beauty Monop’, soit 440 magasins dans 200 villes en France.

Casino dispose contractuellement d’une option d’achat sur les 50% des Galeries Lafayette qu’il peut exercer dès 2012. Le bouillant patron Jean-Charles Naouri, a fait savoir qu’il entendait exercer cette option mais sur les conseils de la Banque Rothschild il refuse de verser plus de 700 millions d’Euros pour le prix de son acquisition.

Histoire-BHV-3-GL 4121Philippe Houzé patron des Galeries Lafayette, conseillé par la Société Générale, estime ses 50% à 1,3 milliard d’Euros. Le groupe Casino revendique par ailleurs dès maintenant la présidence de Monoprix conformément aux accords de 2000. Le tribunal de Commerce de Paris a été saisi pour trancher le litige.

Jean-Charles Naouri n’en est pas à sa première bataille de ce type. Ses combats contre les Guichard pour l’acquisition de Casino, contre les Baud chez Franprix Leader Price ou aujourd’hui encore contre Abili Diniz le patron de CBD qui tente de racheter les actifs de Carrefour au Brésil pour constituer un géant de la distribution concurrent de Casino montrent que l’homme est coriace.

Philippe Houzé en prenant le contrôle des Galeries Lafayette aux dépens des Meyer a montré lui-aussi qu’il savait manœuvrer habilement.

Toutefois, l’extension possible de la crise grecque à d’autres Etats Européens dans les prochains mois pourrait fragiliser encore plus l’équilibre du groupe en entrainant une contraction de l’activité économique et un éclatement de la bulle immobilière en France susceptible d’affecter le patrimoine immobilier de Monoprix.

Nul doute que Jean-Charles Naouri, dont le groupe avoisine 30 milliards d’Euros de chiffre d’affaires consolidé, saura en profiter.

Merci Alex pour cette synthèse et bien entendu vous pouvez retrouver certains articles de presse dans la rubrique "Lu dans la presse" de ce même blog, sur la gauche.

 

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