Rick Bass : Le journal des cinq saisons par Antoine Eminian
Voici Antoine, avec un nouveau livre à découvrir: le journal des cinq saisons. Curieux d'en avoir ajouter une!.... Bon repos aux vacanciers!
Rick Bass, écrivain et
écologiste américain engagé, est né en 1958 à Fort Worth (Texas).
En 1987 il déménage avec sa famille dans la vallée du Yaak, à l’extrême nord-ouest du Montana. Là, il œuvre à la protection de sa région d'adoption, en particulier contre les routes et contre l'exploitation forestière. C'est ainsi que Rick Bass a été l'un des fondateurs de l'Association de sauvegarde des forêts de la vallée du Yaak. Il a également fait partie de plusieurs associations écologistes comme les Round River Conservation Studies, le Sierra Club ou la Montana Wilderness Association.
Son dernier bouquin paru, Le journal des cinq saisons, nous décrit sa vie dans cette région sauvage du Montana, à la frontière avec le Canada, où il réside désormais avec sa femme et ses deux petites filles. Comme l’indique le titre, il s’agit d’un journal mais rédigé à l’échelle des mois.
Non loin de sa demeure, Rick Bass a aménagé une cabane en rondins, en bureau où il écrit ses romans et ce journal. Sa fenêtre donne sur le marais et il se trouve aux premières loges pour admirer le paysage et la faune qui l’habite. Pour autant, ne croyez pas que le lieu soit réellement confortable, quand il gèle à l’extérieur, son feu de bois ne suffit pas à le réchauffer et il doit écrire avec des gants aux mains.
Ecologiste passionné, Rick Bass nous fait vivre une année entière dans cette vallée reculée du Montana, l’un de ces derniers endroits où la nature est presque restée en l’état originel. Avec lui nous vivrons l’hiver rigoureux fait de neige épaisse et d’un froid glacial inhospitalier qui le font s’interroger, « vous en venez invariablement à ce stade à vous demander si les humains, ou au moins votre race d’humains, sont faits pour vivre à longueur d’année sur une terre aussi sombre et privée de lumière ». Par contre en été, ce sont les feux de forêts du mois d’août qui sont redoutables et nous valent de belles pages écrites à la sueur de son front, suées d’efforts et de craintes devant l’incendie qui progresse vers sa maison.
Les mois défilent, chacun ayant ses caractères propres et bien connus par l’auteur, la vie est rude comme on l’imagine, mais s’y intercalent des périodes magiques, le temps de la cueillette des airelles et des confitures, l’époque de la chasse au cerf où la quête vaut plus que la proie. Il y a aussi la solidarité entre les voisins, les repas entre amis qui passent au moment des fêtes et les longues randonnées en solitaire dans ces immensités sublimes.
Si le sujet m’intéressait, les premières pages du livre m’ont paru décevantes, il ne s’y passait pas grand-chose, il y avait aussi beaucoup de répétitions et des longueurs, rien de brillant dans l’écriture. Et puis j’ai compris, ce rythme faussement lent, c’est celui du temps qui s’écoule inexorablement. Ce temps autre, qui distingue l’homme des villes de celui des campagnes. Alors la lecture devient apaisante et notre rythme interne se calque sur celui de la nature, ce flux temporel qui fait que le monde est monde depuis la nuit des temps.
Quant à la cinquième saison évoquée par Rick Bass dans le titre de son ouvrage, elle ne sera révélée qu’à ceux qui prendront le temps de lire ce bouquin remarquable.
« Le spectacle de toutes ces libellules est apaisant, comme le marais l’est toujours, et il me vient à l’esprit que souvent, ce sont les deux pôles des extrêmes qui nous rassérènent. La paix peut nous être rendue par l’austérité, et pourtant nous pouvons aussi être réconfortés par la munificence absolue : l’étal de fruits avec ses myriades de couleurs vibrantes, de riches parfums, de chairs tendres, le fumoir plein de ses viandes exposées, le bûcher débordant de rondins, l’immense jardin dans sa diversité luxuriante… »
Rick Bass Le journal des cinq saisons Christian Bourgois
"Quant à la cinquième saison .... elle ne sera révélée qu’à ceux qui prendront le temps de lire ce bouquin remarquable.".
Voila.... Tout est dit.... Courrez chez votre libraire ou sur Internet pour le commander. Merci Antoine pour le suspens!.....
La mairie de Levallois par Philippe Bénadiner.
Si vous trouvez un peu de temps au moment où la Capitale et sa banlieue se vident, allez visiter la mairie de Levallois, sinon profitez d'un passage à Paris.
L’occasion me fut donnée d’assister à un
mariage, à la mairie de Levallois, et là… j’ai pensé que les mariés avaient bien de la chance de s’unir en un si beau lieu !
C’est en août 1892 que le conseil municipal du maire J.FTrébois choisit d’édifier le futur Hôtel de Ville sur cette grande place du centre de Levallois.
Léon Jamin en fut l’architecte et après quelques années de travaux importants, l’Hôtel de ville de Levallois achevé, est inauguré en 1898.
C’est le style Louis XIV qui fut adopté avec sa magnificence, d’autres mairies optèrent pour le style Renaissance. Il est superbe et ressemble à celui de Paris en plus petit.
Admirez-le, avec sa haute toiture d’ardoises, son lanternon de cuivre patiné de 51 m de haut et son horloge qui marque les heures de
Levallois, descendez votre regard ; s’impose alors une superbe corniche décorée et en dessous, des hautes fenêtres entourées de colonnes ioniques.
Enfin nos yeux se portent sur le perron, au RDC, avec ses trois ouvertures fermées par de grandes grilles en fer forgé et entourées de murs décoratifs en refends. Au dessus de chaque porte 3 visages bien connus se dessinnent : Ceres, déesse de l'agriculture, Hercule (courage et force) et Neptune (Dieu des mers et des fleuves)
Les lanternes dorées suspendues à des potences sont ornées du coq républicain.
Au sommet de l’horloge d’1,80m de diamètre une sculpture d’une femme avec un enfant, tandis qu’au-dessous figurent deux sculptures : une de de l’industrie symbolisée par une femme et l’autre : le commerce sous les traits de Mercure.
Trois cloches animent ce carillon aux quarts d’heure et aux heures.
Découvrez le grand hall et son escalier d’honneur, à mi-hauteur, l’escalier se subdivise en deux parties éclairées par des vitraux décoratifs.
Un arrêt sur Marianne, (sculpture d’1,50 m de haut), fille de la République, avant d’atteindre le pallier du 1er étage où vous pouvez admire une allégorie de la Liberté en fresque où une femme se dégage de ses chaînes et de ses voiles !
Puis arrêtez-vous au salon d’honneur qui occupe toute la largeur de l’édifice,
dans le panneau central du plafond : superbe allégorie de la République, appuyée sur un bonnet phrygien (symbole de la patrie et du civisme) et en dessous : la ville de Levallois-Perret et ses ouvriers ; Sur la gauche : un génie brandit le drapeau : « Honneur ». Il y a trop de chose à vous raconter…. Allez-y !
Plafond du salon d'honneur et salle des mariages.
Sympathiques aussi,les illustrations d’anciennes affiches de la ville.
Pour info : Monsieur Perret était un propriétaire de terrain qui en fit 60 lotissements de 20 ha, les champs Perret étaient nés tandis que Monsieur Levallois dressa les futurs plans de Levallois. (touts les artères bien perpendiculaires).
Voila un beau descriptif de cette mairie, merci Philippe.
de Tatihou au Mont St Michel par la côte par notre ambassadeur Jean-Claude Charmoy.
Il habite le 94 et est ambassadeur du 91, il nous écrit des recettes.... et adore la Normandie!
C'est Jean-Claude, qui vient en aide sur l'immense secteur de Michel Bindault et organise d'une manière sympathique des rencontres dans "sa" Normandie. Vous souhaitez vous ajouter à ses sympathiques rencontres, membres du réseau, teléphoner à Jean-Claude ou laissez un message sur ce blog nous le préviendrons
Projet programmé depuis un an pour début mai, par les « Normands » du Rezo-Bazar : Ginette et Aimé Calandri, Madeleine Suchaud, notre Artiste Georges Guyot et son épouse France. Il en manquait bien d'autres, dont la famille Bindault retenue à Wissembourg.
Première étape à St Vaast la Hougue renommée pour ses huîtres et l’ile de Tatihou, base de défense des côtes normandes construite sous Vauban et qui hébergea au XXe siècle un bagne pour enfants. De 1948 à 1984 des adolescents, placés par mesures judiciaires reçoivent une formation en bâtiment!
Puis balade au vieux port et au centre ville de St Vaast, avec visite de la plus vieille épicerie de France « les établissements GOSSELIN » renommée pour sa cave à whisky et ses spécialités normandes. (plus de 60 sortes de soupes) & sa choucroute à l’andouille de Vire.
Nous poursuivons notre chemin sur Barfleur, l’un des plus beaux villages de France, renommé pour sa production de moules sauvages de pleine mer et son phare de Gatteville avec le plus long faisseau d'Europe.deuxiéme plus grand d'Europe (presque 75 m de haut); il compte 52 fenêtres comme le nombre de semaines et 365 marches comme les jours!
Nous longerons la côte jusqu'au Nez de Jobourg en passant par la rade de Cherbourg et Port Racine, le plus petit port de France.
La balade se poursuit, jusqu’à Goury, pointe extrême de la presqu’île dite « le bout du monde » au Raz Blanchard, où la Manche réserve de très forts et dangereux courants. Ici se trouve la première station de sauvetage de France avec Barfleur.
Nous quittons la côte rocheuse (petite Bretagne) pour les immenses plages de sable propices au char à voile. Le panorama de la Pointe de Rozel nous offre une vue superbe sur les îles Anglo-Normandes (St Hilier, Jersey, Guernesey) par la route des Caps.
Soirée étape à Lessay, petite ville proche de Barneville-Carteret. Cette région est renommée pour la culture des carottes de sable de Créance. Nous dégusterons sur place une magnifique confiture de carottes.
Pour ceux qui seront dans le coin allez à la fête de la carotte de Créances le 12 août 2012.
Le lendemain, direction Granville. Au passage, visite des parcs à huîtres de Blainville s/Mer et la zône naturelle protégée de la pointe d’Agon-Coutainville, en passant par le Avres de la baie de Sienne (spécialité du mouton de pré-salé).
A Granville, visite du parc Christian Dior avec une vue magnifique sur la baie de Granville et l’île de Chaussey.
Le musée, fermé, préparait la nouvelle exposition « Stars en Dior de l’écran à la ville » dont l’ouverture avait lieu ...3 jours plus tard. Dommage ! Puis rendez-vous avec notre ami G.Guyot et son épouse France. Nous fêtons nos « retrouvailles » et profitons de nos guides : visite de la cathédrale d’Avranches,
et du jardin botanique d’où l’on découvre une vue superbe sur le Mont Saint Michel.
Ensuite, surprise ; lors du pot de bienvenue chez France et Georges, nous découvrons la maison d’un artiste : depuis longtemps, notre ami JoJo est passionné de figurines qu’il collectionne mais qu’il fabrique aussi de toutes pièces, jusqu’à obtenir le titre de «Champion de France».
Il réalise actuellement la reproduction d’une caverne préhistorique du sud-ouest
Dernière soirée étape à Céaux à 15 kms du Mont Saint Michel.
Le retour se fera par Villedieu les Poêles avec visite très intéressante de la Fonderie de Cloches « Cornille-Havard » qui date du XI° siècle dans
laquelle les fondeurs travaillent actuellement à la fabrication des nouvelles cloches qui seront installées à Notre Dame de Paris en Février 2013.
La visite terminée, retour en passant par (ah ah ah… !) la capitale de l’andouille : Vire.
Ces trois jours bien agréables nous laissent plein de souvenirs d’autant que …le temps… dans l’ensemble était de la partie.
Merci Jean-claude et nous retrouverons tes photos plus personnelles sur le bulletin de décembre.
Poursuivons au Guatémala avec Sylviane Costenberg
Les photos sont trop belles ! Découvrez.....Voyagez ....Chez vous!
Pays d’Amérique centrale de 108 000 km2 près de l ‘ équateur. Limitrophe de l’Honduras, le Mexique, le Bélize et le Salador, baigné par les océans Atlantique et Pacifique .
14 millions d’habitants dont 55% sont des Indiens descendants des Mayas, 44% sont des Métis (les latinos) et 1% des Blancs.
GUATEMALA CITY/
Les guatémaltèques à l’aéroport
Le palais de la culture
après de nombreux coups d’Etat militaires un accord de paix fut signé avec la guérilla en 1996, après 36 ans de guerre civile qui fit plus de 100000 morts
La cathédrale qui se situe place de la constitution
LE SITE DE TIKAL
Site Maya fabuleux, niché au cœur d’une épaisse forêt tropicale. C’ est une extraordinaire agglomération de temples, palais, stèles .
3000 structures mais seulement 15% sont dégagées à ce jour
le fromager dont les fruits donnent le Kapok mais dont les racines enserrent les pierres jusqu'à les détruire
l’arbre à filasse qui sert pour les toits
FLORES
Dans le nord du pays , capitale de la province du Peten
ANTIGUA
Ancienne capitale du Guatémala fondée en 1527, plusieurs fois ravagée par des tremblements de terre, elle a cependant conservé un très fort patrimoine architectural. au charme colonial.
Couvents églises rues pavées
guatémaltèques
les rues
Peintures
Décor pour les processions qu’ils font au sol dans les rues
un marché très coloré
LAC ATITLAN
De Panajachel au bord du lac Atitlan, l’un des plus beaux lacs du monde, au cœur d’un décor majestueux dominé par 3 volcans, le paysage est à couper le souffle !!!
Visite du village de Santiago de Atitlan qui abrite les Indiens Quichés.
CHICHICASTENANGO à 2000 m d’altitude
Il y eu un conflit armé de 1960 à 1996.
Ici passe la route américaine ALASKA CHILI 14000 Kms,
Surnommée « la Mecque maya » depuis la découverte dans cet endroit du Popol Vuh « la bible maya »
Le marché est un des plus réputé, les Indiens Quichés y arrivent nombreux ?
Ces rues pavées, son cimetière très coloré, ses processions en font un village très animé.
Les voilà !!!!!!
Merci pour ce magnifique reportage Lionel et Sylviane.
Toutes vos photos nous font rêver!
A bientôt
Nous voici au Costa Rica par Sylviane Costenberg
Nous poursuivons notre voyage avec Sylviane et repartirons bientôt sur les routes de France... à la découverte du Patrimoine Français que vous voudrez bien nous faire partager. Bientôt, La Bretagne, la Normandie, Levallois et ....
merci de m'envoyer vos articles : "découvertes d'été".
Au cœur du continent latino-américain, le Costa Rica fait figure de havre de paix. Ce petit pays s’est ouvert à l’écologie, ¼ de son territoire est classé en zone protégée. Traversées d’une épine dorsale montagneuse ses terres vibrent sous les soubresauts des volcans.
C’est un des plus petits pays d’Amérique centrale 1/10 e de la superficie de la France, il offre une étonnante variété de paysages : reliefs montagneux, activités volcaniques, forêts tropicales.
La capitale, San José, est située dans la vallée centrale au pied du volcan Poas. L’ensemble de la région appartient à la ceinture de feu du Pacifique.
Arrêt dans une plantation de café : c’est l’atout numéro 1 du pays, il est cultivé par une multitude de petits producteurs qui sont payés directement à un prix juste et stable ; chaque pied fournit 3 kg de café.
Nous traversons une forêt tropicale pour admirer le volcan Poas
et son lac émeraude au centre du cratère
puis arrêt dans un jardinde fleurs et de papillons
Les cascades sur le Rio La Paz sont parmi les plus
belles du Pays.
Voici le parc national et le volcan Arenal 1800 m qui offre un joli spectacle
Les grondements et gargouillements gazeux sont permanents ;
Dans le parc nous voyons les coatis (ratons laveurs) ainsi que l’iguane vert qui se nourrit uniquement de fleurs et de fruits.
Balade en bateau pour visiter la réserve de Cano Negro proche de la frontière avec le Nicaragua ; cette réserve attire de nombreux oiseaux, des échassiers qui y trouvent refuge au cours de leur migration.
Nous y voyons également des caïmans et autres reptiles et oiseaux
Balades à pied dans le parc de Carara à Punta Leona
Descente du fleuve Rio Tarcoles à la rencontre de la faune locale, colonie de crocodiles qui paressent à loisir, flamants roses
Dans la réserve biologique une grande variété de la population animale cohabite, Les singes hurleurs se font entendre avant de se montrer, les singes capucins à face blanche, les singes pèlerins, les iguanes qui n’hésitent pas à sortir de la forêt pour se réchauffer au soleil, et les cerfs de Virginie etc.
Voici un petit aperçu du Costa Rica sans oublier les charrettes utilisées au XIX siècle pour le transport du café et des personnes, la « carettas » n’est plus aujourd’hui qu’un objet folklorique.
Voila de quoi préparer votre futur voyage et pour un complément d'information, n'hésitez pas à poser vos questions à Sylvianne, que nous remercions une nouvelle fois, pour ce beau reportage.
Voyage au Panama par Sylviane Costenberg
Tous les membres du réseau viennent de recevoir la liste et le bulletin n°15, si tel n'est pas votre cas, contactez-moi par le biais de ce blog.
Nous voici en période estivale et il est toujours agréable de voyager.... Voici, une idée pour s'évader, en réel ou en images!....grâce à Sylviane.
PANAMA
Le Panama forme un pont entre l’Amérique du sud et le reste du continent. Longue de 750 kms cette bande de terre est l’endroit où les océans Pacifique et Atlantique sont les moins éloignés.
La carte du canal de Panama.
Les populations amérindiennes vivaient sur le territoire de l’actuel Panama. C’est Vasco Nunez de Balboa qui fonde le premier village, il devient gouverneur dans les années 1500 jusqu'à son exécution en 1519,alors lui succèdera Pedro Arias de Avila
En 1821 le Panama déclare son indépendance comme tous les territoires regroupés dans la Nouvelle Grenade qui devient la Grande Colombie avec Bogota comme capitale ; Une liaison ferroviaire est construite, le premier train circule en 1855, les wagons actuels sont de 1938.
En 1880 Ferdinand De Lesseps inaugure le début des travaux d’un CANAL mais échoue, problème de santé et crise financière. Le Panama devient pays indépendant et signe avec les Etats Unis la construction du canal mais ce traité octroie à ceux-ci l’exploitation à perpétuité ; le Panama ne récupérera la rétrocession qu’en 1977.
En 1904 les Etats Unis entreprennent la construction du canal, ce fut une décennie de dur travail, il a demandé l’effort de 75000 hommes et femmes mais 22000 travailleurs de métropole et des Antilles furent décimés durant ces travaux.
A bord de la transcontinentale traversée de l’isthme qui longe le canal et le lac Gatum
LE CANAL
C’est un canal à écluses, les écluses fonctionnent comme des ascenseurs d’eaux ; elles remontent le bateau depuis le niveau de la mer vers le niveau du lac Gatum(26 mètres au-dessus du niveau de la l mer ). Les chambres des écluses n’ont que 33mt de large, et 305m de long, son bassin s’étend de l’Atlantique au Pacifique sur 80 kms, il y a 3 écluses.. Des milliers de bateaux l’utilisent, les attentes sont de 8 à 10 heures et le passage coûte de 60000 à 125000 euros.
L’écluse de Gatum avec ses pétroliers énormes « les Panamax » et les petites locomotives qui dirigent ces monstres dans ces écluses si étroites.
PANAMA CITY :
Construit en 1519 par Petro Arias de Avila .
La Vieja cité historique, de ces premiers quartiers il ne reste que des ruines
La vieille ville coloniale « Casto Viejo) en pleine réhabilitation
Et son église San José de style baroque, son autel d’or est le seul vestige de valeur « chappé au pillage
La ville nouvelle ultra moderne bâtie sur le modèle américain
Maintenant, L’Archipel de San Blas et son récif corallien, territoire géré de façon autonome par les Indiens Kunas
Rio Sidra, un village traditionnel où sont sauvegardés leur
culture et leurs traditions.
Merci Sylviane de nous faire voyager avec tes magnifiques photos.
Certaines sont paradisiaques!
www.ethylauto.fr un site pratique par Franck Le Feur
Notre collègue ou ami Franck Le Feur s’étant lancé sur la création d’un site internet ultra pratique et sécurisé dans la vente d’éthylotests, nous avons pensé qu’il serait bien de l’aider et, surtout bien de vous équiper et d’équiper ceux qui vous entourent, avant d’être en infraction.
Soyez responsable et, sans vous agacer, il faut savoir que la sanction encourue n’est pas neutre : retrait de 6 points sur le permis ( pour 0,5g/l) pouvant aller à la suppression du permis pour supérieur à 0,80g/l et une amende de 135 euros à 4500 euros.
Bonjour Franck,
Parle-nous de ton site :
Bonjour à tous, www.ethylauto.fr
est un site web marchand
d'un nouveau genre : le micro-site mono-produit.
Il propose à la vente des éthylotests à usage unique certifiés NF sous différents formats de vente (par 3, 5,
10, 50, 100).
L'objectif est de répondre au besoin créé par la nouvelle réglementation qui entre en vigueur au 1er juillet prochain, imposant à chaque conducteur de disposer dans son
véhicule de 2 éthylotests en état de fonctionnement.
Les prix des produits sont ceux du commerce "physique", un coût supplémentaire étant néanmoins induit par
l'envoi postal. Coût qui s'amorti nettement sur les gros volumes (occasion de grouper vos achats pour vos proches, votre famille...).
Au final, une petite aventure familiale,
sans prétention, qui se veut avant tout solution. Mon bon souvenir à tous !
A très vite chez nous !
www.ethylauto.fr
En vente par :
3 à 5.50€ + 3,50€ de frais de port
5 à 7.00€ + 4.50€ de frais de port
10 à 13.00€ + 6,00 € de frais de port
25 à 20,00€ + 7.00€ de frais de port, etc ….
Description
:
Ethylotest à usage
unique sous sachet individuel (dimensions : 240 mm x 60 mm x 18 mm).
Taux : 0,25 mg par litre d'air expiré équivalent à 0,5 g par litre de sang.
Produit conforme aux normes Françaises en vigueur.
La loi : Vous saurez tout, en allant sur le site de Franck !
Mais sachez vous mettre en règle au plus vite.
Passez une commande sur internet, recevoir son paquet chez soi, 3 jours après, c’est quand même pratique.
Bravo Franck et nous esperons que tous ceux qui liront ce message, membre ou non membre du réseau passeront commande.
Juste un petit mot sur la loi :
Décret n°2012-284 du 28 février 2012
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er juillet 2012. Le défaut de possession d’un éthylotest sera sanctionné à partir du 1er novembre 2012.
Notice : le décret oblige tout conducteur d’un véhicule à posséder un éthylotest non usagé, disponible immédiatement. L’éthylotest doit satisfaire aux conditions de validité, notamment sa date de péremption, prévues par le fabricant….
Références : le code de la route modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Prometheus vu par Antoine Eminian
Comme je vous l'ai demandé récemment, nous aurions besoin d'articles en critiques culturelles : Ciné, théâtre, concerts, restaurants...
Merci à Antoine d'avoir franchi le pas du livre au cinéma.
Merci à tous ceux qui se lanceront afin de me faire parvenir, mêmes petits, vos articles. CD
Prometheus film de Ridley Scott
Il y a quelques mois à peine, notre cinéma local a fait peau neuve, entrant dans l’ère du numérique et de la 3D, alors quand j’ai vu qu’il programmait le nouveau Ridley Scott j’ai pensé que l’occasion était belle pour aller juger sur pièce.
Le réalisateur Ridley Scott n’a pas fait que de bons films, mais il nous a livré dans le passé de bien belles réussites, Blade Runner (1982), Thelma et Louise (1991) sans oublier Alien le huitième passager (1979) qui méritent qu’on s’intéresse à son cas. Il nous revient avec un film de science-fiction dans la lignée de cet Alien qui fit tant pour sa gloire et qui reste gravé dans nos mémoires.
J’étais donc guilleret et confiant quand installé dans mon fauteuil, lunetté des optiques nécessaires à la vision en 3D facturées 1 euro la location par la caissière en sus du prix du billet, les lumières se sont éteintes et le générique de Prometheus a débuté.
L'histoire : En 2089, les archéologues Elizabeth Shaw (Noomi Rapace que j’adore depuis Millenium) et son compagnon Charlie Holloway découvrent une peinture préhistorique en Écosse, représentant un humanoïde pointant vers six étoiles, peinture quasi-identique à des représentations picturales découvertes chez d'autres civilisations du monde. Une expédition scientifique est alors envoyée à bord du vaisseau Prometheus, sous la conduite de Vickers (Charlize Theron, silhouette superbe autant que glaciale) jusqu'à une lune lointaine censée être l'endroit indiqué sur les peintures. Le but du voyage consiste à explorer la planète, certainement peuplée d'extraterrestres qui seraient responsables de la création de l'humanité. Ils espèrent obtenir des réponses sur les origines de l'humanité mais auront à faire face à un danger qui pourrait mettre en péril toute l'espèce humaine.
Esthétiquement, on retrouve les décors sombres chers à Ridley Scott et la patte du designer Giger, déjà responsable de la bestiole et du vaisseau dans Alien.
Nous ne sommes donc pas réellement dépaysés, même si nous sommes dans un monde inconnu sur cette planète perdue au fond de l’univers. La technologie de la 3D ajoute sa touche surprenante et la profondeur de champ induite est bluffante, sans pour autant – excusez-moi – apporter grand-chose à l’histoire.
Car il faut en venir au scénario. Là, j’avoue avoir été déçu...
En 2012, on a tout vu! Aussi ce ne sont pas des vaisseaux spatiaux, quelques bestioles gluantes et des tentacules qui vont affoler un spectateur basique. Même Noomi Rapace, portant en son sein une créature non identifiée, on a déjà vu… Mais le pire est ailleurs, on ne comprend pas vraiment grand-chose à ce qui se passe à l’écran et il a fallût qu’une fois rentré chez moi, je recolle tous les morceaux pour assimiler ce que j’avais vu. Résumer le film en quelques phrases, d’accord, mais expliquer clairement toutes les scènes, bienvenue l’embrouille.
Quant aux acteurs, peu de choses à en dire car ils n’ont pas de consistance :
Noomi Rapace est correcte sans plus, Charlize Theron inexistante dans un rôle qui la veut raide et froide comme une lame de couteau, c’est peut-être Michael Fassbender qui s’en tire le mieux – voyez le paradoxe – alors qu’il joue le rôle d’un androïde !
Clairement, Ridley Scott a réalisé un film d’esbroufe, tout dans la forme et rien dans le fond. Hélas, la forme est trop faible pour sauver l’affaire. Le dernier plan du film nous ramène à Alien, comme un pied de nez cruel, car il nous fait regretter que ce Prometheus soit nettement moins bien réussi que son chef-d’œuvre qui remonte à trente-trois ans. Ceci expliquant cela ?
Prometheus film de Ridley Scott – durée : 123 mn – Avec Noomi Rapace - Michael Fassbender - Charlize Theron
Merci Antoine,
A vous de nous dire si vous avez trouvé ce film intéressant, effrayant? ....
Si vous avez envie d'aller le voir?
A vos claviers.... un commentaire!
Le Marché aux fleurs par Antoine Eminian
C'est avec plaisir que nous retrouvons Antoine sur un sujet passionnant qu'est le marché aux fleurs dans l'Ile de la Cité. C'est avec joie que Parisiens ou provinciaux nous savourons les lignes de cette description du Paris Magique. Merci Antoine.
Si je m’épanouis sur mes terres des Yvelines, je goûte volontiers un retour aux sources en retournant parfois traîner mes guêtres dans la capitale. Instinctivement mes pas retrouvent les vieilles pistes souvent arpentées, les rues mille fois parcourues, des lieux connus de tous même des touristes. Je ne recherche pas particulièrement le Paris secret, pour preuve ma dernière balade qui m’a mené en plein cœur de la ville, là où tout a commencé pour elle, l’Île de la Cité.
Sortie thématique néanmoins, puisque dans la grande métropole je recherchais la nature, flore et faune regroupées.
Pour la flore, c’est le Marché aux fleurs qui me l’a donnée. Installé dans l’île depuis 1808, sur ce qu’aujourd’hui on nomme place Louis Lépine (du nom du préfet de la Seine père du fameux concours d’inventions de la foire de Paris), le marché est coincé entre les bâtiments, du Tribunal de Commerce, de la Préfecture de Police et de l’Hôtel-Dieu.
Plusieurs alignements de pavillons aux armatures métalliques couverts de verrières, abritent des marchands de fleurs, plantes et arbustes. Végétaux en pots, bouquets ou graines, du banal géranium aux orchidées en passant par les plantes carnivores. Sur une surface somme toute assez réduite, s’ajoute un bric-à-brac façon marché aux puces d’accessoires de décoration pour le jardin et de souvenirs pour touristes.
Entre les parisiens venus dénicher une plante pour leur balcon, les touristes l’appareil photo en main et les simples badauds comme moi aujourd’hui, les allées étroites peinent à accueillir les visiteurs qui trouvent pourtant ici, une sorte de calme ombré et frais, oasis de sérénité dans l’épuisante ville. C’est ici aussi que plusieurs fois durant mes années BHV, je suis venu chercher le sapin qui décorait notre bureau durant la période de Noël.
Le dimanche, les fleurs accueillent les oiseaux ; le Marché aux fleurs devenant aussi Marché aux oiseaux. Dans des cages de toutes sortes, en bois à l’ancienne ou en métal forgé, plumages multicolores et ramages divers enrichissent le secteur qui devient un réel petit bout de paradis, peuplé d’oiseaux rares ou communs.
Le promeneur ne négligera pas pour autant de remarquer une fontaine Wallace, ce point d’eau potable public en fonte dont on trouve aussi des exemplaires dans plusieurs villes dans le monde, mais c’est à Paris qu’elles furent implantées en premier et qu’on en trouve le plus grand nombre.
Dessinée par Charles-Auguste Lebourg, elles tiennent leur nom du philanthrope britannique Richard Wallace qui finança leur édification. Elles sont reconnues dans le monde entier comme un des symboles de Paris.
Autre trace du Paris de jadis, la bouche du métro « Cité » avec son arche d’autrefois.
J’ai dit que j’étais venu pour la flore et la faune. Pour les animaux, il suffit de passer le pont, comme chantait Brassens, et de la place du Châtelet remonter la rue qui surplombe la Seine en direction du Louvres. Les animaleries succèdent aux animaleries, échoppes plus ou moins grandes et plus ou moins bien tenues. Dès qu’on en franchi le seuil, une bouffée de chaleur et des odeurs acides comme des sueurs nauséabondes vous agressent les narines.
Dans des cages ou des aquariums des animaux divers attendent. Des chats et des chiens, vautrés dans la paille comme résignés à leur sort, ou bien affalés contre les grilles de leurs prisons cherchent à vous retenir par leurs mines ou leurs cris. Des cochons d’Inde indifférents tournent en rond tandis que des souriceaux font une masse rosâtre et grouillante dans un coin. Les oiseaux s’égosillent dans leurs volières, les serpents immobiles semblent figés dans les vivariums et seuls les poissons exotiques sont une touche de couleur gaie et silencieuse dans ces officines de traite animale qui sent la mort. Il n’y a que l’innocence des enfants pour s’émerveiller devant les vitrines, chiots et chatons leurs font envie, les reptiles attirent et repoussent tout à la fois en un délicieux tourment.
Mais il est déjà l’heure de rentrer, la marche est encore longue jusqu’à la gare Saint-Lazare et les occasions de s’arrêter en chemin nombreuses, de la pyramide dans la cour du Louvres, aux jardins du Palais-Royal en passant par l’avenue de l’Opéra où les dorures restaurées de l’académie de musique luisent au soleil comme le trésor de l’Inca, sans oublier les Grands Magasins du boulevard Haussmann et enfin, last but not least, le chocolatier de Bayonne où je ne manque jamais de passer acheter une bouchée, que je savourerai tranquillement dans le wagon du train du retour.
Bientôt nous retrouverons les voyages de Sylvie Costenberg. Je fais un appel, à vous lecteurs de ce blog, anciens collègues BHV, soyez sympas! envoyez moi un article sur une passion, votre job, un lieu charmant! (sur mon mail personnel,) avant de manquer d'articles! Merci de votre aide. CD.
Souvenir du D-Day, par Jean-Claude Charmoy
A la BATTERIE de Franceville-Merville, en Normandie, notre ami Jean-Claude Charmoy, son épouse Nicole et leurs amis ont assisté aux cérémonies du 68ème anniversaire du débarquement.
C’est à l’aube du 6 juin 1944 à 6h30 que les Français, Belges, Britanniques, Canadiens,
Australiens, Polonais et Américains débarquent sur nos plages de Sword, Juno, Gold, Omaha et Utah pour délivrer la France.
On se souvient de cette nuit du 6 juin 1944 lorsque le 9e Bataillon de parachutistes saute sur la plage. Les hommes du Lieutenant-Colonel Otway vont réussir à s’emparer de la batterie de Merville. Hélas les pertes seront lourdes : le vent éloignant les parachutistes qui tombèrent dans les marais.
Les photos nous arrivent en direct de cette cérémonie qui eut lieu à 17h30 en présence des vétérans du 9ème Bataillon et de leur famille.
(Regardez le regard étonné des enfants à droite.)
J’avais envie de partager ces moments intenses avec mes amis du réseau, afin que nul n’oublie.
Merci à Jean-Claude pour ce rappel et bravo aux vétérans qui sont encore présents de vivre et célébrer cet anniversaire.
Photos de la baie bien calme et du musée, prises lors d'une rencontre normande avec nos amis.
Musée : A visiter avec enfants ou petits enfants : Exceptionnel!